Ces négociations se sont heurtées dès le départ à des difficultés, les deux délégations tentant de s'entendre sur l'ordre du jour.
Cette rencontre fait suite à deux mois de vives tensions entre les deux pays et de menaces de la part de Pyonyang, dont l'économie souffre d'un renforcement des sanctions infligé par les Nations unies après un essai nucléaire en février.
Les négociateurs, réunis dans le village frontalier de Panmunjom, ont dû repousser leur rendez-vous de deux heures en attendant la réparation des lignes téléphoniques vers le Sud, a indiqué le ministère de l'Unification de la Corée du Sud à Séoul.
Les deux Corées affirment vouloir rouvrir la complexe industriel mixte financé par Séoul et situé du côté nord-coréen, mais se renvoient la responsabilité de sa fermeture.
Le complexe de Kaesong, lieu hautement symbolique de la péninsule coréenne, a fait les frais de ces hostilités, mais aucun des deux pays n'a voulu prendre la responsabilité de déclarer le site officiellement fermé, se bornant à reconnaître un arrêt temporaire de son activité .
Les deux pays ont toujours affirmé vouloir rouvrir le site tout en se renvoyant la responsabilité de la suspension de ses activités. La Corée du Nord, invoquant des tensions militaires et l'hostilité du Sud à son endroit, a retiré en avril ses 53.000 employés des 123 usines.
Au cours des négociations, Séoul devrait demander une garantie écrite destinée à empêcher une nouvelle fermeture unilatérale de Kaesong. La requête a peu de chances d'aboutir, car cela signifierait que Pyongyang endosse l'entière responsabilité de la fermeture du site.
"Nous avons clarifié notre position maintes fois pour que Kaesong se développe comme un site aux normes internationales et où le sens commun prévaut", a déclaré le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Kim Hyung-Suk, en faisant part de sa tristesse de voir le complexe toujours fermé: "J'espère que nous parviendrons a trouver une issue dans un esprit de confiance et de coopération mutuelle".
"Parmi la multitude de questions à évoquer, celle cruciale de la protection du site des effets de la mousson reste la priorité", a pour sa part déclaré le chef de la délégation nord-coréenne, Pak Chol-Su, avant le début de la rencontre, selon des informations d'un pool de presse.
Samedi, la délégation du Sud a reproché au Nord d'avoir décidé unilatéralement l'arrêt de l'activité du complexe industriel de Kaesong, et demandé des garanties pour éviter que cela ne se reproduise, a expliqué aux journalistes un représentant officiel du ministère de l'Unification.
Il a également précisé que, Séoul demandait à la Corée du Nord de reconnaître sa responsabilité dans les pertes dont ont souffert les entreprises Sud coréennes, conséquence de la fermeture du site pendant près de trois mois.
L'activité des entreprises sud-coréennes présentes à Kaesong avait été brutalement stoppée après le retrait le 8 avril par le régime communiste de tous ses employés.
Le Sud avait retiré peu après ses cadres et contremaîtres.
Ce complexe industriel était né dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis qui restent techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.
Cette rencontre fait suite à deux mois de vives tensions entre les deux pays et de menaces de la part de Pyonyang, dont l'économie souffre d'un renforcement des sanctions infligé par les Nations unies après un essai nucléaire en février.
Les négociateurs, réunis dans le village frontalier de Panmunjom, ont dû repousser leur rendez-vous de deux heures en attendant la réparation des lignes téléphoniques vers le Sud, a indiqué le ministère de l'Unification de la Corée du Sud à Séoul.
Les deux Corées affirment vouloir rouvrir la complexe industriel mixte financé par Séoul et situé du côté nord-coréen, mais se renvoient la responsabilité de sa fermeture.
Le complexe de Kaesong, lieu hautement symbolique de la péninsule coréenne, a fait les frais de ces hostilités, mais aucun des deux pays n'a voulu prendre la responsabilité de déclarer le site officiellement fermé, se bornant à reconnaître un arrêt temporaire de son activité .
Les deux pays ont toujours affirmé vouloir rouvrir le site tout en se renvoyant la responsabilité de la suspension de ses activités. La Corée du Nord, invoquant des tensions militaires et l'hostilité du Sud à son endroit, a retiré en avril ses 53.000 employés des 123 usines.
Au cours des négociations, Séoul devrait demander une garantie écrite destinée à empêcher une nouvelle fermeture unilatérale de Kaesong. La requête a peu de chances d'aboutir, car cela signifierait que Pyongyang endosse l'entière responsabilité de la fermeture du site.
"Nous avons clarifié notre position maintes fois pour que Kaesong se développe comme un site aux normes internationales et où le sens commun prévaut", a déclaré le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Kim Hyung-Suk, en faisant part de sa tristesse de voir le complexe toujours fermé: "J'espère que nous parviendrons a trouver une issue dans un esprit de confiance et de coopération mutuelle".
"Parmi la multitude de questions à évoquer, celle cruciale de la protection du site des effets de la mousson reste la priorité", a pour sa part déclaré le chef de la délégation nord-coréenne, Pak Chol-Su, avant le début de la rencontre, selon des informations d'un pool de presse.
Samedi, la délégation du Sud a reproché au Nord d'avoir décidé unilatéralement l'arrêt de l'activité du complexe industriel de Kaesong, et demandé des garanties pour éviter que cela ne se reproduise, a expliqué aux journalistes un représentant officiel du ministère de l'Unification.
Il a également précisé que, Séoul demandait à la Corée du Nord de reconnaître sa responsabilité dans les pertes dont ont souffert les entreprises Sud coréennes, conséquence de la fermeture du site pendant près de trois mois.
L'activité des entreprises sud-coréennes présentes à Kaesong avait été brutalement stoppée après le retrait le 8 avril par le régime communiste de tous ses employés.
Le Sud avait retiré peu après ses cadres et contremaîtres.
Ce complexe industriel était né dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis qui restent techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.