Le Premier ministre, qui s'exprimait à l'occasion des voeux de la presse à Matignon, a considéré comme quasi certaine l'implication d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette attaque qui, a-t-il répété, n'entamera en rien la "détermination" de la France à lutter contre le terrorisme.
M. Fillon a rappelé qu'il recevrait à 18H00 les représentants du Parlement.
"Les preneurs d'otages, lorsqu'ils se sont vu poursuivis, ont éliminés froidement les otages selon les premiers éléments dont je dispose", a indiqué le chef du gouvernement en préambule de ses voeux.
"Le terrorisme a brisé leurs vies. Et pourtant (...), cela ne saurait entamer notre détermination à lutter contre ce fléau", a-t-il poursuivi, en écho aux propos tenus la veille par le président Nicolas Sarkozy.
Evoquant la visite ce lundi d'Alain Juppé à Niamey, François Fillon a ainsi souligné que le ministre de la Défense porterait "le témoignage de la fermeté du gouvernement français et de son implication pour la sécurité" des Français, invités à "redoubler de prudence" en zone sahélienne.
S'exprimant après son discours devant quelques journalistes, le Premier ministre s'est dit "quasiment sûr" de l'implication d'Aqmi.
Il s'agissait, selon les éléments à sa disposition, "d'une commande d'Aqmi exécutée par des gens très divers, une douzaine de +types+".
Il a également fourni des détails sur l'opération conjointe menée avec le Niger alors que les ravisseurs fuyaient vers le Mali.
Si certains complices "ont dû s'enfuir dans le désert", les ravisseurs ont été "neutralisés", a-t-il confirmé. Interrogé quant à savoir si ces derniers avaient été tués ou arrêtés, il a répondu: "il y a les deux cas de figure".
"Les forces nigériennes ont été les premières à intervenir puis elles nous ont demandé de l'aide. On a tenté tout ce qui a été possible", a encore confié M. Fillon.
Il a indiqué que seules les forces françaises, avec le feu vert de Bamako, avaient participé à l'ultime assaut, les ravisseurs ayant "dépassé la frontière malienne".
Le Premier ministre a aussi salué la tonalité des réactions de la classe politique, qualifiées de "très dignes". Il a assuré que les responsables parlementaires reçus lundi obtiendraient un compte-rendu "minute par minute".
Avec la presse, François Fillon a également évoqué le sort des Français détenus au Mali et en Afghanistan.
La France tente actuellement d'obtenir la libération de cinq de ses ressortissants enlevés par Aqmi en septembre, avec un Togolais et un Malgache, à Arlit, dans le nord du Niger.
Ces otages, pour l'essentiel des collaborateurs des entreprises françaises Satom (groupe Vinci) et Areva, seraient détenus dans le nord-est du Mali.
"Nous ne relâchons pas nos efforts", mais en l'état actuel "toute opération (...) semble très, très difficile", a dit François Fillon.
Il s'est montré plus optimiste au sujet des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages en Afghanistan depuis plus d'un an.
"Je pense qu'il ne peut y avoir qu'une issue favorable", a-t-il jugé.
M. Fillon a rappelé qu'il recevrait à 18H00 les représentants du Parlement.
"Les preneurs d'otages, lorsqu'ils se sont vu poursuivis, ont éliminés froidement les otages selon les premiers éléments dont je dispose", a indiqué le chef du gouvernement en préambule de ses voeux.
"Le terrorisme a brisé leurs vies. Et pourtant (...), cela ne saurait entamer notre détermination à lutter contre ce fléau", a-t-il poursuivi, en écho aux propos tenus la veille par le président Nicolas Sarkozy.
Evoquant la visite ce lundi d'Alain Juppé à Niamey, François Fillon a ainsi souligné que le ministre de la Défense porterait "le témoignage de la fermeté du gouvernement français et de son implication pour la sécurité" des Français, invités à "redoubler de prudence" en zone sahélienne.
S'exprimant après son discours devant quelques journalistes, le Premier ministre s'est dit "quasiment sûr" de l'implication d'Aqmi.
Il s'agissait, selon les éléments à sa disposition, "d'une commande d'Aqmi exécutée par des gens très divers, une douzaine de +types+".
Il a également fourni des détails sur l'opération conjointe menée avec le Niger alors que les ravisseurs fuyaient vers le Mali.
Si certains complices "ont dû s'enfuir dans le désert", les ravisseurs ont été "neutralisés", a-t-il confirmé. Interrogé quant à savoir si ces derniers avaient été tués ou arrêtés, il a répondu: "il y a les deux cas de figure".
"Les forces nigériennes ont été les premières à intervenir puis elles nous ont demandé de l'aide. On a tenté tout ce qui a été possible", a encore confié M. Fillon.
Il a indiqué que seules les forces françaises, avec le feu vert de Bamako, avaient participé à l'ultime assaut, les ravisseurs ayant "dépassé la frontière malienne".
Le Premier ministre a aussi salué la tonalité des réactions de la classe politique, qualifiées de "très dignes". Il a assuré que les responsables parlementaires reçus lundi obtiendraient un compte-rendu "minute par minute".
Avec la presse, François Fillon a également évoqué le sort des Français détenus au Mali et en Afghanistan.
La France tente actuellement d'obtenir la libération de cinq de ses ressortissants enlevés par Aqmi en septembre, avec un Togolais et un Malgache, à Arlit, dans le nord du Niger.
Ces otages, pour l'essentiel des collaborateurs des entreprises françaises Satom (groupe Vinci) et Areva, seraient détenus dans le nord-est du Mali.
"Nous ne relâchons pas nos efforts", mais en l'état actuel "toute opération (...) semble très, très difficile", a dit François Fillon.
Il s'est montré plus optimiste au sujet des journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages en Afghanistan depuis plus d'un an.
"Je pense qu'il ne peut y avoir qu'une issue favorable", a-t-il jugé.