"Je suis devenu sans volonté et à peine capable de faire mes devoirs", a confié ce jeune adolescent à la MAP.
Said, un autre collégien de 13 ans, avoue être devenu introverti à cause d'Internet et qu'à cause de cette dépendance à la toile, il a dû arrêter plusieurs activités comme la lecture et le sport .
Mustapha, 12 ans, se dit, quant à lui, comblé par Internet qui lui a "ouvert les portes de la liberté": "je me connecte continuellement à Internet à l'insu de mes parents, je reste plusieurs heures sur les salons de chat pour me faire de nouveaux amis".
A l'opposé de ces enfants qui surfent inconsciemment dans les entrailles de ce monde virtuel, il existe d'autres enfants utilisant Internet pour enrichir leurs connaissances comme Ahmed (12 ans), qui fait recours à l'Internet pour résoudre ses exercices scolaires ou bien pour se renseigner sur les nouveautés dans le monde du savoir.
Dans la même lancée, Souad (12 ans) dit qu'en surfant, elle voyage dans une exploration scientifique à travers des centaines de sites, et retourne après aux sites de divertissement, car Internet est pour elle "une fenêtre" qui lui offre une "vue panoramique du monde afin de découvrir des contrées vastes et magnifiques".
Si la révolution numérique impose plusieurs questions quant à l'utilisation de cette technologie par les enfants, le rô le des parents et des éducateurs est plus que central quant à la définition de la nature de cette utilisation.
Driss qui est instituteur et père de trois enfants passionnés par Internet avance que face à une absence de contrô le dans les cybercafés, il a préféré s'abonner à Internet afin de pouvoir contrô ler et superviser ce que ses enfants regardent.
Abdellah "responsable éducatif " estime, quant à lui, qu'il est difficile que les parents empêchent leurs enfants d'accéder à plusieurs sites, mais qu'ils peuvent en revanche orienter leurs enfants vers la bonne utilisation de cet outil, ajoutant que cette responsabilité n'incombe pas uniquement aux parents, mais aussi aux propriétaires des cybercafés.
Les moteurs de recherche sur Internet ont offert une grande liberté aux enfants d'accéder aux sites ce qui les expose à divers dangers.
L'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) a tenté de s'attaquer à cet angle en offrant aux enfants une protection des dangers d'Internet avec son projet novateur "Net du quartier" et un portail dédié aux enfants et à leurs Droits ainsi que la préparation d'un manuel de sécurité de l'enfant lors de l'utilisation d'Internet.
L'Observatoire opère, selon son directeur exécutif M. Said Raji, dans la protection de l'enfant des dangers d'Internet, en concevant une stratégie de communication permanente et étendue afin de réprimer toute exploitation ou abus à l'encontre de l'enfant.
Mr Raji a ajouté dans une déclaration à la MAP que les campagnes de sensibilisation peuvent aussi avoir un rô le positif dans la lutte contre les dangers d'Internet.
Abstraction faite des effets néfastes résultant de l'utilisation d'Internet, une utilisation rationnelle de cet outil apporte une contrepartie plus intéressante que la télévision, comme l'avance M. Abdelouahab Errami, enseignant à l'Institut Supérieur des Sciences de l'Information et de la Communication (ISIC).
La matière diffusée à la télévision est imposée à l'enfant qui n'a pas le choix, et spécialement dans des conditions familiales, alors que l'Internet est reconnu pour son efficacité offrant, par là, à l'enfant la possibilité de s'introduire dans un monde imaginaire en quelques clics, explique-t-il.
M. Errami pense que la télévision est devenue un média classique, ayant des limites contrô lées au niveau de la conception et des intentions, tandis qu'Internet est un monde qui est toujours en conception et en essai, et l'usage premier que font les utilisateurs de la toile est surtout le chat et la distraction, brisant par-là les limites du temps ou de l'espace sans trop se soucier de la qualité du contenu du monde imaginaire.
Said, un autre collégien de 13 ans, avoue être devenu introverti à cause d'Internet et qu'à cause de cette dépendance à la toile, il a dû arrêter plusieurs activités comme la lecture et le sport .
Mustapha, 12 ans, se dit, quant à lui, comblé par Internet qui lui a "ouvert les portes de la liberté": "je me connecte continuellement à Internet à l'insu de mes parents, je reste plusieurs heures sur les salons de chat pour me faire de nouveaux amis".
A l'opposé de ces enfants qui surfent inconsciemment dans les entrailles de ce monde virtuel, il existe d'autres enfants utilisant Internet pour enrichir leurs connaissances comme Ahmed (12 ans), qui fait recours à l'Internet pour résoudre ses exercices scolaires ou bien pour se renseigner sur les nouveautés dans le monde du savoir.
Dans la même lancée, Souad (12 ans) dit qu'en surfant, elle voyage dans une exploration scientifique à travers des centaines de sites, et retourne après aux sites de divertissement, car Internet est pour elle "une fenêtre" qui lui offre une "vue panoramique du monde afin de découvrir des contrées vastes et magnifiques".
Si la révolution numérique impose plusieurs questions quant à l'utilisation de cette technologie par les enfants, le rô le des parents et des éducateurs est plus que central quant à la définition de la nature de cette utilisation.
Driss qui est instituteur et père de trois enfants passionnés par Internet avance que face à une absence de contrô le dans les cybercafés, il a préféré s'abonner à Internet afin de pouvoir contrô ler et superviser ce que ses enfants regardent.
Abdellah "responsable éducatif " estime, quant à lui, qu'il est difficile que les parents empêchent leurs enfants d'accéder à plusieurs sites, mais qu'ils peuvent en revanche orienter leurs enfants vers la bonne utilisation de cet outil, ajoutant que cette responsabilité n'incombe pas uniquement aux parents, mais aussi aux propriétaires des cybercafés.
Les moteurs de recherche sur Internet ont offert une grande liberté aux enfants d'accéder aux sites ce qui les expose à divers dangers.
L'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) a tenté de s'attaquer à cet angle en offrant aux enfants une protection des dangers d'Internet avec son projet novateur "Net du quartier" et un portail dédié aux enfants et à leurs Droits ainsi que la préparation d'un manuel de sécurité de l'enfant lors de l'utilisation d'Internet.
L'Observatoire opère, selon son directeur exécutif M. Said Raji, dans la protection de l'enfant des dangers d'Internet, en concevant une stratégie de communication permanente et étendue afin de réprimer toute exploitation ou abus à l'encontre de l'enfant.
Mr Raji a ajouté dans une déclaration à la MAP que les campagnes de sensibilisation peuvent aussi avoir un rô le positif dans la lutte contre les dangers d'Internet.
Abstraction faite des effets néfastes résultant de l'utilisation d'Internet, une utilisation rationnelle de cet outil apporte une contrepartie plus intéressante que la télévision, comme l'avance M. Abdelouahab Errami, enseignant à l'Institut Supérieur des Sciences de l'Information et de la Communication (ISIC).
La matière diffusée à la télévision est imposée à l'enfant qui n'a pas le choix, et spécialement dans des conditions familiales, alors que l'Internet est reconnu pour son efficacité offrant, par là, à l'enfant la possibilité de s'introduire dans un monde imaginaire en quelques clics, explique-t-il.
M. Errami pense que la télévision est devenue un média classique, ayant des limites contrô lées au niveau de la conception et des intentions, tandis qu'Internet est un monde qui est toujours en conception et en essai, et l'usage premier que font les utilisateurs de la toile est surtout le chat et la distraction, brisant par-là les limites du temps ou de l'espace sans trop se soucier de la qualité du contenu du monde imaginaire.