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Au cours de l'année universitaire 2008-2009, 28.283 étudiants français ont ainsi étudié ou fait un stage dans un autre pays de l'Union européenne (UE) via Erasmus, contre 27.894 Allemands, a annoncé mardi le ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, lors d'une conférence de presse.
Les Français, qui avait laissé cette première place aux Allemands en 2003-2004, redeviennent "champions de la mobilité", a déclaré Jean Bertsch, directeur de l'agence Europe-Education-Formation qui gère Erasmus en France.
En chiffres absolus, viennent ensuite les étudiants espagnols, italiens puis britanniques. Le nombre d'Espagnols, qui n'est pas encore connu pour 2008-2009, étant assez proche de celui des Français, leur proportion par rapport à la population étudiante espagnole totale est sans doute plus forte qu'en France.
Créé en 1987, Erasmus permet d'étudier à l'étranger, sur le continent européen, entre trois mois minimum et un an maximum.
En 2008-2009, la destination favorite des Français a été l'Espagne (22,4%), devant le Royaume-Uni (18,7%), l'Allemagne (12,1%), la Suède et l'Italie (6,7% chacun). Depuis 2003, celles qui ont vu leur succès croître le plus sont les pays nordiques (+75% d'étudiants français en Norvège, par exemple) et d'Europe centrale et orientale (+316% en Lituanie, +99% en Tchéquie).
Alors que le programme a connu un essoufflement à la fin des années 2000 (une dizaine d'Etats ont même vu leurs effectifs étudiants Erasmus diminuer autour de 2007), le nombre d'étudiants français a fortement augmenté après 2006-2007 (22.981) pour atteindre 25.942 en 2007-2008 puis 28.283 l'an passé.
Toutefois, les chiffres totaux incluent depuis 2007 les stages, qui dépendaient auparavant du programme Leonardo. En 2008-2009, 23.560 Français faisaient des études et 4.723 des stages.
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, c'est l'université de Nantes qui a envoyé le plus d'étudiants à l'étranger (464) l'an dernier, devant celle de Bourgogne-Dijon (330) et celle de Lille-2 (328), une seule université de la région parisienne (Nanterre) figurant dans le "Top 15".
Au total, 899 établissements français ont signé une charte Erasmus.
Aux universités et grandes écoles s'ajoutent nombre de lycées qui permettent par exemple à des étudiants en BTS (niveau bac+2) d'étudier à l'étranger : ils ont été 12% du total en 2008-2009, selon Mme Pécresse qui s'est félicitée qu'Erasmus ne bénéficie plus seulement aux étudiants en cycles longs.
Le ministre a estimé que la politique menée depuis 2007 (bourses de mobilité, doublement des accords de reconnaissance mutuelle des diplômes, masters conjoints, etc.) a favorisé la mobilité des étudiants français.
Outre la bourse européenne Erasmus proprement dite, il est permis en partant à l'étranger de garder sa bourse nationale sur critères sociaux et d'ajouter une "bourse de mobilité" portée par Mme Pécresse à 400 euros mensuels, mais les étudiants défavorisés restent peu nombreux à s'expatrier.
Les étudiants Erasmus représentent, en France comme en Europe, environ un tiers de la mobilité étudiante totale, car il existe par ailleurs de nombreux échanges ou accords entre établissements d'enseignement supérieur.
Les Français, qui avait laissé cette première place aux Allemands en 2003-2004, redeviennent "champions de la mobilité", a déclaré Jean Bertsch, directeur de l'agence Europe-Education-Formation qui gère Erasmus en France.
En chiffres absolus, viennent ensuite les étudiants espagnols, italiens puis britanniques. Le nombre d'Espagnols, qui n'est pas encore connu pour 2008-2009, étant assez proche de celui des Français, leur proportion par rapport à la population étudiante espagnole totale est sans doute plus forte qu'en France.
Créé en 1987, Erasmus permet d'étudier à l'étranger, sur le continent européen, entre trois mois minimum et un an maximum.
En 2008-2009, la destination favorite des Français a été l'Espagne (22,4%), devant le Royaume-Uni (18,7%), l'Allemagne (12,1%), la Suède et l'Italie (6,7% chacun). Depuis 2003, celles qui ont vu leur succès croître le plus sont les pays nordiques (+75% d'étudiants français en Norvège, par exemple) et d'Europe centrale et orientale (+316% en Lituanie, +99% en Tchéquie).
Alors que le programme a connu un essoufflement à la fin des années 2000 (une dizaine d'Etats ont même vu leurs effectifs étudiants Erasmus diminuer autour de 2007), le nombre d'étudiants français a fortement augmenté après 2006-2007 (22.981) pour atteindre 25.942 en 2007-2008 puis 28.283 l'an passé.
Toutefois, les chiffres totaux incluent depuis 2007 les stages, qui dépendaient auparavant du programme Leonardo. En 2008-2009, 23.560 Français faisaient des études et 4.723 des stages.
Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, c'est l'université de Nantes qui a envoyé le plus d'étudiants à l'étranger (464) l'an dernier, devant celle de Bourgogne-Dijon (330) et celle de Lille-2 (328), une seule université de la région parisienne (Nanterre) figurant dans le "Top 15".
Au total, 899 établissements français ont signé une charte Erasmus.
Aux universités et grandes écoles s'ajoutent nombre de lycées qui permettent par exemple à des étudiants en BTS (niveau bac+2) d'étudier à l'étranger : ils ont été 12% du total en 2008-2009, selon Mme Pécresse qui s'est félicitée qu'Erasmus ne bénéficie plus seulement aux étudiants en cycles longs.
Le ministre a estimé que la politique menée depuis 2007 (bourses de mobilité, doublement des accords de reconnaissance mutuelle des diplômes, masters conjoints, etc.) a favorisé la mobilité des étudiants français.
Outre la bourse européenne Erasmus proprement dite, il est permis en partant à l'étranger de garder sa bourse nationale sur critères sociaux et d'ajouter une "bourse de mobilité" portée par Mme Pécresse à 400 euros mensuels, mais les étudiants défavorisés restent peu nombreux à s'expatrier.
Les étudiants Erasmus représentent, en France comme en Europe, environ un tiers de la mobilité étudiante totale, car il existe par ailleurs de nombreux échanges ou accords entre établissements d'enseignement supérieur.
