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"Vantousien" a été plébiscité par 110 foyers sur les 278 qui s'étaient exprimés (84% de participation), alors que 49 auraient préféré l'appellation "Vandales", a indiqué à l'AFP le maire de la commune, Claude Bellei (sans étiquette).
Le nom doit encore être entériné mardi soir en conseil municipal.
Elu en mars dernier dans ce tranquille village de la communauté d'agglomération de Metz, fier de son clocher classé, de son école signée de l'architecte-designer Jean Prouvé et de son vieux cimetière juif, le maire décide de s'attaquer à ce problème: le nom des habitants.
"Avec la connotation qu'a +Vandale+ aujourd'hui, il est bien de mettre un terme à cette confusion", souligne l'élu.
En réalité, témoigne Pascal Bettenfeld, patron depuis 17 ans du café local Au Caveau de Vantoux, "cela ne fait que quatre, cinq ans qu'on a retrouvé le nom de Vandales. Quand j'étais gamin, on disait plutôt les Vantoux: +tiens, vlà les Vantoux+".
De fait, confirme le maire, c'est un érudit qui a lancé la rumeur en dénichant l'interprétation étymologique d'un archiviste de la ville de Metz qui, au milieu du XIXème siècle, avait affirmé que "Vantoux" viendrait de "Vendi Haus", la maison des Vandales, cette peuplade qui a ravagé l'Europe au cinquième siècle de notre ère.
Mais l'analyse est contestée, selon Claude Bellei. D'autres avancent une origine latine, "ventusum", en référence aux vents qui s'abattent régulièrement sur l'agglomération.
Qu'importe: associer les habitants de Vantoux, "qui sont des gens paisibles et tolérants" à des Vandales n'était pas du goût de M. le maire, et le conseil municipal a décidé en juin de lancer cet exercice de démocratie participative en envoyant un formulaire avec six propositions aux 330 foyers de la communes.
Vantousiens, Vantouliens, Vantouniens, Vantousois, Vantoulois, ou Vandaliens: les administrés avaient l'embarras du choix, mais aussi la possibilité de laisser libre cours à leur imagination et ce sont au final plus d'une vingtaine de noms, dont "Vantolsiens" ou même "Vantouzes", qui ont dû être départagés.
"Vandales", arrivé 2e derrière "Vantousiens", avait gardé ses fervents défenseurs, comme Pascal Bettenfeld: "Au moins, ça sortait du commun et ça nous donnait quelque chose à raconter aux enfants de l'école sur nos origines".
"La consultation, d'un point de vue médiatique, aura au moins eu le mérite de faire parler de nous", admet-il.
Quant au maire, il se félicite d'avoir suscité "un vrai débat et vrai exercice de démocratie participative dans la commune" car "les gens ont pris le temps d'en parler".
Le nom doit encore être entériné mardi soir en conseil municipal.
Elu en mars dernier dans ce tranquille village de la communauté d'agglomération de Metz, fier de son clocher classé, de son école signée de l'architecte-designer Jean Prouvé et de son vieux cimetière juif, le maire décide de s'attaquer à ce problème: le nom des habitants.
"Avec la connotation qu'a +Vandale+ aujourd'hui, il est bien de mettre un terme à cette confusion", souligne l'élu.
En réalité, témoigne Pascal Bettenfeld, patron depuis 17 ans du café local Au Caveau de Vantoux, "cela ne fait que quatre, cinq ans qu'on a retrouvé le nom de Vandales. Quand j'étais gamin, on disait plutôt les Vantoux: +tiens, vlà les Vantoux+".
De fait, confirme le maire, c'est un érudit qui a lancé la rumeur en dénichant l'interprétation étymologique d'un archiviste de la ville de Metz qui, au milieu du XIXème siècle, avait affirmé que "Vantoux" viendrait de "Vendi Haus", la maison des Vandales, cette peuplade qui a ravagé l'Europe au cinquième siècle de notre ère.
Mais l'analyse est contestée, selon Claude Bellei. D'autres avancent une origine latine, "ventusum", en référence aux vents qui s'abattent régulièrement sur l'agglomération.
Qu'importe: associer les habitants de Vantoux, "qui sont des gens paisibles et tolérants" à des Vandales n'était pas du goût de M. le maire, et le conseil municipal a décidé en juin de lancer cet exercice de démocratie participative en envoyant un formulaire avec six propositions aux 330 foyers de la communes.
Vantousiens, Vantouliens, Vantouniens, Vantousois, Vantoulois, ou Vandaliens: les administrés avaient l'embarras du choix, mais aussi la possibilité de laisser libre cours à leur imagination et ce sont au final plus d'une vingtaine de noms, dont "Vantolsiens" ou même "Vantouzes", qui ont dû être départagés.
"Vandales", arrivé 2e derrière "Vantousiens", avait gardé ses fervents défenseurs, comme Pascal Bettenfeld: "Au moins, ça sortait du commun et ça nous donnait quelque chose à raconter aux enfants de l'école sur nos origines".
"La consultation, d'un point de vue médiatique, aura au moins eu le mérite de faire parler de nous", admet-il.
Quant au maire, il se félicite d'avoir suscité "un vrai débat et vrai exercice de démocratie participative dans la commune" car "les gens ont pris le temps d'en parler".
