Leurs travaux, publiés vendredi dans la revue Plos One , confirment que les préférences olfactives ne sont pas seulement déterminées par l'expérience ou la culture, mais aussi par la structure chimique et les propriétés physiques de la molécule odorante. En d'autres termes, que les préférences olfactives comportent une part innée.
"Si la valeur de l'odeur est prédéterminée par la molécule odorante, cette dernière doit comporter une information induisant le choix", écrivent ces chercheurs. "Hommes et souris, confrontés à une même odeur, devraient donc y réagir de la même manière." Pour déterminer les préférences des souris, ils ont mesuré le temps passé par l'animal à explorer une odeur donnée. Quant aux humains, il leur a été demandé de porter un jugement et de noter de 1 à 9 les odeurs, des plus désagréables aux plus agréables. Parallèlement, la durée d'inspiration, qui est d'autant plus longue que l'odeur plaît, a été enregistrée.
Résultat : les hommes et les souris sont attirés ou repoussés par les mêmes molécules. Le géraniol, qui sent les fleurs, est préféré par les deux espèces. A contrario, le guaïacol, qui correspond à la fumée, voire au brûlé, n'est pas apprécié. Ce résultat prouve, selon ces chercheurs, la conservation des préférences olfactives entre ces deux espèces de mammifères. "Nos travaux permettront sans doute une meilleure compréhension des mécanismes neuronaux codant la perception olfactive", notent-ils. Et pouvoir prédire les préférences humaines à partir de celles observées chez les souris est une autre perspective, qui pourrait avoir rapidement des applications dans l'industrie agro-alimentaire.
"Si la valeur de l'odeur est prédéterminée par la molécule odorante, cette dernière doit comporter une information induisant le choix", écrivent ces chercheurs. "Hommes et souris, confrontés à une même odeur, devraient donc y réagir de la même manière." Pour déterminer les préférences des souris, ils ont mesuré le temps passé par l'animal à explorer une odeur donnée. Quant aux humains, il leur a été demandé de porter un jugement et de noter de 1 à 9 les odeurs, des plus désagréables aux plus agréables. Parallèlement, la durée d'inspiration, qui est d'autant plus longue que l'odeur plaît, a été enregistrée.
Résultat : les hommes et les souris sont attirés ou repoussés par les mêmes molécules. Le géraniol, qui sent les fleurs, est préféré par les deux espèces. A contrario, le guaïacol, qui correspond à la fumée, voire au brûlé, n'est pas apprécié. Ce résultat prouve, selon ces chercheurs, la conservation des préférences olfactives entre ces deux espèces de mammifères. "Nos travaux permettront sans doute une meilleure compréhension des mécanismes neuronaux codant la perception olfactive", notent-ils. Et pouvoir prédire les préférences humaines à partir de celles observées chez les souris est une autre perspective, qui pourrait avoir rapidement des applications dans l'industrie agro-alimentaire.