Les moines de Tibéhirine abattus par l'armée : confirmation


Lundi 6 Juillet 2009 - 09:12
Rue89


Les moines français de Tibéhirine, tués en 1996 en Algérie, auraient bien été victimes d'une « bavure » de l'armée algérienne, comme Rue89 en évoquait l'hypothèse il y a un an. Le Figaro et Mediapart citent la déposition d'un général, François Buchwalter, qui a finalement décidé de briser le silence. Les sept moines trappistes auraient été tués lors d'une opération en hélicoptères contre les islamistes entre Blida et Médéa. Lorsqu'ils se sont rendu compte de leur erreur, ils ont tranché les tête des cadavres pour faire croire à une opération terroriste. Buchwalter aurait rendu compte de la situation, par écrit, au ministère français de la Défense, qui aurait étouffé l'affaire. (De nos archives).


Les moines de Tibéhirine abattus par l'armée : confirmation
Selon un nouveau témoin, les sept religieux assassinés en 1996 ont été tués par erreur lors d'un mitraillage, et décapités ensuite.

Douze ans après la mort des sept moines trappistes français en Algérie, un témoin affirme qu'ils ont été victimes d'une « erreur » de l'armée algérienne. L'histoire a été publiée dimanche dernier dans le journal italien La Stampa. Le Vatican a réagi en disant sa « stupeur ». Sans doute un pas de plus vers la vérité. Retour sur une affaire ténébreuse.

Les faitsDans la nuit du 26 au 27 mars 1996, un groupe d'hommes habillés comme des « frères de la montagne » selon le portier Jean-Pierre Schumarer (en clair, des islamistes) frappent à la porte du monastère de Tibéhirine. Convaincu qu'ils ne représentent aucun danger, le portier se recouche. Sept de ses frères trappistes, dont le supérieur de l'abbaye cistercienne Christian de Chergé, sont enlevés : Luc Dochier, Christophe Lebreton, Bruno Lemarchand, Paul Favre-Miville, Michel Fleury et Célestin Ringeard.

Le lendemain matin, le frère Schumarer se rend à la gendarmerie pour donner l'alerte. L'ambassadeur de France Michel Lévêque part pour Médéa pour obtenir l'évacuation des deux moines qui ont échappé à la prise d'otages.

Quelques jours plus tard, les ravisseurs exigent des sept moines qu'ils enregistrent un message audio en indiquant leur nom. Ils doivent aussi préciser qu'ils sont aux mains d'islamistes.

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1.Posté par Nom d'un chien le 07/07/2009 17:27
Une histoire pas reluisante du tout pour les politiques francais en chrage a cette epoque.

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