Selon un nouveau témoin, les sept religieux assassinés en 1996 ont été tués par erreur lors d'un mitraillage, et décapités ensuite.
Douze ans après la mort des sept moines trappistes français en Algérie, un témoin affirme qu'ils ont été victimes d'une « erreur » de l'armée algérienne. L'histoire a été publiée dimanche dernier dans le journal italien La Stampa. Le Vatican a réagi en disant sa « stupeur ». Sans doute un pas de plus vers la vérité. Retour sur une affaire ténébreuse.
Les faitsDans la nuit du 26 au 27 mars 1996, un groupe d'hommes habillés comme des « frères de la montagne » selon le portier Jean-Pierre Schumarer (en clair, des islamistes) frappent à la porte du monastère de Tibéhirine. Convaincu qu'ils ne représentent aucun danger, le portier se recouche. Sept de ses frères trappistes, dont le supérieur de l'abbaye cistercienne Christian de Chergé, sont enlevés : Luc Dochier, Christophe Lebreton, Bruno Lemarchand, Paul Favre-Miville, Michel Fleury et Célestin Ringeard.
Le lendemain matin, le frère Schumarer se rend à la gendarmerie pour donner l'alerte. L'ambassadeur de France Michel Lévêque part pour Médéa pour obtenir l'évacuation des deux moines qui ont échappé à la prise d'otages.
Quelques jours plus tard, les ravisseurs exigent des sept moines qu'ils enregistrent un message audio en indiquant leur nom. Ils doivent aussi préciser qu'ils sont aux mains d'islamistes.
Côté français, deux équipes de négociateurs : la Pasqua connection et la DGSE
Début avril, deux équipes de négociateurs se mettent en place, côté français, pour négocier la libération des religieux. Le premier est activé par l'ancien ...
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Douze ans après la mort des sept moines trappistes français en Algérie, un témoin affirme qu'ils ont été victimes d'une « erreur » de l'armée algérienne. L'histoire a été publiée dimanche dernier dans le journal italien La Stampa. Le Vatican a réagi en disant sa « stupeur ». Sans doute un pas de plus vers la vérité. Retour sur une affaire ténébreuse.
Les faitsDans la nuit du 26 au 27 mars 1996, un groupe d'hommes habillés comme des « frères de la montagne » selon le portier Jean-Pierre Schumarer (en clair, des islamistes) frappent à la porte du monastère de Tibéhirine. Convaincu qu'ils ne représentent aucun danger, le portier se recouche. Sept de ses frères trappistes, dont le supérieur de l'abbaye cistercienne Christian de Chergé, sont enlevés : Luc Dochier, Christophe Lebreton, Bruno Lemarchand, Paul Favre-Miville, Michel Fleury et Célestin Ringeard.
Le lendemain matin, le frère Schumarer se rend à la gendarmerie pour donner l'alerte. L'ambassadeur de France Michel Lévêque part pour Médéa pour obtenir l'évacuation des deux moines qui ont échappé à la prise d'otages.
Quelques jours plus tard, les ravisseurs exigent des sept moines qu'ils enregistrent un message audio en indiquant leur nom. Ils doivent aussi préciser qu'ils sont aux mains d'islamistes.
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