
Issus de l'argot des tranchées, du comique troupier ou du vocabulaire militaire, ces mots se retrouvent dans une des planches consacrées à cette guerre aux plus de 8 millions de morts:
- "Ypérite" ou "gaz moutarde": arme chimique utilisée comme gaz asphyxiant pour la première fois par les Allemands à Ypres en Belgique en 1917.
- "Obusite": nom donné aux traumatismes psychiques et physiques fréquents chez les soldats des tranchées et consécutifs à l'onde de choc des explosions ("shell-shock" en anglais).
- "Gueules cassées": expression forgée par le général Picot, lui-même grièvement blessé au visage en 1917.
- "Marmite": obus de gros calibre.
- "Grosse Bertha": pièces d'artillerie lourde employées par les Allemands en Belgique dès 1914. Surnom également donné aux canons lourds qui, à plus de 100 km, tirèrent sur Paris en 1918.
- Limoger: ce verbe synonyme de "renvoyer" est apparu quand le général Joffre releva en 1914 une centaine de généraux de leur commandement et les affecta à Limoges.
- "Singe": argot des combattants pour désigner la viande en conserve, critiquée pour sa mauvaise qualité.
- "Café liégeois": le café viennois, évoquant l'ennemi, fut rebaptisé "liégeois" en hommage à la résistance de la ceinture des forts de Liège qui ralentit l'avancée des troupes allemandes.
- "Bidasse": soldat en argot, tiré d'une chanson de Charles-Joseph Pasquier, archétype du comique troupier alors à son apogée ("Avec l'ami Bidasse/On n'se quitte jamais/Attendu qu'on est/Tous deux natifs d'Arras/chef-lieu du Pas-d'Calais...").
- "Poilu": avant de désigner les combattants de 14-18, ce terme signifiait familièrement homme vigoureux. Il était déjà appliqué à un soldat particulièrement brave lors des guerres napoléoniennes.
- "Fleur au fusil": expression désignant l'enthousiasme avec lequel les hommes en âge de se battre accueillirent la Grande Guerre.
- "La ligne bleue des Vosges": expression associée à la reconquête de l'Alsace-Lorraine, empruntée au testament de Jules Ferry, demandant à être enterré à Saint-Dié, sa ville natale, "en face de cette ligne bleue des Vosges".
- "La der des der": expression née dans l'après-guerre pour désigner la guerre de 14-18 dont on espérait qu'elle serait la dernière...
- "Ypérite" ou "gaz moutarde": arme chimique utilisée comme gaz asphyxiant pour la première fois par les Allemands à Ypres en Belgique en 1917.
- "Obusite": nom donné aux traumatismes psychiques et physiques fréquents chez les soldats des tranchées et consécutifs à l'onde de choc des explosions ("shell-shock" en anglais).
- "Gueules cassées": expression forgée par le général Picot, lui-même grièvement blessé au visage en 1917.
- "Marmite": obus de gros calibre.
- "Grosse Bertha": pièces d'artillerie lourde employées par les Allemands en Belgique dès 1914. Surnom également donné aux canons lourds qui, à plus de 100 km, tirèrent sur Paris en 1918.
- Limoger: ce verbe synonyme de "renvoyer" est apparu quand le général Joffre releva en 1914 une centaine de généraux de leur commandement et les affecta à Limoges.
- "Singe": argot des combattants pour désigner la viande en conserve, critiquée pour sa mauvaise qualité.
- "Café liégeois": le café viennois, évoquant l'ennemi, fut rebaptisé "liégeois" en hommage à la résistance de la ceinture des forts de Liège qui ralentit l'avancée des troupes allemandes.
- "Bidasse": soldat en argot, tiré d'une chanson de Charles-Joseph Pasquier, archétype du comique troupier alors à son apogée ("Avec l'ami Bidasse/On n'se quitte jamais/Attendu qu'on est/Tous deux natifs d'Arras/chef-lieu du Pas-d'Calais...").
- "Poilu": avant de désigner les combattants de 14-18, ce terme signifiait familièrement homme vigoureux. Il était déjà appliqué à un soldat particulièrement brave lors des guerres napoléoniennes.
- "Fleur au fusil": expression désignant l'enthousiasme avec lequel les hommes en âge de se battre accueillirent la Grande Guerre.
- "La ligne bleue des Vosges": expression associée à la reconquête de l'Alsace-Lorraine, empruntée au testament de Jules Ferry, demandant à être enterré à Saint-Dié, sa ville natale, "en face de cette ligne bleue des Vosges".
- "La der des der": expression née dans l'après-guerre pour désigner la guerre de 14-18 dont on espérait qu'elle serait la dernière...