Sur ce marché "toujours plus complexe" et "en constante mutation", explique Wolfgang Götz, directeur de l'OEDT, "des fournisseurs extrêmement novateurs évitent les contrôles antidrogue en proposant des substituts non réglementés".
"Ce qui est nouveau", ajoute-t-il, "c'est la large gamme de substances explorées, la commercialisation agressive de produits qui font l'objet d'une désinformation délibérée, le recours grandissant à l'internet et la vitesse à laquelle le marché réagit aux mesures de contrôle".
"L'innovation et la sophistication du marché compliquent la lutte antidrogue", selon l'OEDT, créé il y a 15 ans et qui représente désormais un système transversal de surveillance des drogues couvrant 30 pays d'une population totale de plus d'un demi-milliard de personnes.
L'agence européenne, qui a présenté jeudi son rapport à Bruxelles, relève que la "dernière étape" du développement des drogues de synthèse est marquée par l'apparition de cannabinoïdes synthétiques.
L'Europe est pourtant en mesure de détecter rapidement les nouvelles substances apparaissant sur le marché des drogues illicites, grâce au système européen d'alerte précoce, créé en 1997 et qui a permis à ce jour de surveiller environ 90 nouveaux produits.
En 2008, les États membres de l'UE ont déclaré à l'OEDT et à Europol 13 nouvelles substances psychoactives, dont 11 nouvelles drogues de synthèse et deux plantes (le kratom et le kava). Six nouvelles substances sont des dérivés du cathinone, un psychotrope présent dans le khat. Un cannabinoïde de synthèse (JWH-018), une fois inhalé, produit les mêmes effets que le cannabis.
L'internet est aujourd'hui "une plaque tournante du marché des substances psychoactives et permet aux revendeurs de fournir à un large public des alternatives aux drogues contrôlées", souligne l'OEDT, qui a étudié en 2009 115 boutiques en ligne dans 17 pays d'Europe.
La majorité des revendeurs identifiés sur l'internet sont établis au Royaume-Uni (37%), en Allemagne (15%), aux Pays-Bas (14%) et en Roumanie (7%).
Les substances vendues sur l'internet vont de drogues traditionnellement utilisées dans certaines parties du monde à "des substances chimiques synthétisées dans des laboratoires et qui n'ont jamais été testées sur l'homme".
Parmi les innovations du marché en ligne, figurent les produits "Spice", vendus sous forme d'encens et surveillés depuis 2008 par l'OEDT.
Les ingrédients mentionnés sur les emballages de "Spice" sont des plantes et des matières végétales mais des tests récents ont révélé que certains lots contenaient également des cannabinoïdes de synthèse que des usagers peuvent consommer à leur insu.
L'inquiétude suscitée par les cannabinoïdes de synthèse a amené plusieurs pays comme l'Allemagne, l'Estonie ou la France à interdire ou contrôler la vente de produits de cette marque qui pourrait préfigurer selon l'OEDT "les drogues de demain".
Mais très vite, des produits de substitution ont été commercialisés sur l'internet sous un large éventail de noms différents, "Smoke" et autres "Sence".
"Ce qui est nouveau", ajoute-t-il, "c'est la large gamme de substances explorées, la commercialisation agressive de produits qui font l'objet d'une désinformation délibérée, le recours grandissant à l'internet et la vitesse à laquelle le marché réagit aux mesures de contrôle".
"L'innovation et la sophistication du marché compliquent la lutte antidrogue", selon l'OEDT, créé il y a 15 ans et qui représente désormais un système transversal de surveillance des drogues couvrant 30 pays d'une population totale de plus d'un demi-milliard de personnes.
L'agence européenne, qui a présenté jeudi son rapport à Bruxelles, relève que la "dernière étape" du développement des drogues de synthèse est marquée par l'apparition de cannabinoïdes synthétiques.
L'Europe est pourtant en mesure de détecter rapidement les nouvelles substances apparaissant sur le marché des drogues illicites, grâce au système européen d'alerte précoce, créé en 1997 et qui a permis à ce jour de surveiller environ 90 nouveaux produits.
En 2008, les États membres de l'UE ont déclaré à l'OEDT et à Europol 13 nouvelles substances psychoactives, dont 11 nouvelles drogues de synthèse et deux plantes (le kratom et le kava). Six nouvelles substances sont des dérivés du cathinone, un psychotrope présent dans le khat. Un cannabinoïde de synthèse (JWH-018), une fois inhalé, produit les mêmes effets que le cannabis.
L'internet est aujourd'hui "une plaque tournante du marché des substances psychoactives et permet aux revendeurs de fournir à un large public des alternatives aux drogues contrôlées", souligne l'OEDT, qui a étudié en 2009 115 boutiques en ligne dans 17 pays d'Europe.
La majorité des revendeurs identifiés sur l'internet sont établis au Royaume-Uni (37%), en Allemagne (15%), aux Pays-Bas (14%) et en Roumanie (7%).
Les substances vendues sur l'internet vont de drogues traditionnellement utilisées dans certaines parties du monde à "des substances chimiques synthétisées dans des laboratoires et qui n'ont jamais été testées sur l'homme".
Parmi les innovations du marché en ligne, figurent les produits "Spice", vendus sous forme d'encens et surveillés depuis 2008 par l'OEDT.
Les ingrédients mentionnés sur les emballages de "Spice" sont des plantes et des matières végétales mais des tests récents ont révélé que certains lots contenaient également des cannabinoïdes de synthèse que des usagers peuvent consommer à leur insu.
L'inquiétude suscitée par les cannabinoïdes de synthèse a amené plusieurs pays comme l'Allemagne, l'Estonie ou la France à interdire ou contrôler la vente de produits de cette marque qui pourrait préfigurer selon l'OEDT "les drogues de demain".
Mais très vite, des produits de substitution ont été commercialisés sur l'internet sous un large éventail de noms différents, "Smoke" et autres "Sence".