Les otages iraniens libérés sont arrivés dans un hôtel du centre de Damas


Mercredi 9 Janvier 2013 - 14:52
AFP


Damas - Les otages iraniens aux mains de rebelles syriens sont arrivés mercredi après-midi dans un hôtel du centre de Damas où les attendait l'ambassadeur iranien, Mohammad Reza Chibani, a constaté une journaliste de l'AFP.


Les otages iraniens libérés sont arrivés dans un hôtel du centre de Damas
L'ambassadeur et sa délégation devaient ensuite tenir une conférence de presse.

Les insurgés ont accepté de libérer une cinquantaine d'Iraniens qu'ils détenaient depuis plus de cinq mois en échange de la libération par le régime de plus de 2.000 détenus, dont "des figures importantes", selon Ahmed al-Khatib, chef du Conseil militaire de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) pour la région de Damas et joint par l'AFP à partir de Beyrouth.

Il s'agit du plus important échange de prisonniers depuis le début du conflit il y a près de deux ans.

C'est la première fois qu'un tel échange est annoncé publiquement et il s'agit d'un geste sans précédent de la part de Damas en faveur de son plus proche allié Téhéran, deux régimes isolés sur le plan international.

La télévision d'Etat iranienne avait auparavant annoncé que "les 48 pèlerins iraniens ont été libérés", sans préciser quand ni dans quelles conditions cette libération avait eu lieu.

Le rebelles les accusent d'être membres des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, tandis que Téhéran les a d'abord présentés comme des pèlerins, avant de reconnaître qu'il y avait parmi eux des Gardiens de la révolution "à la retraite".

A deux reprises au moins, les insurgés avaient menacé de tuer leurs otages si l'armée ne se retirait pas de la périphérie de Damas.

Le 5 août, les rebelles avaient diffusé sur internet une vidéo montrant ces ressortissants iraniens enlevés, selon Téhéran sur la route de l'aéroport de Damas.

La Syrie a basculé dans la guerre civile après qu'une révolte populaire violemment réprimée par le régime s'est militarisée. Plus de 60.000 personnes y sont mortes depuis mars 2011 selon l'ONU.


           

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