Alors que l'ONU s'est fixé pour objectifs, d'ici à 2015, la scolarisation obligatoire de tous les enfants, la réduction de moitié du taux d'analphabétisme et l'égalité des sexes dans l'éducation, les deux tiers des illettrés sont des femmes et près de 6 millions d'enfants d'âge scolaire - dont environ 60 % de filles - ne sont pas scolarisés, d'après les données fournies par les pays arabes eux-mêmes.
Défaillance de formation
"Les choses s'améliorent : il y avait 2 millions d'enfants non scolarisés de plus en 1999. Mais un tiers des enfants quittent encore prématurément l'école à cause de la pauvreté, de la distance par rapport au lieu de résidence, de l'insécurité ou des traditions. Ces enfants alimentent le stock d'adultes analphabètes", regrette Abdellatif Kissami, responsable de l'éducation au bureau de l'Unesco à Rabat (Maroc) et rédacteur de ce rapport.
De "grands efforts" ont été déployés par les Etats arabes, mais "avec des niveaux variés de réalisation", note M. Kissami.
Selon l'Unesco, si l'Algérie et la Tunisie montrent des résultats encourageants dans leur lutte contre l'illettrisme, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, le Soudan, le Yémen et l'Irak restent loin des objectifs. Ces six Etats font partie de l'"Initiative pour l'alphabétisation", lancée par l'Unesco en 2005 pour aider 34 pays dont le taux d'analphabétisme dépassait 50 %, ou comptant plus de 10 millions d'analphabètes.
Le déficit de savoir et de ressources humaines, la faible participation des femmes et le manque de liberté sont les principaux défis qui se posent à la région, note le rapport. Les défaillances de formation et les faibles niveaux de rémunération, la pauvreté et le manque d'infrastructures seraient à l'origine de "la médiocrité des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes dans la région".
L'Unesco pointe la nécessité de "promouvoir la participation du secteur privé en complément du secteur public" et d'"augmenter et diversifier les sources de financement des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes".
Le message a-t-il été entendu ? Alors que l'Unesco appelait les gouvernements à prendre une batterie de mesures qui font encore défaut, les représentants des Etats arabes se sont retournés, à l'issue de la conférence, vers les organisations régionales et internationales pour plaider "la mise en oeuvre d'un plan d'action d'urgence".
Défaillance de formation
"Les choses s'améliorent : il y avait 2 millions d'enfants non scolarisés de plus en 1999. Mais un tiers des enfants quittent encore prématurément l'école à cause de la pauvreté, de la distance par rapport au lieu de résidence, de l'insécurité ou des traditions. Ces enfants alimentent le stock d'adultes analphabètes", regrette Abdellatif Kissami, responsable de l'éducation au bureau de l'Unesco à Rabat (Maroc) et rédacteur de ce rapport.
De "grands efforts" ont été déployés par les Etats arabes, mais "avec des niveaux variés de réalisation", note M. Kissami.
Selon l'Unesco, si l'Algérie et la Tunisie montrent des résultats encourageants dans leur lutte contre l'illettrisme, le Maroc, la Mauritanie, l'Egypte, le Soudan, le Yémen et l'Irak restent loin des objectifs. Ces six Etats font partie de l'"Initiative pour l'alphabétisation", lancée par l'Unesco en 2005 pour aider 34 pays dont le taux d'analphabétisme dépassait 50 %, ou comptant plus de 10 millions d'analphabètes.
Le déficit de savoir et de ressources humaines, la faible participation des femmes et le manque de liberté sont les principaux défis qui se posent à la région, note le rapport. Les défaillances de formation et les faibles niveaux de rémunération, la pauvreté et le manque d'infrastructures seraient à l'origine de "la médiocrité des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes dans la région".
L'Unesco pointe la nécessité de "promouvoir la participation du secteur privé en complément du secteur public" et d'"augmenter et diversifier les sources de financement des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes".
Le message a-t-il été entendu ? Alors que l'Unesco appelait les gouvernements à prendre une batterie de mesures qui font encore défaut, les représentants des Etats arabes se sont retournés, à l'issue de la conférence, vers les organisations régionales et internationales pour plaider "la mise en oeuvre d'un plan d'action d'urgence".