Le représentant de la Commission européenne à Tunis, Massino Mina, a déclaré qu'un réseau de transport efficace est la condition indispensable à la croissance économique et à l'intégration dans l'espace méditerranéen.
M. Mina a souligné que le Plan d'Action pour les Transports Régionaux 2007-2013 (PATR), approuvé lors de la conférence ministérielle Euro-Med à Marrakech, vise à intensifier la coopération au sein de la région méditerranéenne.
"Le PATR vise à mettre en place un réseau de transport euro-méditerranéen intégré pour améliorer l'efficacité des ports et stimuler les réformes en matière de règles de sécurité, en utilisant les outils technologiques modernes", a-t-il précisé.
Ce responsable européen a par ailleurs encouragé la Tunisie à poursuivre son projet pilote d'autoroute maritime (l'axe Radès/Gênes et Radès/Marseilles).
Jalel Zerba, le président de l'Union des Chefs d'Entreprises Méditerranéens, a appelé à l'optimisation des opportunités économiques des Etats de la rive sud de la Méditerranée et à la poursuite d'une plus forte intégration économique, en particulier par le biais du renforcement des exportations et du tourisme.
L'an dernier, la Tunisie et le Maroc avaient inauguré une liaison de transport maritime reliant Casablanca, sur l'Atlantique, à Radès, sur la Méditerranée, conformément à l'accord sur le transport maritime adopté par les Etats du Maghreb et visant à réduire les distances et les coûts de frêt.
La liaison sera assurée par un bâtiment marocain d'une capacité de 70 conteneurs, ainsi que par 33 bateaux à moteur qui franchiront la distance entre Radès et Casablanca tous les dix jours.
Lors de la réunion du Haut Comité Conjoint tuniso-marocain, les deux pays avaient décidé de libéraliser le commerce maritime et de mettre en place de nouvelles compagnies mixtes de frêt maritime, dans le but de renforcer la compétitivité commerciale et de développer les échanges entre les pays de la région.
"Il faudra un certain temps pour que cette nouvelle route maritime stimule les échanges de marchandises entre les pays. Les importateurs des deux pays doivent modifier leur vision pour éviter d'envoyer des marchandises dans des ports étrangers avant leur arrivée à leur destination finale, comme c'est actuellement le cas. Nos exportateurs ont affaire à une rude concurrence en termes de transport et de coûts logistiques", a commenté Mostafa Khayiat, le directeur de l'Association Marocaine de Logistique.
Bien que les échanges commerciaux entre les deux pays aient été estimés à 300 millions de dollars en 2007, ce chiffre reste faible comparé au commerce avec l'Union Européenne, qui se monte à 55 milliards de dollars.
La Tunisie et le Maroc avaient signé la Déclaration d'Agadir en 2004, avec l'Egypte et la Jordanie. Les quatre pays souhaitent mettre en place une union douanière, qui conduira à terme à une zone de libre échange, à l'horizon 2012, date de lancement de la région Euro-Med.
Le gouvernement tunisien souhaite également développer son réseau de transport maritime par le biais de la modernisation des ports, et la construction d'un nouveau port à Enfidha. La Tunisie espère accroître la contribution de la flotte maritime nationale dans le trafic de frêt de 9 à 20 pour cent d'ici 2016.
Le gouvernement a également justifié ce projet au vu de l'importance des échanges commerciaux avec les pays européens et les pays du Maghreb.
Le port en eaux profondes d'Enfidha permettra d'accueillir des bateaux de 80 000 tonnes de frêt, contre 25 000 tonnes actuellement. Avec les infrastructures existantes, 50 pour cent de la flotte de transport maritime mondiale ne pourront accéder aux ports tunisiens avant 2010 du fait de l'augmentation du tonnage des bateaux.
"Le projet Enfidha a été approuvé par le gouvernement tunisien et devrait jouer un rôle majeur aux plans régional et mondial, dans la mesure où les ports actuels ne répondent plus aux besoins, en particulier pour l'accueil des navires modernes", a expliqué Abd Nebi Ben Said, le directeur central de la coordination entre les différentes agences de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN).
M. Mina a souligné que le Plan d'Action pour les Transports Régionaux 2007-2013 (PATR), approuvé lors de la conférence ministérielle Euro-Med à Marrakech, vise à intensifier la coopération au sein de la région méditerranéenne.
"Le PATR vise à mettre en place un réseau de transport euro-méditerranéen intégré pour améliorer l'efficacité des ports et stimuler les réformes en matière de règles de sécurité, en utilisant les outils technologiques modernes", a-t-il précisé.
Ce responsable européen a par ailleurs encouragé la Tunisie à poursuivre son projet pilote d'autoroute maritime (l'axe Radès/Gênes et Radès/Marseilles).
Jalel Zerba, le président de l'Union des Chefs d'Entreprises Méditerranéens, a appelé à l'optimisation des opportunités économiques des Etats de la rive sud de la Méditerranée et à la poursuite d'une plus forte intégration économique, en particulier par le biais du renforcement des exportations et du tourisme.
L'an dernier, la Tunisie et le Maroc avaient inauguré une liaison de transport maritime reliant Casablanca, sur l'Atlantique, à Radès, sur la Méditerranée, conformément à l'accord sur le transport maritime adopté par les Etats du Maghreb et visant à réduire les distances et les coûts de frêt.
La liaison sera assurée par un bâtiment marocain d'une capacité de 70 conteneurs, ainsi que par 33 bateaux à moteur qui franchiront la distance entre Radès et Casablanca tous les dix jours.
Lors de la réunion du Haut Comité Conjoint tuniso-marocain, les deux pays avaient décidé de libéraliser le commerce maritime et de mettre en place de nouvelles compagnies mixtes de frêt maritime, dans le but de renforcer la compétitivité commerciale et de développer les échanges entre les pays de la région.
"Il faudra un certain temps pour que cette nouvelle route maritime stimule les échanges de marchandises entre les pays. Les importateurs des deux pays doivent modifier leur vision pour éviter d'envoyer des marchandises dans des ports étrangers avant leur arrivée à leur destination finale, comme c'est actuellement le cas. Nos exportateurs ont affaire à une rude concurrence en termes de transport et de coûts logistiques", a commenté Mostafa Khayiat, le directeur de l'Association Marocaine de Logistique.
Bien que les échanges commerciaux entre les deux pays aient été estimés à 300 millions de dollars en 2007, ce chiffre reste faible comparé au commerce avec l'Union Européenne, qui se monte à 55 milliards de dollars.
La Tunisie et le Maroc avaient signé la Déclaration d'Agadir en 2004, avec l'Egypte et la Jordanie. Les quatre pays souhaitent mettre en place une union douanière, qui conduira à terme à une zone de libre échange, à l'horizon 2012, date de lancement de la région Euro-Med.
Le gouvernement tunisien souhaite également développer son réseau de transport maritime par le biais de la modernisation des ports, et la construction d'un nouveau port à Enfidha. La Tunisie espère accroître la contribution de la flotte maritime nationale dans le trafic de frêt de 9 à 20 pour cent d'ici 2016.
Le gouvernement a également justifié ce projet au vu de l'importance des échanges commerciaux avec les pays européens et les pays du Maghreb.
Le port en eaux profondes d'Enfidha permettra d'accueillir des bateaux de 80 000 tonnes de frêt, contre 25 000 tonnes actuellement. Avec les infrastructures existantes, 50 pour cent de la flotte de transport maritime mondiale ne pourront accéder aux ports tunisiens avant 2010 du fait de l'augmentation du tonnage des bateaux.
"Le projet Enfidha a été approuvé par le gouvernement tunisien et devrait jouer un rôle majeur aux plans régional et mondial, dans la mesure où les ports actuels ne répondent plus aux besoins, en particulier pour l'accueil des navires modernes", a expliqué Abd Nebi Ben Said, le directeur central de la coordination entre les différentes agences de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN).