GRATUITÉ DES MUSÉES. L'accès sera gratuit à compter du 4 avril aux musées et aux monuments de l'État (par exemple le Louvre, le château de Versailles) pour les moins de 25 ans ainsi que pour les professeurs. La gratuité "ne tue pas les musées, au contraire", car les jeunes qui auront pris l'habitude d'aller au musée iront également quand ils seront adultes, affirme le chef de l'État.
HISTOIRE. Un "musée de l'Histoire de France" installé dans "un lieu symbolique" qui reste à choisir, avec un dépôt d'oeuvres attitré, va être créé pour "renforcer l'identité" du pays. "On n'a aucun grand musée digne de ce nom" pour illustrer l'histoire du pays, déplore le Président, précisant qu'il pourrait s'agir d'une "fédération" de musées, qui travailleraient en réseau.
PATRIMOINE. Le patrimoine bénéficiera de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de la présidence de Nicolas Sarkozy. Trois priorités ont été dégagées par l'Élysée : "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".
CRÉATION ARTISTIQUE. Un "conseil pour la création artistique" va être créé. Il sera présidé par le chef de l'État et la ministre de la Culture Christine Albanel, et animé par le producteur de cinéma Marin Karmitz. Il s'agit de soutenir la création et de "recentrer les aides sur l'excellence artistique", car "notre politique souffre d'un empilement de subventions".
ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES. Nicolas Sarkozy annonce la signature de partenariats entre toutes les écoles, de la maternelle à l'université, et les établissements culturels de France pour développer l'enseignement artistique et culturel.
SPECTACLE VIVANT. Le Président appelle de ses voeux "une véritable réforme" du spectacle vivant. Il a déclaré son "attachement au régime spécifique de l'intermittence", qui doit être "réservé aux situations pour lesquelles il est réellement légitime". Les crédits 2009 pour le spectacle vivant qui avaient été mis en réserve vont être dégelés. Cette levée de la mise en réserve signifie la fin du gel de précaution frappant 5 % des crédits 2009.
ARCHITECTURE - URBANISME. "On est allés trop loin dans les règles, dans les cahiers des charges, dans les interdictions de tous les côtés", estime le chef de l'État, qui a rendu, toutefois, un hommage appuyé au président Mitterrand, qui "a parfaitement bien fait de mettre la pyramide de Pei, quel courage, quelle ambition, au coeur du Louvre". "Un pays qui reste jeune, c'est un pays qui doit oser des gestes architecturaux. Il faut que nous (les) encouragions, y compris en allégeant un peu le droit de l'urbanisme qui est devenu parfaitement abscons."
GRAND PARIS. "Paris ne peut pas être réduit simplement à la Nuit Blanche, à la plage sur la Seine (NDRL : Paris-Plage)", estime le chef de l'État, visant deux manifestations phares du maire socialiste de la capitale Bertrand Delanoë. "On a envie d'un peu d'ambition, de grands projets (...). On ne peut pas simplement être dans une gestion un peu au jour le jour", dénonce-t-il avant de juger "accablant" le débat sur les tours. Nicolas Sarkozy défend également le lancement de la grande consultation internationale d'architectes chargés de plancher sur le "Grand Paris".
POLÉMIQUE. Le président de la République prend la défense de deux projets culturels qui ont fait polémique : l'installation d'une annexe du Louvre à Abou Dhabi, "une affaire essentielle, la possibilité de marier islam et modernité, islam et ouverture", et la récente exposition Jeff Koons au château de Versailles.
HISTOIRE. Un "musée de l'Histoire de France" installé dans "un lieu symbolique" qui reste à choisir, avec un dépôt d'oeuvres attitré, va être créé pour "renforcer l'identité" du pays. "On n'a aucun grand musée digne de ce nom" pour illustrer l'histoire du pays, déplore le Président, précisant qu'il pourrait s'agir d'une "fédération" de musées, qui travailleraient en réseau.
PATRIMOINE. Le patrimoine bénéficiera de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de la présidence de Nicolas Sarkozy. Trois priorités ont été dégagées par l'Élysée : "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".
CRÉATION ARTISTIQUE. Un "conseil pour la création artistique" va être créé. Il sera présidé par le chef de l'État et la ministre de la Culture Christine Albanel, et animé par le producteur de cinéma Marin Karmitz. Il s'agit de soutenir la création et de "recentrer les aides sur l'excellence artistique", car "notre politique souffre d'un empilement de subventions".
ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES. Nicolas Sarkozy annonce la signature de partenariats entre toutes les écoles, de la maternelle à l'université, et les établissements culturels de France pour développer l'enseignement artistique et culturel.
SPECTACLE VIVANT. Le Président appelle de ses voeux "une véritable réforme" du spectacle vivant. Il a déclaré son "attachement au régime spécifique de l'intermittence", qui doit être "réservé aux situations pour lesquelles il est réellement légitime". Les crédits 2009 pour le spectacle vivant qui avaient été mis en réserve vont être dégelés. Cette levée de la mise en réserve signifie la fin du gel de précaution frappant 5 % des crédits 2009.
ARCHITECTURE - URBANISME. "On est allés trop loin dans les règles, dans les cahiers des charges, dans les interdictions de tous les côtés", estime le chef de l'État, qui a rendu, toutefois, un hommage appuyé au président Mitterrand, qui "a parfaitement bien fait de mettre la pyramide de Pei, quel courage, quelle ambition, au coeur du Louvre". "Un pays qui reste jeune, c'est un pays qui doit oser des gestes architecturaux. Il faut que nous (les) encouragions, y compris en allégeant un peu le droit de l'urbanisme qui est devenu parfaitement abscons."
GRAND PARIS. "Paris ne peut pas être réduit simplement à la Nuit Blanche, à la plage sur la Seine (NDRL : Paris-Plage)", estime le chef de l'État, visant deux manifestations phares du maire socialiste de la capitale Bertrand Delanoë. "On a envie d'un peu d'ambition, de grands projets (...). On ne peut pas simplement être dans une gestion un peu au jour le jour", dénonce-t-il avant de juger "accablant" le débat sur les tours. Nicolas Sarkozy défend également le lancement de la grande consultation internationale d'architectes chargés de plancher sur le "Grand Paris".
POLÉMIQUE. Le président de la République prend la défense de deux projets culturels qui ont fait polémique : l'installation d'une annexe du Louvre à Abou Dhabi, "une affaire essentielle, la possibilité de marier islam et modernité, islam et ouverture", et la récente exposition Jeff Koons au château de Versailles.