Samedi, le pape François rencontrera des réfugiés en Jordanie, première étape de son voyage en Terre Sainte, où sont accueillis quelque 600.000 personnes ayant dû fuir leurs foyers.
"Le pape devrait se rendre en Syrie qui a désespérément besoin de paix", estime Norma, originaire de Maaloula, une localité au nord de Damas, autrefois un important site de pèlerinage chrétien, emportée dans le conflit en raison de sa situation stratégique, sur une route reliant Damas au Liban.
"Il doit constater la situation des chrétiens en Syrie. Il doit voir ce que le terrorisme leur a fait à eux et à leur patrimoine", ajoute cette femme de 30 ans, des larmes coulant derrière ses lunettes noires.
Les chrétiens représentent environ 10% de la population syrienne, et nombre d'entre eux ont pris le parti du président Bachar al-Assad par crainte de l'islamisme prôné par certains groupes rebelles.
"Sous le régime de Bachar al-Assad et de son père Hafez al-Assad, il n'y avait pas de bain de sang, de destructions, et de déplacements" de population, ajoute la jeune femme qui a fui Maaloula en septembre.
"Maintenant les chrétiens syriens sont en danger", ajoute-t-elle.
En septembre, le patriarche syrien de l'église catholique melkite Grégoire III Laham avait estimé à quelque 450.000 le nombre de chrétiens syriens ayant dû fuir en raison du conflit qui dure depuis trois ans.
- 'Persécution religieuse' -
"Nous voulons que le pape attire l'attention sur la souffrance et l'agonie des Syriens", déclare Roula Hajjar, une chrétienne de 26 ans qui a quitté Alep, dans le nord de la Syrie, il y a sept mois.
Les chrétiens jordaniens -catholiques et orthodoxes- représentent environ 250.000 personnes sur un total de sept millions d'habitants. La visite du pape permettra de donner du royaume l'image d'une oasis de paix dans une région marquée par le "sang, les guerres et la répression", a estimé le Premier ministre jordanien Abdallah Nsour.
"La visite du pape représentera un soutien pour les chrétiens de toute la région", estime le père Rifat Bader, directeur général du Centre catholique d'études et des médias et porte-parole pour la visite papale en Jordanie.
"Les chrétiens de la région sont menacés depuis la guerre en Irak en 2003", assure-t-il, affirmant que "deux millions de chrétiens ont quitté le Moyen-Orient" au cours des 10 dernières années fuyant les "violences et la persécution religieuse".
- Le pape 'ne fait pas assez' -
Au cours de sa visite éclair en Jordanie, le pape François rencontrera le roi Abdallah II et célébrera une messe dans le principale stade de la capitale, avant de se rendre à Wadi al-Kharrar, ou Béthanie, dans la vallée du Jourdain, connu comme étant le site du baptême de Jésus-Christ.
"Les chrétiens syriens sont sans défense. Ils ont fui leur pays qu'ils aiment à cause du terrorisme rampant", déclare Samer, originaire du nord-est de la Syrie, qui accueillera le pape dans le stade avec d'autres jeunes.
"Nous espérons qu'il entendra notre message" pour la paix en Syrie, explique l'alépin Jaber, 32 ans, qui se prépare à partir en France rejoindre ses frères.
Mais certains sont plus critiques et jugent que le pape n'en fait pas assez pour les chrétiens.
"Le pape et les responsables religieux chrétiens (...) ne font pas assez pour défendre leurs droits et les protéger", juge Nadi Daoud, 59 ans, un copte égyptien qui était restaurateur en Syrie et attend devant une église d'Amman de recevoir un bon d'aide de la part d'une association caritative.
"Ils doivent exercer une forte pression pour mettre fin à ce qui se passe en Syrie. Nous voulons que les les chrétiens puissent vivre ne paix", ajoute-t-il.
"Le pape devrait se rendre en Syrie qui a désespérément besoin de paix", estime Norma, originaire de Maaloula, une localité au nord de Damas, autrefois un important site de pèlerinage chrétien, emportée dans le conflit en raison de sa situation stratégique, sur une route reliant Damas au Liban.
"Il doit constater la situation des chrétiens en Syrie. Il doit voir ce que le terrorisme leur a fait à eux et à leur patrimoine", ajoute cette femme de 30 ans, des larmes coulant derrière ses lunettes noires.
Les chrétiens représentent environ 10% de la population syrienne, et nombre d'entre eux ont pris le parti du président Bachar al-Assad par crainte de l'islamisme prôné par certains groupes rebelles.
"Sous le régime de Bachar al-Assad et de son père Hafez al-Assad, il n'y avait pas de bain de sang, de destructions, et de déplacements" de population, ajoute la jeune femme qui a fui Maaloula en septembre.
"Maintenant les chrétiens syriens sont en danger", ajoute-t-elle.
En septembre, le patriarche syrien de l'église catholique melkite Grégoire III Laham avait estimé à quelque 450.000 le nombre de chrétiens syriens ayant dû fuir en raison du conflit qui dure depuis trois ans.
- 'Persécution religieuse' -
"Nous voulons que le pape attire l'attention sur la souffrance et l'agonie des Syriens", déclare Roula Hajjar, une chrétienne de 26 ans qui a quitté Alep, dans le nord de la Syrie, il y a sept mois.
Les chrétiens jordaniens -catholiques et orthodoxes- représentent environ 250.000 personnes sur un total de sept millions d'habitants. La visite du pape permettra de donner du royaume l'image d'une oasis de paix dans une région marquée par le "sang, les guerres et la répression", a estimé le Premier ministre jordanien Abdallah Nsour.
"La visite du pape représentera un soutien pour les chrétiens de toute la région", estime le père Rifat Bader, directeur général du Centre catholique d'études et des médias et porte-parole pour la visite papale en Jordanie.
"Les chrétiens de la région sont menacés depuis la guerre en Irak en 2003", assure-t-il, affirmant que "deux millions de chrétiens ont quitté le Moyen-Orient" au cours des 10 dernières années fuyant les "violences et la persécution religieuse".
- Le pape 'ne fait pas assez' -
Au cours de sa visite éclair en Jordanie, le pape François rencontrera le roi Abdallah II et célébrera une messe dans le principale stade de la capitale, avant de se rendre à Wadi al-Kharrar, ou Béthanie, dans la vallée du Jourdain, connu comme étant le site du baptême de Jésus-Christ.
"Les chrétiens syriens sont sans défense. Ils ont fui leur pays qu'ils aiment à cause du terrorisme rampant", déclare Samer, originaire du nord-est de la Syrie, qui accueillera le pape dans le stade avec d'autres jeunes.
"Nous espérons qu'il entendra notre message" pour la paix en Syrie, explique l'alépin Jaber, 32 ans, qui se prépare à partir en France rejoindre ses frères.
Mais certains sont plus critiques et jugent que le pape n'en fait pas assez pour les chrétiens.
"Le pape et les responsables religieux chrétiens (...) ne font pas assez pour défendre leurs droits et les protéger", juge Nadi Daoud, 59 ans, un copte égyptien qui était restaurateur en Syrie et attend devant une église d'Amman de recevoir un bon d'aide de la part d'une association caritative.
"Ils doivent exercer une forte pression pour mettre fin à ce qui se passe en Syrie. Nous voulons que les les chrétiens puissent vivre ne paix", ajoute-t-il.