
James Cameron
L'auteur du film de science-fiction en 3D "Avatar", perçu comme une allégorie de la lutte entre les défenseurs de la nature et les industriels pollueurs, a visité pendant trois jours d'immenses territoires de l'Alberta défigurés par l'exploitation de sables bitumineux à ciel ouvert.
"Nous avons besoin d'une solution constructive", a-t-il dit lors d'une conférence de presse retransmise en direct par les télévisions canadiennes, depuis Edmonton.
"Ce sera une malédiction, si cela n'est pas géré correctement. Cela peut être aussi un grand don pour le Canada et pour l'Alberta, si c'est géré correctement", a dit le cinéaste canadien.
"Ce sont des ressources extraordinaires et je comprends parfaitement pourquoi tous galopent vers elles et veulent les exploiter le plus rapidement possible, parce que c'est la plus grande réserve de brut après l'Arabie Saoudite. Dans un avenir manquant d'énergie, c'est un atout qui changera réellement la situation du Canada", a-t-il ajouté.
L'importante organisation écologiste Sierra Club a rapporté que le réalisateur de Titanic a auparavant estimé que, pour s'assurer un "avenir sain", l'humanité devait "décrocher du pétrole aussi vite que possible", et a appelé le président Barack Obama à ne pas approuver un projet d'oléoduc devant transporter le produit des sables bitumineux vers les Etats-Unis.
"Plutô t que permettre à TransCanada de construire l'oléoduc Keystone XL à travers six Etats, M. Obama devrait soutenir des investissements qui nous font avancer énergiquement vers un nouvel avenir énergétique", a poursuivi M. Cameron, cité dans un communiqué de Sierra Club.
Lors de la conférence de presse, plusieurs chefs autochtones ont affirmé que le développement des mines avait un impact sur leur santé et lésait leurs droits de chasse, de pêche et de cueillette. Le chef de la Première nation Cri du lac Beaver, Alphonse Lehman, a appelé à la collecte de fonds, disant que pour combattre le gouvernement canadien en justice 15 millions de dollars et 50 avocats étaient nécessaires.
James Cameron a demandé que les Amérindiens soient écoutés et leur a apporté son soutien. Les autochtones vivant sur les bords de la rivière Athabasca "ont peur de boire son eau, de manger les poissons et de laisser les enfants se baigner", a-t-il raconté.
Rappelant sa propre enfance et ses baignades dans les rivières canadiennes, il a dit que ce contact avec l'eau l'avait conduit à explorer les océans. "Je ne peux pas imaginer ma mère me disant que je n'ai pas le droit de nager dans une rivière", a-t-il ajouté.
"Nous avons besoin d'une solution constructive", a-t-il dit lors d'une conférence de presse retransmise en direct par les télévisions canadiennes, depuis Edmonton.
"Ce sera une malédiction, si cela n'est pas géré correctement. Cela peut être aussi un grand don pour le Canada et pour l'Alberta, si c'est géré correctement", a dit le cinéaste canadien.
"Ce sont des ressources extraordinaires et je comprends parfaitement pourquoi tous galopent vers elles et veulent les exploiter le plus rapidement possible, parce que c'est la plus grande réserve de brut après l'Arabie Saoudite. Dans un avenir manquant d'énergie, c'est un atout qui changera réellement la situation du Canada", a-t-il ajouté.
L'importante organisation écologiste Sierra Club a rapporté que le réalisateur de Titanic a auparavant estimé que, pour s'assurer un "avenir sain", l'humanité devait "décrocher du pétrole aussi vite que possible", et a appelé le président Barack Obama à ne pas approuver un projet d'oléoduc devant transporter le produit des sables bitumineux vers les Etats-Unis.
"Plutô t que permettre à TransCanada de construire l'oléoduc Keystone XL à travers six Etats, M. Obama devrait soutenir des investissements qui nous font avancer énergiquement vers un nouvel avenir énergétique", a poursuivi M. Cameron, cité dans un communiqué de Sierra Club.
Lors de la conférence de presse, plusieurs chefs autochtones ont affirmé que le développement des mines avait un impact sur leur santé et lésait leurs droits de chasse, de pêche et de cueillette. Le chef de la Première nation Cri du lac Beaver, Alphonse Lehman, a appelé à la collecte de fonds, disant que pour combattre le gouvernement canadien en justice 15 millions de dollars et 50 avocats étaient nécessaires.
James Cameron a demandé que les Amérindiens soient écoutés et leur a apporté son soutien. Les autochtones vivant sur les bords de la rivière Athabasca "ont peur de boire son eau, de manger les poissons et de laisser les enfants se baigner", a-t-il raconté.
Rappelant sa propre enfance et ses baignades dans les rivières canadiennes, il a dit que ce contact avec l'eau l'avait conduit à explorer les océans. "Je ne peux pas imaginer ma mère me disant que je n'ai pas le droit de nager dans une rivière", a-t-il ajouté.