L'événement a pris un tour particulier cette année suite à la récente ouverture d'un corridor conçu spécialement pour permettre aux sikhs d'Inde de se rendre sans visa au mausolée où repose Gourou Nanak, situé au Pakistan à seulement 4 km de la frontière indienne.
Son ouverture samedi a été présentée comme un geste de rapprochement diplomatique entre l'Inde et le Pakistan, à couteaux tirés depuis des décennies.
Le sikhisme est une religion monothéiste qui a vu le jour au XVè siècle dans la province du Pendjab, aujourd'hui partagée entre l'Inde et le Pakistan.
Il compte environ 30 millions de fidèles dans le monde, la plupart en Inde, mais aussi des groupes importants au Canada, aux Etats-Unis et en Europe.
Jadis maîtres du Pendjab, ils ont été décrits par les colonisateurs britanniques comme une "race martiale".
Les hommes sont aisément reconnaissables à leurs turbans colorés, qui recouvrent leurs cheveux, lesquels ne doivent pas être coupés. Leur foi requiert qu'ils portent aussi en permanence un bracelet d'acier, un poignard, un sous-vêtement de coton et un peigne en bois.
Les sikhs appellent leur dieu Waheguru et le vénèrent dans des lieux de culte nommés gurdwaras. Les hommes portent le nom de "Singh", ce qui signifie lion, tandis que les femmes sont appelées "Kaur" (princesses).
Gourou Nanak est né en 1469 dans une famille hindoue de Nankana Sahib, une petite ville aujourd'hui située dans l'Est du Pakistan.
La légende veut qu'il ait affiché des signes de divinité dès son enfance. Un cobra aurait été vu penché au-dessus de sa tête non pour l'attaquer mais pour le protéger des rayons du soleil.
Plus âgé, il se mit à voyager sur de longues distances, prêchant une foi reposant sur un dieu unique et sur l'égalité entre individus. Il décèdera et sera enterré en 1569 à Kartarpur, aujourd'hui au Pakistan.
Neuf gourous se succéderont pour propager sa parole. Un livre saint, le Gourou Granth Sahib, est à présent considéré comme le 11è gourou.
Les sikhs du monde entier, en particulier ceux du sous-continent, se retrouveront pour prier, chanter et manger ensemble. Les gurdwaras accueilleront de grandes processions et de spectaculaires démonstrations de maniement de l'épée.
Parmi les principaux sites accueillant les célébrations figurera le Temple d'Or à Amritsar en Inde, l'un des principaux sanctuaires sikhs.
Au Pakistan, des milliers de fidèles sont attendus sur les sites de Kartarpur et Nankana Sahib.
Il s'agit d'un couloir spécialement conçu à l'intention des pèlerins sikhs indiens pour leur permettre de se rendre sans visa au mausolée de Gourou Nanak, situé en territoire pakistanais. Réclamé de longue date par New Delhi, il a été inauguré en grande pompe samedi.
Le site de Kartarpur n'était jusqu'ici que très difficilement accessible aux sikhs indiens, soumis comme la plupart de leurs compatriotes à des restrictions de visa en raison des tensions géopolitiques qui opposent Inde et Pakistan depuis leur indépendance de la couronne britannique en 1947.
La violente partition entre les deux pays qui avait immédiatement suivi la décolonisation s'était traduite par la plus importante migration de masse de l'Histoire et avait causé la mort d'au moins un million de personnes.
Son ouverture samedi a été présentée comme un geste de rapprochement diplomatique entre l'Inde et le Pakistan, à couteaux tirés depuis des décennies.
Le sikhisme est une religion monothéiste qui a vu le jour au XVè siècle dans la province du Pendjab, aujourd'hui partagée entre l'Inde et le Pakistan.
Il compte environ 30 millions de fidèles dans le monde, la plupart en Inde, mais aussi des groupes importants au Canada, aux Etats-Unis et en Europe.
Jadis maîtres du Pendjab, ils ont été décrits par les colonisateurs britanniques comme une "race martiale".
Les hommes sont aisément reconnaissables à leurs turbans colorés, qui recouvrent leurs cheveux, lesquels ne doivent pas être coupés. Leur foi requiert qu'ils portent aussi en permanence un bracelet d'acier, un poignard, un sous-vêtement de coton et un peigne en bois.
Les sikhs appellent leur dieu Waheguru et le vénèrent dans des lieux de culte nommés gurdwaras. Les hommes portent le nom de "Singh", ce qui signifie lion, tandis que les femmes sont appelées "Kaur" (princesses).
Gourou Nanak est né en 1469 dans une famille hindoue de Nankana Sahib, une petite ville aujourd'hui située dans l'Est du Pakistan.
La légende veut qu'il ait affiché des signes de divinité dès son enfance. Un cobra aurait été vu penché au-dessus de sa tête non pour l'attaquer mais pour le protéger des rayons du soleil.
Plus âgé, il se mit à voyager sur de longues distances, prêchant une foi reposant sur un dieu unique et sur l'égalité entre individus. Il décèdera et sera enterré en 1569 à Kartarpur, aujourd'hui au Pakistan.
Neuf gourous se succéderont pour propager sa parole. Un livre saint, le Gourou Granth Sahib, est à présent considéré comme le 11è gourou.
Les sikhs du monde entier, en particulier ceux du sous-continent, se retrouveront pour prier, chanter et manger ensemble. Les gurdwaras accueilleront de grandes processions et de spectaculaires démonstrations de maniement de l'épée.
Parmi les principaux sites accueillant les célébrations figurera le Temple d'Or à Amritsar en Inde, l'un des principaux sanctuaires sikhs.
Au Pakistan, des milliers de fidèles sont attendus sur les sites de Kartarpur et Nankana Sahib.
Il s'agit d'un couloir spécialement conçu à l'intention des pèlerins sikhs indiens pour leur permettre de se rendre sans visa au mausolée de Gourou Nanak, situé en territoire pakistanais. Réclamé de longue date par New Delhi, il a été inauguré en grande pompe samedi.
Le site de Kartarpur n'était jusqu'ici que très difficilement accessible aux sikhs indiens, soumis comme la plupart de leurs compatriotes à des restrictions de visa en raison des tensions géopolitiques qui opposent Inde et Pakistan depuis leur indépendance de la couronne britannique en 1947.
La violente partition entre les deux pays qui avait immédiatement suivi la décolonisation s'était traduite par la plus importante migration de masse de l'Histoire et avait causé la mort d'au moins un million de personnes.