L'enjeu est de taille. La téléphonie mobile, qui compte aujourd'hui 4,6 milliards de clients, devrait en compter 5 en 2010, selon l'Union internationale des télécoms (ITU).
Si les allées du Mobile World congress n'ont commencé à se remplir que lundi matin, le coup d'envoi a été donné dès dimanche soir par le sud-coréen Samsung et le nippo-suédois Sony-Ericsson.
Les deux fabricants ont chacun annoncé le lancement d'une nouvelle gamme de smartphones, un segment stratégique: alors que le marché des téléphones mobiles devrait seulement progresser de 9% en 2010, les ventes de smartphones vont elles en effet bondir de 46%, selon le cabinet d'études Gartner.
Pionnier sur ce marché, Sony-Ericsson s'est depuis laissé distancer, mais il entend bien y revenir, avec ses Xperia et Vivaz, des mobiles tactiles pour certains également dotés d'un clavier coulissant.
Numéro deux mondial derrière Nokia, avec une part de marché en 2009 d'environ 20%, Samsung, qui représente en revanche moins de 4% des ventes de smartphones, va de son côté en lancer une quinzaine cette année, dont ses premiers sous son propre système d'exploitation, Bada.
"Bada a pour objectif de nous faire entrer de façon musclée sur le segment des smartphones sur lequel nous avions été jusqu'ici un peu absents", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Illarine, de Samsung Electronics France.
Un tiers des modèles vendus cette année par le sud-coréen, qui entend tripler ses ventes sur ce segment (18 millions au lieu de 6 en 2009), seront ainsi sous son propre logiciel.
Samsung lancera également en 2010 cinq ou six smartphones sous Android, le logiciel développé par le géant de l'internet Google et utilisable gratuitement.
Présent sur toutes les lèvres l'an passé mais très peu dans les mobiles, Android prend réalité cette année, de nombreux constructeurs l'ayant choisi.
Trois des modèles de Sony-Ericsson annoncés dimanche fonctionneront ainsi sous Android. Même chose pour le smartphone du sud-coréen LG dédié au "divertissement et aux réseaux sociaux", le GT540, ou encore le nüvifone A50 de Garmin-Asus, spécialisé en géolocalisation.
Pour contrer cette montée en puissance d'Android et de l'iPhone d'Apple, l'américain Microsoft a annoncé le lancement d'une nouvelle version de son logiciel pour mobiles.
Très appréciés dans le monde de l'entreprise, les mobiles sous Windows étaient en revanche peu adaptés au grand-public, un phénomène que Microsoft entend renverser avec Windows Mobile 7 qu'il juge "complètement en rupture avec ce qu'(il) fais(ait) auparavant".
"Nous avons entièrement transformé l'interface", avec "un écran dynamique" où l'usager peut installer les icônes qu'il souhaite (réseau social favori, etc.) et qui seront automatiquement mises à jour, a expliqué à l'AFP Nicolas Petit, directeur de la division mobilité en France.
Le finlandais Nokia, qui domine ce segment avec son logiciel Symbian mais qui a également vu ses parts de marché reculer, a de son côté répliqué en annonçant un partenariat avec le fabricant de microprocesseurs américain Intel: ils développeront ensemble un logiciel commun, gratuit, pour toute une gamme d'appareils, des smartphones haut de gamme aux mini-PC.
Autre thème majeur du congrès: les applications, qui pour la première fois disposent d'un hall. Vingt-quatre opérateurs, dont China Mobile, Orange et Telefonica, ont ainsi annoncé lundi la création d'une alliance pour développer une plateforme ouverte.
Si les allées du Mobile World congress n'ont commencé à se remplir que lundi matin, le coup d'envoi a été donné dès dimanche soir par le sud-coréen Samsung et le nippo-suédois Sony-Ericsson.
Les deux fabricants ont chacun annoncé le lancement d'une nouvelle gamme de smartphones, un segment stratégique: alors que le marché des téléphones mobiles devrait seulement progresser de 9% en 2010, les ventes de smartphones vont elles en effet bondir de 46%, selon le cabinet d'études Gartner.
Pionnier sur ce marché, Sony-Ericsson s'est depuis laissé distancer, mais il entend bien y revenir, avec ses Xperia et Vivaz, des mobiles tactiles pour certains également dotés d'un clavier coulissant.
Numéro deux mondial derrière Nokia, avec une part de marché en 2009 d'environ 20%, Samsung, qui représente en revanche moins de 4% des ventes de smartphones, va de son côté en lancer une quinzaine cette année, dont ses premiers sous son propre système d'exploitation, Bada.
"Bada a pour objectif de nous faire entrer de façon musclée sur le segment des smartphones sur lequel nous avions été jusqu'ici un peu absents", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Illarine, de Samsung Electronics France.
Un tiers des modèles vendus cette année par le sud-coréen, qui entend tripler ses ventes sur ce segment (18 millions au lieu de 6 en 2009), seront ainsi sous son propre logiciel.
Samsung lancera également en 2010 cinq ou six smartphones sous Android, le logiciel développé par le géant de l'internet Google et utilisable gratuitement.
Présent sur toutes les lèvres l'an passé mais très peu dans les mobiles, Android prend réalité cette année, de nombreux constructeurs l'ayant choisi.
Trois des modèles de Sony-Ericsson annoncés dimanche fonctionneront ainsi sous Android. Même chose pour le smartphone du sud-coréen LG dédié au "divertissement et aux réseaux sociaux", le GT540, ou encore le nüvifone A50 de Garmin-Asus, spécialisé en géolocalisation.
Pour contrer cette montée en puissance d'Android et de l'iPhone d'Apple, l'américain Microsoft a annoncé le lancement d'une nouvelle version de son logiciel pour mobiles.
Très appréciés dans le monde de l'entreprise, les mobiles sous Windows étaient en revanche peu adaptés au grand-public, un phénomène que Microsoft entend renverser avec Windows Mobile 7 qu'il juge "complètement en rupture avec ce qu'(il) fais(ait) auparavant".
"Nous avons entièrement transformé l'interface", avec "un écran dynamique" où l'usager peut installer les icônes qu'il souhaite (réseau social favori, etc.) et qui seront automatiquement mises à jour, a expliqué à l'AFP Nicolas Petit, directeur de la division mobilité en France.
Le finlandais Nokia, qui domine ce segment avec son logiciel Symbian mais qui a également vu ses parts de marché reculer, a de son côté répliqué en annonçant un partenariat avec le fabricant de microprocesseurs américain Intel: ils développeront ensemble un logiciel commun, gratuit, pour toute une gamme d'appareils, des smartphones haut de gamme aux mini-PC.
Autre thème majeur du congrès: les applications, qui pour la première fois disposent d'un hall. Vingt-quatre opérateurs, dont China Mobile, Orange et Telefonica, ont ainsi annoncé lundi la création d'une alliance pour développer une plateforme ouverte.