Un commandant proche du chef des taliban pakistanais Baitullah Mehsud a affirmé que cet attentat constituait une réaction à l'offensive de l'armée dans la vallée de Swat, bastion des islamistes dans le nord-ouest du pays.
"Nous avons atteint notre cible. Nous visions cette cible depuis longtemps. C'était une réaction à l'opération de Swat", a dit par téléphone à Reuters un commandant insurgé, Hakimullah Mehsud.
Mercredi, le gouvernement avait déjà vu dans cet attentat un acte de représailles à l'offensive lancée au début du mois dans cette région frontalière de l'Afghanistan, après la capture par les activistes islamistes d'un district situé à une centaine de kilomètres de la capitale Islamabad.
Les violences liées à l'insurrection des taliban se sont considérablement accrues depuis la mi-2007 au Pakistan et visent régulièrement les forces de sécurité, des cibles gouvernementales et occidentales.
Cette recrudescence de violences, ajoutée à l'instabilité politique chronique du pays, inquiète particulièrement les Etats-Unis, dont le Pakistan est un allié important dans la lutte contre Al Qaïda et les taliban afghans.
NOUVELLES MENACES
Le gouvernement avait mis en garde la population contre la possibilité de répliques des insurgés après le lancement de l'offensive dans la vallée de Swat, où 1.100 militants et 60 soldats auraient trouvé la mort.
Fin mars, un chef taliban avait déjà revendiqué un attentat contre une école de police des faubourgs de Lahore, capitale de l'Etat du Punjab, le plus peuplé et prospère du pays, dont sont originaires et où résident de nombreux hauts fonctionnaires et responsables militaires.
La ville pourrait être à nouveau visée bientôt, de même que les autres grandes agglomérations, a prévenu le commandant taliban Hakimullah Mehsud.
"Nous voulons que les populations de Lahore, Rawalpindi, Islamabad et Multan quittent ces villes car nous projetons des attaques d'envergure contre les installations gouvernementales dans les jours et les mois à venir", a-t-il dit à Reuters.
Après l'attentat de mercredi, le ministre de l'Intérieur Rehman Malik avait toutefois affirmé que les taliban étaient à bout de forces et commençaient à perdre espoir.
Cette attaque, qui a vu deux hommes sortir d'une voiture et ouvrir le feu avant de faire exploser le véhicule, a été menée dans un quartier de haute sécurité de la deuxième ville pakistanaise, qui abrite notamment le quartier général de la police.
Un bâtiment des services de secours a été détruit dans l'explosion et le bureau de l'agence Inter-services du renseignement (ISI) a subi d'importants dégâts.
Des responsables de la sécurité ont affirmé que l'ISI était la cible principale de l'attaque. Deux officiers de cette agence et six de ses employés ont été tués.
Lahore est la capitale de l'Etat du Punjab, le plus peuplé et le plus prospère du Pakistan, et de nombreux bureaucrates et responsables militaires en sont originaires ou y résident.
La ville a été le théâtre de nombreux attentats à la bombe au cours des deux dernières années, mais elle demeurait, jusqu'à ce que les islamistes y mènent deux violentes attaques en mars dernier, plus sûre que le reste du pays.
"Nous avons atteint notre cible. Nous visions cette cible depuis longtemps. C'était une réaction à l'opération de Swat", a dit par téléphone à Reuters un commandant insurgé, Hakimullah Mehsud.
Mercredi, le gouvernement avait déjà vu dans cet attentat un acte de représailles à l'offensive lancée au début du mois dans cette région frontalière de l'Afghanistan, après la capture par les activistes islamistes d'un district situé à une centaine de kilomètres de la capitale Islamabad.
Les violences liées à l'insurrection des taliban se sont considérablement accrues depuis la mi-2007 au Pakistan et visent régulièrement les forces de sécurité, des cibles gouvernementales et occidentales.
Cette recrudescence de violences, ajoutée à l'instabilité politique chronique du pays, inquiète particulièrement les Etats-Unis, dont le Pakistan est un allié important dans la lutte contre Al Qaïda et les taliban afghans.
NOUVELLES MENACES
Le gouvernement avait mis en garde la population contre la possibilité de répliques des insurgés après le lancement de l'offensive dans la vallée de Swat, où 1.100 militants et 60 soldats auraient trouvé la mort.
Fin mars, un chef taliban avait déjà revendiqué un attentat contre une école de police des faubourgs de Lahore, capitale de l'Etat du Punjab, le plus peuplé et prospère du pays, dont sont originaires et où résident de nombreux hauts fonctionnaires et responsables militaires.
La ville pourrait être à nouveau visée bientôt, de même que les autres grandes agglomérations, a prévenu le commandant taliban Hakimullah Mehsud.
"Nous voulons que les populations de Lahore, Rawalpindi, Islamabad et Multan quittent ces villes car nous projetons des attaques d'envergure contre les installations gouvernementales dans les jours et les mois à venir", a-t-il dit à Reuters.
Après l'attentat de mercredi, le ministre de l'Intérieur Rehman Malik avait toutefois affirmé que les taliban étaient à bout de forces et commençaient à perdre espoir.
Cette attaque, qui a vu deux hommes sortir d'une voiture et ouvrir le feu avant de faire exploser le véhicule, a été menée dans un quartier de haute sécurité de la deuxième ville pakistanaise, qui abrite notamment le quartier général de la police.
Un bâtiment des services de secours a été détruit dans l'explosion et le bureau de l'agence Inter-services du renseignement (ISI) a subi d'importants dégâts.
Des responsables de la sécurité ont affirmé que l'ISI était la cible principale de l'attaque. Deux officiers de cette agence et six de ses employés ont été tués.
Lahore est la capitale de l'Etat du Punjab, le plus peuplé et le plus prospère du Pakistan, et de nombreux bureaucrates et responsables militaires en sont originaires ou y résident.
La ville a été le théâtre de nombreux attentats à la bombe au cours des deux dernières années, mais elle demeurait, jusqu'à ce que les islamistes y mènent deux violentes attaques en mars dernier, plus sûre que le reste du pays.