A en entendre parler dans les couloirs de ce 8ème sommet Africités, la choses semblent relever du fantasme. Mais c'est sans compter sur la résolution affichée, les actions concrètes amorcées à Marrakech, capitale africaine cette semaine des collectivités territoriales, ainsi que les expériences continentales réussies présentées à cette occasion.
Urbanisation réinventée, territorialisation des ODD, les TIC de plus en plus généralisées et des villes de plus en plus connectées. Les villes intelligentes en Afrique ne seraient-elles pas une simple question de temps ?. Des indicateurs sont plutôt encourageants. Dans des pays comme le Maroc, des avancées majeures ont été accomplies, notamment en termes d'adoption d'approches intégrées dans le domaine de la planification urbaine.
Cette question a occupé une place de choix dans les débats de la ville ocre, qui réunit d'ailleurs quelque 3.000 élus et présidents de collectivités territoriales d'Afrique. Ces derniers ont appelé d'une seule voie à des villes vertes, intelligentes et dotées des structures à même de garantir la dignité et l'épanouissement du citoyen africain
La ville intelligente, qui est définit par l'Union internationale des télécommunications comme une ville innovante qui utilise les TIC et d'autres moyens pour améliorer la qualité de vie, l’efficacité des opérations et des services urbains et la compétitivité, est un concept relativement récent en Afrique, notamment subsaharienne, la prise de conscience, pour le moins, est déjà de mise.
Si le chemin vers le progrès ne peut être l'objet de raccourcis, des villes africaines ont bel et bien fait preuve d'audace pour aller chercher des solutions, non pas copiées de l'étranger, mais taillées sur mesures sur les besoins de leur population. Le concept du porte-monnaie électronique, M-pesa, apparu à Nairobi avant de s'exporter au monde entier, donne matière à méditer.
Or, les collectivités territoriales sont appelées à garantir les conditions de base pour que l'infra-structure intelligente apporte une véritable valeur ajoutée, à commencer par une politique urbaine innovante, une qualification adéquate des ressources humaines et une approche évolutive visant la durabilité des ressources technologiques.
Près de six ans après l'adoption à Kigali du concept Smart Africa, les prochaines années seront celles du développement de l’Afrique par les TIC. Dans un pays comme le Rwanda, une grande partie des services administratifs sont mis en ligne, une expérience qui aura réduit significativement la bureaucratie et les taux de corruption, renforçant au passage l'efficacité des services publics.
Le sommet de Marrakech a permis de nouer plusieurs partenariats panafricaines et internationales qui sont de nature à généraliser de telles expériences à d'autres pays, le but étant de réunir tous les ingrédients d'une émergence et d'un développement durable qui fait table rase de l'approche traditionnelle de développement.
Jeudi, l'organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique (CGLUA) et la Task Force Ville Durable du Mouvement des entreprises de France (MEDEF International) ont conclu un accord visant l'accompagnement des collectivités locales africaines dans leur réponse aux enjeux du développement durable des territoires, à travers des partenaires techniques et financiers du développement.
De Casablanca à Luanda, de Praia à Kigali et du Caire à Abidjan, des initiatives augurent d'un devenir meilleur pour les villes d'Afrique, un continent considéré comme l'avenir de la croissance mondiale. Si la transition vers des villes intelligentes bat son plein en Afrique, une partie de la solution résident l'acception d'une démarche délicate et d'une entreprise de longue haleine. Car, l'Afrique demeure confrontée à des défis de taille: la faible pénétration d'Internet, son coût, l’accès limité à l’électricité et le manque d’infrastructures préalables, outre l'instabilité politique défavorable aux investissements étrangers.
Les IDE jouent en effet un rôle majeur dans la promotion des villes intelligentes en ce que ces dernières ne sont pas seulement par leur technologie, mais aussi par sa capacité à attirer des investissements étrangers. Ces investissements doivent par la suite être canalisés vers des secteurs à forte valeur ajoutée: énergies renouvelables, infrastructures intelligentes et durables, TIC....
En définitive, le Sommet de Marrakech s'impose comme une étape phare du processus de modernisation des villes africaines ne serait ce que par la qualité des démarches et des partenariats noués en faveur d'une transition vers des villes et collectivités locales et régionales vertes, durables offrant le cadre propice à l’épanouissement du citoyen africain.
Urbanisation réinventée, territorialisation des ODD, les TIC de plus en plus généralisées et des villes de plus en plus connectées. Les villes intelligentes en Afrique ne seraient-elles pas une simple question de temps ?. Des indicateurs sont plutôt encourageants. Dans des pays comme le Maroc, des avancées majeures ont été accomplies, notamment en termes d'adoption d'approches intégrées dans le domaine de la planification urbaine.
Cette question a occupé une place de choix dans les débats de la ville ocre, qui réunit d'ailleurs quelque 3.000 élus et présidents de collectivités territoriales d'Afrique. Ces derniers ont appelé d'une seule voie à des villes vertes, intelligentes et dotées des structures à même de garantir la dignité et l'épanouissement du citoyen africain
La ville intelligente, qui est définit par l'Union internationale des télécommunications comme une ville innovante qui utilise les TIC et d'autres moyens pour améliorer la qualité de vie, l’efficacité des opérations et des services urbains et la compétitivité, est un concept relativement récent en Afrique, notamment subsaharienne, la prise de conscience, pour le moins, est déjà de mise.
Si le chemin vers le progrès ne peut être l'objet de raccourcis, des villes africaines ont bel et bien fait preuve d'audace pour aller chercher des solutions, non pas copiées de l'étranger, mais taillées sur mesures sur les besoins de leur population. Le concept du porte-monnaie électronique, M-pesa, apparu à Nairobi avant de s'exporter au monde entier, donne matière à méditer.
Or, les collectivités territoriales sont appelées à garantir les conditions de base pour que l'infra-structure intelligente apporte une véritable valeur ajoutée, à commencer par une politique urbaine innovante, une qualification adéquate des ressources humaines et une approche évolutive visant la durabilité des ressources technologiques.
Près de six ans après l'adoption à Kigali du concept Smart Africa, les prochaines années seront celles du développement de l’Afrique par les TIC. Dans un pays comme le Rwanda, une grande partie des services administratifs sont mis en ligne, une expérience qui aura réduit significativement la bureaucratie et les taux de corruption, renforçant au passage l'efficacité des services publics.
Le sommet de Marrakech a permis de nouer plusieurs partenariats panafricaines et internationales qui sont de nature à généraliser de telles expériences à d'autres pays, le but étant de réunir tous les ingrédients d'une émergence et d'un développement durable qui fait table rase de l'approche traditionnelle de développement.
Jeudi, l'organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique (CGLUA) et la Task Force Ville Durable du Mouvement des entreprises de France (MEDEF International) ont conclu un accord visant l'accompagnement des collectivités locales africaines dans leur réponse aux enjeux du développement durable des territoires, à travers des partenaires techniques et financiers du développement.
De Casablanca à Luanda, de Praia à Kigali et du Caire à Abidjan, des initiatives augurent d'un devenir meilleur pour les villes d'Afrique, un continent considéré comme l'avenir de la croissance mondiale. Si la transition vers des villes intelligentes bat son plein en Afrique, une partie de la solution résident l'acception d'une démarche délicate et d'une entreprise de longue haleine. Car, l'Afrique demeure confrontée à des défis de taille: la faible pénétration d'Internet, son coût, l’accès limité à l’électricité et le manque d’infrastructures préalables, outre l'instabilité politique défavorable aux investissements étrangers.
Les IDE jouent en effet un rôle majeur dans la promotion des villes intelligentes en ce que ces dernières ne sont pas seulement par leur technologie, mais aussi par sa capacité à attirer des investissements étrangers. Ces investissements doivent par la suite être canalisés vers des secteurs à forte valeur ajoutée: énergies renouvelables, infrastructures intelligentes et durables, TIC....
En définitive, le Sommet de Marrakech s'impose comme une étape phare du processus de modernisation des villes africaines ne serait ce que par la qualité des démarches et des partenariats noués en faveur d'une transition vers des villes et collectivités locales et régionales vertes, durables offrant le cadre propice à l’épanouissement du citoyen africain.