Maesaiah Thabane, 43 ans, a été inculpée en février pour sa participation à l'assassinat en 2017 de Lipolelo Thabane, la première femme de l'ancien chef du gouvernement Thomas Thabane (2017-2020).
Quelques semaines après le crime, elle avait épousé Thomas Thabane.
La semaine dernière, la Cour d'appel du Lesotho a annulé les mesures controversées de contrôle judiciaire dont elle bénéficiait.
"La décision de la Haute Cour de vous accorder la liberté conditionnelle a été annulée par la Cour d'appel", lui a rappelé mercredi le juge Thamae Thamae à Maseru. "Vous resterez au centre pénitentiaire. Vous êtes de nouveau convoquée le 16 juin 2020".
Maesaiah Thabane, vêtue d'un survêtement, d'un manteau marron et de baskets, a simplement répondu au magistrat: "oui, je comprends".
Mme Thabane avait déjà passé quelques heures en prison en début d'année avant d'obtenir sa libération conditionnelle en échange du paiement d'une caution de 1.000 maloti (environ 50 euros).
Après l'annulation des mesures de contrôle judiciaire dont bénéficiait Maesaiah Thabane, la police n'avait pas pu immédiatement procéder à son arrestation car elle se trouvait en Afrique du Sud voisine avec son époux venu s'y faire soigner.
Elle a été arrêtée à son retour dans son pays.
Le meurtre de Lipolelo Thabane, une affaire aux multiples rebondissements, a plongé le Lesotho dans une grave crise politique. Elle a conduit à la démission le 19 mai de Thomas Thabane, 80 ans, lâché par la coalition qui soutenait son gouvernement depuis trois ans.
Lors d'un entretien accordé à l'AFP en mai, Thomas Thabane avait proclamé l'innocence de sa femme. "Toute cette boue remuée pour essayer de l'impliquer, franchement ça ne marche pas", avait-il déclaré.
Lui-même mis en cause dans le dossier, il avait nié toute responsabilité. "Je n'ai tué personne, certainement pas ma femme", s'était-il indigné auprès de l'AFP.
Thomas Thabane reste sous la menace d'une inculpation.
Quelques semaines après le crime, elle avait épousé Thomas Thabane.
La semaine dernière, la Cour d'appel du Lesotho a annulé les mesures controversées de contrôle judiciaire dont elle bénéficiait.
"La décision de la Haute Cour de vous accorder la liberté conditionnelle a été annulée par la Cour d'appel", lui a rappelé mercredi le juge Thamae Thamae à Maseru. "Vous resterez au centre pénitentiaire. Vous êtes de nouveau convoquée le 16 juin 2020".
Maesaiah Thabane, vêtue d'un survêtement, d'un manteau marron et de baskets, a simplement répondu au magistrat: "oui, je comprends".
Mme Thabane avait déjà passé quelques heures en prison en début d'année avant d'obtenir sa libération conditionnelle en échange du paiement d'une caution de 1.000 maloti (environ 50 euros).
Après l'annulation des mesures de contrôle judiciaire dont bénéficiait Maesaiah Thabane, la police n'avait pas pu immédiatement procéder à son arrestation car elle se trouvait en Afrique du Sud voisine avec son époux venu s'y faire soigner.
Elle a été arrêtée à son retour dans son pays.
Le meurtre de Lipolelo Thabane, une affaire aux multiples rebondissements, a plongé le Lesotho dans une grave crise politique. Elle a conduit à la démission le 19 mai de Thomas Thabane, 80 ans, lâché par la coalition qui soutenait son gouvernement depuis trois ans.
Lors d'un entretien accordé à l'AFP en mai, Thomas Thabane avait proclamé l'innocence de sa femme. "Toute cette boue remuée pour essayer de l'impliquer, franchement ça ne marche pas", avait-il déclaré.
Lui-même mis en cause dans le dossier, il avait nié toute responsabilité. "Je n'ai tué personne, certainement pas ma femme", s'était-il indigné auprès de l'AFP.
Thomas Thabane reste sous la menace d'une inculpation.