Selon l'armée libanaise, vers 09H30 (07H30 GMT), une grosse cylindrée conduite par un kamikaze a foncé sur un barrage à proximité du Centre culturel iranien à Bir Hassan, dans le sud de Beyrouth. Quasi simultanément, une autre voiture, également conduite par un jihadiste, a explosé à 50 mètres du premier attentat.
Il s'agit du neuvième attentat dans un fief du Hezbollah depuis juillet après l'annonce par le mouvement chiite libanais qu'il combattait aux côtés des forces gouvernementales syriennes contre la rébellion sunnite.
L'agence de presse officielle iranienne IRNA a confirmé que l'attentat s'était déroulé à proximité de ses bureaux, d'un centre culturel iranien, et de la chaîne de télévision iranienne Irib à Beyrouth.
Le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a indiqué sur place que la double déflagration avait fait 4 morts et 103 blessés.
attentats ont été revendiqués par un groupe jihadiste, les Brigades Abdallah Azzam, sur son compte twitter officiel. "Vos frères des Brigades Abdallah Azzam, compagnie Hussein ben Ali, revendiquent le double attentat suicide contre le centre culturel iranien" à Beyrouth, affirme le groupe dans son communiqué.
Les jihadistes ont paradoxalement choisi la référence à l'imam Hussein, figure vénérée par les chiites majoritaires en Iran et représentant un tiers de la population du Liban.
"Nous allons continuer à frapper les centres politiques, sécuritaires et militaires de l'Iran et son parti au Liban (le Hezbollah, NDLR) jusqu'à la réalisation de deux objectifs: le départ de la Syrie de ce parti de l'Iran et la libération de nos prisonniers détenus dans les geôles libanaises", a déclaré cette organisation jihadiste, sympathisante d'Al-Qaïda.
Elle avait revendiqué, le 19 novembre, un double attentat suicide contre l'ambassade d'Iran qui avait fait 25 morts.
- 'Fermer les passages de la mort' -
L'Iran a condamné "fermement cette action terroriste", faisant valoir que l'attaque de mercredi "vise la stabilité, la sécurité et l'unité du Liban". Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France ont également condamné l'attentat.
L’explosion a provoqué un important dégagement de fumée et causé d'importants dégâts. Sur place, des équipes de secours transportaient des victimes à l'écart d'une rue noircie et recouverte de gravats.
Plusieurs véhicules étaient en feu et des habitants armés d'extincteurs tentaient d'aider les pompiers à éteindre les foyers d'incendie.
"Je me rendais en voiture avec ma femme à l'université lorsque nous avons été projetés par le souffle", a expliqué à l'AFP Youssef al-Tawil, professeur à l'université libanaise.
Il s'agit du premier attentat depuis la formation samedi du gouvernement libanais, qui réunit des pro et anti régime syrien.
Le nouveau Premier ministre Tammam Salam a condamné l'attaque affirmant que "ce message reflétait la détermination des forces du mal à blesser le Liban et ses enfants et semer la discorde". "Nous répondrons par la solidarité et en nous engageant autour de notre armée et des services de sécurité", dit-il dans un communiqué.
"Nous appelons tous les partis politiques à coopérer avec l'armée pour qu'elle puisse mener un travail sérieux afin de fermer les passages de la mort. Il s'agit de passages libanais pour des voitures volées, envoyées en Syrie où elles sont piégées avant de revenir au Liban", a déclaré Nouhad Machnouq, le ministre de l'Intérieur qui appartient au mouvement du 14 mars (anti-régime syrien).
"Sur le territoire libanais, il est de la responsabilité de toutes les forces politiques de coopérer afin que certaines régions n'échappent plus à la loi, notamment dans la zone de la Bekaa", frontalière de la Syrie, a-t-il dit sur les lieux de l'explosion.
Par ailleurs, trois obus tirés à partir de la Syrie, sont tombés dans la région chiite de Brital, dans la plaine de Bekaa, sans faire de victimes, selon une source de sécurité.
Le Liban est profondément divisé par le conflit qui a fait plus de 140.000 morts en Syrie. D'un côté, les sunnites et une partie des chrétiens appuient la rébellion, de l'autre, les chiites et une autre partie des chrétiens soutiennent Bachar al-Assad.
Il s'agit du neuvième attentat dans un fief du Hezbollah depuis juillet après l'annonce par le mouvement chiite libanais qu'il combattait aux côtés des forces gouvernementales syriennes contre la rébellion sunnite.
L'agence de presse officielle iranienne IRNA a confirmé que l'attentat s'était déroulé à proximité de ses bureaux, d'un centre culturel iranien, et de la chaîne de télévision iranienne Irib à Beyrouth.
Le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a indiqué sur place que la double déflagration avait fait 4 morts et 103 blessés.
attentats ont été revendiqués par un groupe jihadiste, les Brigades Abdallah Azzam, sur son compte twitter officiel. "Vos frères des Brigades Abdallah Azzam, compagnie Hussein ben Ali, revendiquent le double attentat suicide contre le centre culturel iranien" à Beyrouth, affirme le groupe dans son communiqué.
Les jihadistes ont paradoxalement choisi la référence à l'imam Hussein, figure vénérée par les chiites majoritaires en Iran et représentant un tiers de la population du Liban.
"Nous allons continuer à frapper les centres politiques, sécuritaires et militaires de l'Iran et son parti au Liban (le Hezbollah, NDLR) jusqu'à la réalisation de deux objectifs: le départ de la Syrie de ce parti de l'Iran et la libération de nos prisonniers détenus dans les geôles libanaises", a déclaré cette organisation jihadiste, sympathisante d'Al-Qaïda.
Elle avait revendiqué, le 19 novembre, un double attentat suicide contre l'ambassade d'Iran qui avait fait 25 morts.
- 'Fermer les passages de la mort' -
L'Iran a condamné "fermement cette action terroriste", faisant valoir que l'attaque de mercredi "vise la stabilité, la sécurité et l'unité du Liban". Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France ont également condamné l'attentat.
L’explosion a provoqué un important dégagement de fumée et causé d'importants dégâts. Sur place, des équipes de secours transportaient des victimes à l'écart d'une rue noircie et recouverte de gravats.
Plusieurs véhicules étaient en feu et des habitants armés d'extincteurs tentaient d'aider les pompiers à éteindre les foyers d'incendie.
"Je me rendais en voiture avec ma femme à l'université lorsque nous avons été projetés par le souffle", a expliqué à l'AFP Youssef al-Tawil, professeur à l'université libanaise.
Il s'agit du premier attentat depuis la formation samedi du gouvernement libanais, qui réunit des pro et anti régime syrien.
Le nouveau Premier ministre Tammam Salam a condamné l'attaque affirmant que "ce message reflétait la détermination des forces du mal à blesser le Liban et ses enfants et semer la discorde". "Nous répondrons par la solidarité et en nous engageant autour de notre armée et des services de sécurité", dit-il dans un communiqué.
"Nous appelons tous les partis politiques à coopérer avec l'armée pour qu'elle puisse mener un travail sérieux afin de fermer les passages de la mort. Il s'agit de passages libanais pour des voitures volées, envoyées en Syrie où elles sont piégées avant de revenir au Liban", a déclaré Nouhad Machnouq, le ministre de l'Intérieur qui appartient au mouvement du 14 mars (anti-régime syrien).
"Sur le territoire libanais, il est de la responsabilité de toutes les forces politiques de coopérer afin que certaines régions n'échappent plus à la loi, notamment dans la zone de la Bekaa", frontalière de la Syrie, a-t-il dit sur les lieux de l'explosion.
Par ailleurs, trois obus tirés à partir de la Syrie, sont tombés dans la région chiite de Brital, dans la plaine de Bekaa, sans faire de victimes, selon une source de sécurité.
Le Liban est profondément divisé par le conflit qui a fait plus de 140.000 morts en Syrie. D'un côté, les sunnites et une partie des chrétiens appuient la rébellion, de l'autre, les chiites et une autre partie des chrétiens soutiennent Bachar al-Assad.