"Conformément aux ordres du commandement de l'armée, les mitrailleuses anti-aériennes ont tiré en direction d'hélicoptères syriens qui ont largué des bombes sur Kherbet Daoud, dans les environs d'Aarsal", une région frontalière de la Syrie, a expliqué cette source sous couvert de l'anonymat.
"C'est la première fois que l'armée libanaise utilise ces mitrailleuses anti-aériennes" en direction des hélicoptères syriens, a précisé la source, ajoutant qu'il n'y a pas eu de victime.
Il s'agit d'une première depuis le début de la guerre en Syrie entre régime et rebelles mais aussi depuis la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990).
L'armée libanaise, faiblement équipée, entretenait jusqu'à présent une étroite coopération avec l'armée de la Syrie, ancienne puissance de tutelle.
Localité à majorité sunnite et partisane de la rébellion syrienne, Aarsal est proche de la frontière syrienne. Elle sert de point de passage pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources de sécurité.
Depuis un an, elle est la cible de raids aériens menés par les forces du régime syrien, qui dit pourchasser des rebelles.
Le 12 juin, l'armée libanaise avait lancé une rare mise en garde à la Syrie, affirmant qu'elle riposterait "immédiatement" à toute nouvelle "violation" quelques heures après un raid syrien sur Aarsal. Depuis, l'armée syrienne avait cependant mené plusieurs raids sans qu'il y ait de riposte.
La riposte de lundi intervient au lendemain de l'annonce par le président libanais d'une aide saoudienne historique de trois milliards de dollars à l'armée libanaise pour se procurer des armes françaises.
L'Arabie saoudite est le principal soutien de l'opposition au régime du président syrien Bachar al-Assad et de la coalition libanaise hostile à Damas et à son allié, le Hezbollah chiite.
Le Hezbollah, mouvement qui s'est engagé dans une guerre destructrice contre Israël à l'été 2006, est le seul groupe libanais doté d'un puissant arsenal. Il s'est engagé militairement au côté du régime en Syrie, ce qui provoque l'ire de l'Arabie saoudite et des rebelles syriens.
"C'est la première fois que l'armée libanaise utilise ces mitrailleuses anti-aériennes" en direction des hélicoptères syriens, a précisé la source, ajoutant qu'il n'y a pas eu de victime.
Il s'agit d'une première depuis le début de la guerre en Syrie entre régime et rebelles mais aussi depuis la fin de la guerre civile au Liban (1975-1990).
L'armée libanaise, faiblement équipée, entretenait jusqu'à présent une étroite coopération avec l'armée de la Syrie, ancienne puissance de tutelle.
Localité à majorité sunnite et partisane de la rébellion syrienne, Aarsal est proche de la frontière syrienne. Elle sert de point de passage pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources de sécurité.
Depuis un an, elle est la cible de raids aériens menés par les forces du régime syrien, qui dit pourchasser des rebelles.
Le 12 juin, l'armée libanaise avait lancé une rare mise en garde à la Syrie, affirmant qu'elle riposterait "immédiatement" à toute nouvelle "violation" quelques heures après un raid syrien sur Aarsal. Depuis, l'armée syrienne avait cependant mené plusieurs raids sans qu'il y ait de riposte.
La riposte de lundi intervient au lendemain de l'annonce par le président libanais d'une aide saoudienne historique de trois milliards de dollars à l'armée libanaise pour se procurer des armes françaises.
L'Arabie saoudite est le principal soutien de l'opposition au régime du président syrien Bachar al-Assad et de la coalition libanaise hostile à Damas et à son allié, le Hezbollah chiite.
Le Hezbollah, mouvement qui s'est engagé dans une guerre destructrice contre Israël à l'été 2006, est le seul groupe libanais doté d'un puissant arsenal. Il s'est engagé militairement au côté du régime en Syrie, ce qui provoque l'ire de l'Arabie saoudite et des rebelles syriens.