"Il est temps de se tourner vers la scène politique", a déclaré à l'AFP M. Belhaj, l'un des principaux chefs militaires libyens, en précisant qu'il allait lancer son parti et se porter candidat aux élections d'une constituante.
Il a estimé que le rô le du Conseil militaire qui regroupait des milliers d'ex-rebelles, après l'intégration de ces derniers dans les ministères de la Défense et de l'Intérieur.
"Nous estimons que ce rô le a pris fin et c'est aux institutions de l'Etat de se mettre au devant de la scène et de contrô ler la situation", a-t-il ajouté, précisant toutefois que le Conseil militaire de Tripoli ne serait pas dissout.
Après la chute de l'ancien régime, des Conseils militaires ont été créés dans chaque ville pour assurer la sécurité, en l'absence d'institutions.
Ancien leader du Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui prô nait la lutte armée contre le régime Kadhafi, M. Belhaj a accusé récemment l'ancien gouvernement britannique de Tony Blair d'avoir autorisé les services secrets britanniques à donner à la CIA des informations permettant de le livrer en 2004 à l'ancien régime qui l'a torturé.
Il fut alors incarcéré pendant six ans à la prison Abou Selim de Tripoli où il a affirmé avoir été interrogé par des membres des services secrets britanniques.
Il avait été libéré en mars 2010, avec d'autres islamistes, dans le cadre d'une initiative de "réconciliation" de Seif al-Islam, fils du dirigeant défunt. Plusieurs de ces anciens détenus avaient aussi été en première ligne dans la guerre contre le régime Kadhafi.
Il a estimé que le rô le du Conseil militaire qui regroupait des milliers d'ex-rebelles, après l'intégration de ces derniers dans les ministères de la Défense et de l'Intérieur.
"Nous estimons que ce rô le a pris fin et c'est aux institutions de l'Etat de se mettre au devant de la scène et de contrô ler la situation", a-t-il ajouté, précisant toutefois que le Conseil militaire de Tripoli ne serait pas dissout.
Après la chute de l'ancien régime, des Conseils militaires ont été créés dans chaque ville pour assurer la sécurité, en l'absence d'institutions.
Ancien leader du Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui prô nait la lutte armée contre le régime Kadhafi, M. Belhaj a accusé récemment l'ancien gouvernement britannique de Tony Blair d'avoir autorisé les services secrets britanniques à donner à la CIA des informations permettant de le livrer en 2004 à l'ancien régime qui l'a torturé.
Il fut alors incarcéré pendant six ans à la prison Abou Selim de Tripoli où il a affirmé avoir été interrogé par des membres des services secrets britanniques.
Il avait été libéré en mars 2010, avec d'autres islamistes, dans le cadre d'une initiative de "réconciliation" de Seif al-Islam, fils du dirigeant défunt. Plusieurs de ces anciens détenus avaient aussi été en première ligne dans la guerre contre le régime Kadhafi.