Nicolas Sarkozy
"Je demande au ministre des Affaires étrangères de proposer à nos partenaires de l'Union européenne l'adoption rapide de sanctions concrètes afin que tous ceux qui sont impliqués dans les violences en cours sachent qu'ils devront assumer les conséquences de leurs actes", a déclaré M. Sarkozy lors du Conseil des ministres.
"Ces mesures concernent notamment la possibilité de les traduire en justice, l'interdiction d'accès au territoire de l'Union et la surveillance des mouvements financiers", a-t-il ajouté, selon le texte de son intervention rendu public par la présidence.
"Je souhaite en outre que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye, jusqu'à nouvel ordre", a également déclaré le chef de l'Etat français.
Dans cette déclaration, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois dénoncé la "répression brutale et sanglante" exercée contre les manifestants par le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis quarante-deux ans, et estimé que la communauté internationale ne pouvait "rester spectatrice face à ces violations massives des droits de l'Homme".
Au moins 300 personnes ont été tuées depuis le 15 février en Libye lors de manifestations demandant le départ du colonel Mouammar Kadhafi, qui dirige le pays depuis 1969, selon les autorités locales.
"Ces mesures concernent notamment la possibilité de les traduire en justice, l'interdiction d'accès au territoire de l'Union et la surveillance des mouvements financiers", a-t-il ajouté, selon le texte de son intervention rendu public par la présidence.
"Je souhaite en outre que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye, jusqu'à nouvel ordre", a également déclaré le chef de l'Etat français.
Dans cette déclaration, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois dénoncé la "répression brutale et sanglante" exercée contre les manifestants par le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis quarante-deux ans, et estimé que la communauté internationale ne pouvait "rester spectatrice face à ces violations massives des droits de l'Homme".
Au moins 300 personnes ont été tuées depuis le 15 février en Libye lors de manifestations demandant le départ du colonel Mouammar Kadhafi, qui dirige le pays depuis 1969, selon les autorités locales.