Vendredi matin, les forces du Conseil national de transition (CNT), ex-rebelles ayant chassé du pouvoir Mouammar Kadhafi après 42 ans de règne, étaient engagés dans des affrontements féroces avec les pro-Kadhafi dans le centre-ville de Syrte, à 360 km à l'est de Tripoli, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Les combats, avec des bombardements à l'arme lourde, se concentraient depuis l'aube notamment autour et dans l'Université et le Centre de conférence Ouagadougou, deux place-fortes des partisans de l'ancien régime, retranchées dans le coeur de la ville.
"Nous sommes entrés dans le centre Ouagadougou, mais on a dû se retirer en raison des lances-roquettes et des tirs de snipers. On ne peut pas se protéger là-bas", a affirmé un combattant du nouveau régime Faisal Asker, en précisant: "Nous avons l'ordre de terminer la mission aujourd'hui".
"Il y a des tirs de partout. On nous a dit que c'était l'assaut final. Inch Allah (Si Dieu le veut, ndlr), nous allons prendre Syrte aujourd'hui", a déclaré à l'AFP un de ses camarades, Barak Abou Hajar.
Des combats de rue et à l'arme lourde faisaient rage aussi autour d'une avenue stratégique, menant de l'Université au "quartier des Mauritaniens", où combattraient de nombreux mercenaires naturalisés Libyens mais originaires de ce pays.
"Il y avait beaucoup de familles, mais elles ont fui, c'est pour cela que nous prenons moins de précautions", a expliqué le commandant pro-CNT Wahid Bufera, en soulignant que les forces du nouveau pouvoir attaquaient la ville par "trois côtés (sud, est et ouest, ndlr)".
La bataille a fait au moins neuf morts et 115 blessés dans la seule partie ouest de la ville, selon un journaliste de l'AFP s'étant rendu dans un hôpital de campagne où des ambulances arrivaient, toutes les deux-trois minutes, sirènes hurlantes.
Dans le même temps, des avions de l'Otan survolaient la zone, qui résonnait du bruit des mitrailleuses et des déflagrations.
Aucun bilan n'était disponible pour l'heure pour l'ensemble de la ville.
Les pro-CNT ont entamé vendredi leur quatrième semaine de siège à Syrte, où ils avancent très lentement face aux partisans du "Guide" libyen déchu qui ne se résigne pas.
Dans un message sonore diffusé jeudi soir par la chaîne Arraï basée en Syrie, il a appelé les Libyens à manifester "par millions" contre le CNT.
"Je leur dis n'ayez peur de personne, vous êtes le peuple, vous appartenez à cette terre. Faîtes entendre votre voix contre les collaborateurs de l'Otan", a-t-il affirmé dans ce message où il était à peine audible.
"Certains parlent du CNT comme du représentant légitime du peuple libyen, mais d'où vient cette légitimité, de l'élection par le peuple libyen?", a fait mine de s'interroger Mouammar Kadhafi, en fuite depuis la chute le 23 août de son QG à Tripoli.
A quelque 130 km au sud-ouest de Tripoli, un bataillon de pro-CNT est par ailleurs arrivé en renfort pour "nettoyer" la ville de Ragdaline, aux mains des fidèles de l'ancien régime, a annoncé le Conseil militaire de Misrata.
Jeudi, de violents combats se déroulaient entre combattants pro-CNT et soldats de l'ancien régime, au nombre de 900, d'après un responsable militaire du CNT, Smaïl Atouchi.
Un millier d'hommes supplémentaires et une centaine de véhicules militaires des forces du CNT ont également été envoyés à Bani Walid (à 170 km au sud-est de la capitale), où les combattants pro-Kadhafi résistent depuis des semaines, a indiqué un commandant militaire.
"Nous allons d'abord négocier pour une reddition pacifique des pro-Kadhafi et tenter de faire sortir les 10% de civils qui sont encore dans la ville avant de lancer un assaut", a indiqué à l'AFP Moussa Ali Younès, commandant de la brigade Jado, qui dirige cette opération.
Selon lui, "Seif al-Islam (un des fils Kadhafi) se trouve à Bani Walid et peut-être aussi Mouammar Kadhafi mais il y a 50% de doutes sur la présence (du dirigeant déchu). Il y a beaucoup de proches de Kadhafi à Bani Walid, plus qu'à Syrte", région natale du "Guide", a-t-il expliqué.
A Bruxelles, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a affirmé jeudi que le conflit "approche de sa conclusion". "Mais il y a toujours de sérieux combats et des menaces contre la population civile".
Avant de décider de mettre fin à ses opérations, l'Otan, qui a pris les rênes de la coalition internationale le 31 mars, prendra en considération quatre facteurs, selon lui: "l'évolution de la situation à Syrte, les moyens que conservent les forces de l'ex-régime pour attaquer les civils, le maintien de la capacité de Kadhafi à commander ces forces et la capacité des nouvelles autorités à assurer la sécurité".
Les combats, avec des bombardements à l'arme lourde, se concentraient depuis l'aube notamment autour et dans l'Université et le Centre de conférence Ouagadougou, deux place-fortes des partisans de l'ancien régime, retranchées dans le coeur de la ville.
"Nous sommes entrés dans le centre Ouagadougou, mais on a dû se retirer en raison des lances-roquettes et des tirs de snipers. On ne peut pas se protéger là-bas", a affirmé un combattant du nouveau régime Faisal Asker, en précisant: "Nous avons l'ordre de terminer la mission aujourd'hui".
"Il y a des tirs de partout. On nous a dit que c'était l'assaut final. Inch Allah (Si Dieu le veut, ndlr), nous allons prendre Syrte aujourd'hui", a déclaré à l'AFP un de ses camarades, Barak Abou Hajar.
Des combats de rue et à l'arme lourde faisaient rage aussi autour d'une avenue stratégique, menant de l'Université au "quartier des Mauritaniens", où combattraient de nombreux mercenaires naturalisés Libyens mais originaires de ce pays.
"Il y avait beaucoup de familles, mais elles ont fui, c'est pour cela que nous prenons moins de précautions", a expliqué le commandant pro-CNT Wahid Bufera, en soulignant que les forces du nouveau pouvoir attaquaient la ville par "trois côtés (sud, est et ouest, ndlr)".
La bataille a fait au moins neuf morts et 115 blessés dans la seule partie ouest de la ville, selon un journaliste de l'AFP s'étant rendu dans un hôpital de campagne où des ambulances arrivaient, toutes les deux-trois minutes, sirènes hurlantes.
Dans le même temps, des avions de l'Otan survolaient la zone, qui résonnait du bruit des mitrailleuses et des déflagrations.
Aucun bilan n'était disponible pour l'heure pour l'ensemble de la ville.
Les pro-CNT ont entamé vendredi leur quatrième semaine de siège à Syrte, où ils avancent très lentement face aux partisans du "Guide" libyen déchu qui ne se résigne pas.
Dans un message sonore diffusé jeudi soir par la chaîne Arraï basée en Syrie, il a appelé les Libyens à manifester "par millions" contre le CNT.
"Je leur dis n'ayez peur de personne, vous êtes le peuple, vous appartenez à cette terre. Faîtes entendre votre voix contre les collaborateurs de l'Otan", a-t-il affirmé dans ce message où il était à peine audible.
"Certains parlent du CNT comme du représentant légitime du peuple libyen, mais d'où vient cette légitimité, de l'élection par le peuple libyen?", a fait mine de s'interroger Mouammar Kadhafi, en fuite depuis la chute le 23 août de son QG à Tripoli.
A quelque 130 km au sud-ouest de Tripoli, un bataillon de pro-CNT est par ailleurs arrivé en renfort pour "nettoyer" la ville de Ragdaline, aux mains des fidèles de l'ancien régime, a annoncé le Conseil militaire de Misrata.
Jeudi, de violents combats se déroulaient entre combattants pro-CNT et soldats de l'ancien régime, au nombre de 900, d'après un responsable militaire du CNT, Smaïl Atouchi.
Un millier d'hommes supplémentaires et une centaine de véhicules militaires des forces du CNT ont également été envoyés à Bani Walid (à 170 km au sud-est de la capitale), où les combattants pro-Kadhafi résistent depuis des semaines, a indiqué un commandant militaire.
"Nous allons d'abord négocier pour une reddition pacifique des pro-Kadhafi et tenter de faire sortir les 10% de civils qui sont encore dans la ville avant de lancer un assaut", a indiqué à l'AFP Moussa Ali Younès, commandant de la brigade Jado, qui dirige cette opération.
Selon lui, "Seif al-Islam (un des fils Kadhafi) se trouve à Bani Walid et peut-être aussi Mouammar Kadhafi mais il y a 50% de doutes sur la présence (du dirigeant déchu). Il y a beaucoup de proches de Kadhafi à Bani Walid, plus qu'à Syrte", région natale du "Guide", a-t-il expliqué.
A Bruxelles, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a affirmé jeudi que le conflit "approche de sa conclusion". "Mais il y a toujours de sérieux combats et des menaces contre la population civile".
Avant de décider de mettre fin à ses opérations, l'Otan, qui a pris les rênes de la coalition internationale le 31 mars, prendra en considération quatre facteurs, selon lui: "l'évolution de la situation à Syrte, les moyens que conservent les forces de l'ex-régime pour attaquer les civils, le maintien de la capacité de Kadhafi à commander ces forces et la capacité des nouvelles autorités à assurer la sécurité".