En outre, dans la nuit de lundi à mardi, l'hôpital avait déjà reçu deux morts et un homme ayant eu une main arrachée.
Depuis la fin de la matinée, de nombreux tirs de batteries antiaériennes résonnaient à l'ouest de la ville, noeud de communication stratégique à 160 km au sud du siège de l'opposition à Benghazi et désormais en première ligne des combats entre forces gouvernementales et insurrection.
En début d'après-midi, les rebelles revenant du front ont déclaré avoir essuyé de violents bombardements, tandis que le bruit des tirs de roquettes s'amplifiait dans le centre-ville.
Au moins un insurgé, un homme de 31 ans, a été tué quand les éclats d'une bombe larguée par un avion de chasse ont perforé l'arrière de la voiture où il se trouvait. Quelques heures plus tard, l'hôpital a reçu deux morts et trois blessés dans un état critique, ont précisé des médecins.
Entre les deux, une douzaine de blessés, dont un garçon d'une dizaine d'années, ont été amenés à l'hôpital, selon un journaliste de l'AFP. Les médecins ont précisé que la plupart d'entre eux avaient été victimes de bombardements.
Selon des habitants, des combats sporadiques se poursuivaient à Brega, site pétrolier à 80 km à l'ouest repris dimanche par les forces gouvernementales, mais le poste de contrôle de la ligne de front proprement dite était désormais à moins d'une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Ajdabiya.
"Nous voulons une zone d'exclusion aérienne et des frappes chirurgicales. Personne en Libye ne dira rien contre ça. Nous voulons que l'Otan frappe les bases de Kadhafi", a déclaré le docteur Souleiman al-Abeidi, venu de l'hôpital d'Al-Baïda, dans le nord-est du pays, pour aider l'insurrection.
"Nous sommes des civils. Que pouvons-nous faire contre des armes lourdes? Contre des chars, des roquettes Grad et des navires de guerre?", a déclaré ce médecin de 43 ans. "Donnez-nous des chars, donnez-nous des avions, et nous ferons la besogne nous-mêmes".
"A moins que l'Otan n'intervienne, il va tous nous massacrer", a-t-il insisté.
Les Occidentaux et les Russes, réunis au sein du G8, ont pris acte mardi à Paris de leurs divisions face la contre-offensive du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sur le terrain, et écarté l'option militaire défendue en vain par la France et le Royaume-Uni.
Depuis la fin de la matinée, de nombreux tirs de batteries antiaériennes résonnaient à l'ouest de la ville, noeud de communication stratégique à 160 km au sud du siège de l'opposition à Benghazi et désormais en première ligne des combats entre forces gouvernementales et insurrection.
En début d'après-midi, les rebelles revenant du front ont déclaré avoir essuyé de violents bombardements, tandis que le bruit des tirs de roquettes s'amplifiait dans le centre-ville.
Au moins un insurgé, un homme de 31 ans, a été tué quand les éclats d'une bombe larguée par un avion de chasse ont perforé l'arrière de la voiture où il se trouvait. Quelques heures plus tard, l'hôpital a reçu deux morts et trois blessés dans un état critique, ont précisé des médecins.
Entre les deux, une douzaine de blessés, dont un garçon d'une dizaine d'années, ont été amenés à l'hôpital, selon un journaliste de l'AFP. Les médecins ont précisé que la plupart d'entre eux avaient été victimes de bombardements.
Selon des habitants, des combats sporadiques se poursuivaient à Brega, site pétrolier à 80 km à l'ouest repris dimanche par les forces gouvernementales, mais le poste de contrôle de la ligne de front proprement dite était désormais à moins d'une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Ajdabiya.
"Nous voulons une zone d'exclusion aérienne et des frappes chirurgicales. Personne en Libye ne dira rien contre ça. Nous voulons que l'Otan frappe les bases de Kadhafi", a déclaré le docteur Souleiman al-Abeidi, venu de l'hôpital d'Al-Baïda, dans le nord-est du pays, pour aider l'insurrection.
"Nous sommes des civils. Que pouvons-nous faire contre des armes lourdes? Contre des chars, des roquettes Grad et des navires de guerre?", a déclaré ce médecin de 43 ans. "Donnez-nous des chars, donnez-nous des avions, et nous ferons la besogne nous-mêmes".
"A moins que l'Otan n'intervienne, il va tous nous massacrer", a-t-il insisté.
Les Occidentaux et les Russes, réunis au sein du G8, ont pris acte mardi à Paris de leurs divisions face la contre-offensive du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sur le terrain, et écarté l'option militaire défendue en vain par la France et le Royaume-Uni.