Les autorités libyennes et d'ex-rebelles ont annoncé dimanche soir être parvenus à un accord prévoyant la levée immédiate du blocage des ports de Zwitina et d'al-Hariga, d'une capacité totale d'exportation de 210.000 barils par jour.
Les deux parties se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).
Ces ports sont bloqués depuis juillet par des hommes armés faisant partie des gardes des installations pétrolières, ce qui empêche toute exportation de brut.
Evoquant l'accord dans un communiqué conjoint publié à Tripoli et transmis à l'AFP par les ambassades de France et de Grande-Bretagne, "les gouvernements allemand, français, britannique, italien et américain" ont évoqué des "étapes importantes dans la résolution pacifique de ce dossier qui a causé tellement de dommages à l'économie et au peuple libyen".
"Nos gouvernements font appel à toutes les parties concernées pour appliquer l'accord dans son intégralité et le plus rapidement possible, conformément au calendrier fixé", ont-ils ajouté.
Un porte-parole du gouvernement libyen, Ahmed Lamine, a assuré lundi à l'AFP que les ports de Zwitina et al-Hariga étaient sous contrôle des autorités depuis dimanche. Mais sur le terrain, aucun changement n'était visible.
Le blocage des ports pétroliers a provoqué une chute de la production libyenne à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million de barils par jour en temps normal.
Les gardes des installations pétrolières réclament le paiement de leurs salaires --suspendus depuis le début de leur mouvement-- et l'annulation de toutes les poursuites judiciaires à leur encontre.
L'accord prévoit également une enquête sur des accusations de corruption dans la vente du brut libyen. Le leader des protestataires, Ibrahim Jodhrane, avait en effet dans un premier temps justifié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption.
Les protestataires avaient ensuite affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de la Cyrénaïque et en annonçant la mise en place d'un gouvernement local, ainsi que d'une banque et d'une compagnie de pétrole. M. Jodhrane s'est autoproclamé en août président du bureau politique de la Cyrénaïque (région orientale).
Les deux parties se sont par ailleurs accordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports: Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j).
Ces ports sont bloqués depuis juillet par des hommes armés faisant partie des gardes des installations pétrolières, ce qui empêche toute exportation de brut.
Evoquant l'accord dans un communiqué conjoint publié à Tripoli et transmis à l'AFP par les ambassades de France et de Grande-Bretagne, "les gouvernements allemand, français, britannique, italien et américain" ont évoqué des "étapes importantes dans la résolution pacifique de ce dossier qui a causé tellement de dommages à l'économie et au peuple libyen".
"Nos gouvernements font appel à toutes les parties concernées pour appliquer l'accord dans son intégralité et le plus rapidement possible, conformément au calendrier fixé", ont-ils ajouté.
Un porte-parole du gouvernement libyen, Ahmed Lamine, a assuré lundi à l'AFP que les ports de Zwitina et al-Hariga étaient sous contrôle des autorités depuis dimanche. Mais sur le terrain, aucun changement n'était visible.
Le blocage des ports pétroliers a provoqué une chute de la production libyenne à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 million de barils par jour en temps normal.
Les gardes des installations pétrolières réclament le paiement de leurs salaires --suspendus depuis le début de leur mouvement-- et l'annulation de toutes les poursuites judiciaires à leur encontre.
L'accord prévoit également une enquête sur des accusations de corruption dans la vente du brut libyen. Le leader des protestataires, Ibrahim Jodhrane, avait en effet dans un premier temps justifié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption.
Les protestataires avaient ensuite affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de la Cyrénaïque et en annonçant la mise en place d'un gouvernement local, ainsi que d'une banque et d'une compagnie de pétrole. M. Jodhrane s'est autoproclamé en août président du bureau politique de la Cyrénaïque (région orientale).