Plus d'un mois après leur entrée triomphale dans Tripoli, les forces du Conseil national de transition (CNT) buttent depuis des jours sur une résistance farouche dans ces deux villes, véritables place-fortes des fidèles à Mouammar Kadhafi.
Deux des fils de Mouammar Kadhafi y seraient d'ailleurs réfugiés. "Ce dont nous sommes sûrs et ce que nous savons, c'est que Seif al-Islam est à Bani Walid et son frère Mouatassim est à Syrte", a affirmé le porte-parole du "ministère" de la Défense du CNT, Ahmed Bani.
Parallèlement aux combats, les nouvelles autorités poursuivent leur traque des proches du colonel Kadhafi et jeudi Interpol a émis pour la première fois une "notice rouge" à la demande du CNT qui réclame l'arrestation de son fils Saadi Kadhafi ayant trouvé refuge le 11 septembre au Niger.
"Interpol confirmant les informations selon lesquelles Saadi Kadhafi, 38 ans, a été vu pour la dernière fois au Niger, cette notice rouge constitue une alerte régionale et internationale pour les pays voisins de la Libye et du Niger (...) pour aider à localiser et arrêter Saadi Kadhafi", a indiqué dans un communiqué l'organisation basée à Lyon (centre-est de la France).
Il est recherché par les nouvelles autorités libyennes qui l'accusent de "s'être emparé de biens par la force et d'intimidation quand il dirigeait la fédération libyenne de football", selon Interpol.
"En tant que commandant d'unités militaires qui auraient été impliquées dans la répression de manifestations de civils durant la révolte libyenne, Saadi Kadhafi est aussi soumis à une interdiction de voyage et un gel de ses biens ordonnés par les Nations unies en mars", a rappelé Interpol.
Le 9 septembre, Interpol avait diffusé une "notice rouge" pour demander l'arrestation de Mouammar Kadhafi, de son fils Seif Al-Islam et de son beau-frère Abdallah Al-Senoussi, ancien chef des services de renseignement, visés par un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Sur le terrain, des combats féroces ont eu lieu mercredi soir à Syrte, ville côtière à 360 km à l'est de Tripoli que les combattants pro-CNT tentent de faire chuter depuis le 15 septembre.
Jeudi matin, un journaliste de l'AFP qui se trouvait à un km de la ligne de front du côté est de la ville pouvait entendre des tirs sporadiques de mitrailleuses.
"Il y a eu des heurts violents aujourd'hui. Nos hommes ont subi de dures attaques. Les combats ont été particulièrement intenses autour du port et à l'est de la ville de Syrte", a affirmé mercredi soir un commandant à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Il y a deux jours la prise du port avait signifié une victoire majeure dans la bataille pour le contrôle du bastion du leader déchu par les pro-CNT.
"La situation change d'un jour à l'autre. Un jour nous gagnons, le lendemain ils gagnent", a-t-il indiqué.
"Ils ont tout perdu. C'est leur dernière bataille, c'est pourquoi ils se battent férocement. Nos troupes subissent de durs coups. Aujourd'hui nous avons reculé de trois kilomètres", a-t-il souligné.
"Il y a eu un manque de coordination et un groupe de nos combattants a été touché par une roquette lancée par un de nos chars qui se trouvait derrière eux. Il y a eu trois martyrs", a-t-il par ailleurs indiqué.
Dans un autre incident lié à la désorganisation des pro-CNT, deux combattants ont été tués et 18 blessés par une roquette partie accidentellement d'un dépôt d'armes et qui a atterri dans leur chambre, selon des sources médicales dans un hôpital de campagne à environ 50 km à l'ouest de Syrte.
A Bani Walid, une oasis au relief accidenté à 170 km au sud-est de Tripoli, les forces pro-CNT sont également bloquées face à une résistance farouche et n'ont pas avancé d'un pouce depuis quelques jours, selon un journaliste de l'AFP.
Walid Khaimej, un capitaine pro-CNT, sur le front de Bani Walid, a demandé "plus d'aide de l'Otan". Mais l'Alliance a fait savoir qu'elle n'avait pas "réduit son activité en Libye" et rappelé qu'elle "n'a pas pour objectif d'apporter un soutien aux forces du CNT au sol".
Outre la demande d'arrestation de Saadi Kadhafi, la justice du nouveau pouvoir libyen a également demandé que la Tunisie lui remette l'ex-Premier ministre Al-Baghdadi Al-Mahmoudi en lançant un "mandat d'amener".
Ce dernier est encore détenu dans la prison de Mornaguia, près de Tunis, malgré son acquittement mardi.
"Son maintien en détention malgré son acquittement par la justice mardi est illégal, c'est une manoeuvre destinée à permettre l'émission du mandat d'amener", a affirmé à l'AFP un de ses avocats Me Mabrouk Kourchid.
Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, condamné le 22 septembre à six mois de prison pour entrée illégale en Tunisie, a été acquitté mardi en appel par la justice tunisienne.
Deux des fils de Mouammar Kadhafi y seraient d'ailleurs réfugiés. "Ce dont nous sommes sûrs et ce que nous savons, c'est que Seif al-Islam est à Bani Walid et son frère Mouatassim est à Syrte", a affirmé le porte-parole du "ministère" de la Défense du CNT, Ahmed Bani.
Parallèlement aux combats, les nouvelles autorités poursuivent leur traque des proches du colonel Kadhafi et jeudi Interpol a émis pour la première fois une "notice rouge" à la demande du CNT qui réclame l'arrestation de son fils Saadi Kadhafi ayant trouvé refuge le 11 septembre au Niger.
"Interpol confirmant les informations selon lesquelles Saadi Kadhafi, 38 ans, a été vu pour la dernière fois au Niger, cette notice rouge constitue une alerte régionale et internationale pour les pays voisins de la Libye et du Niger (...) pour aider à localiser et arrêter Saadi Kadhafi", a indiqué dans un communiqué l'organisation basée à Lyon (centre-est de la France).
Il est recherché par les nouvelles autorités libyennes qui l'accusent de "s'être emparé de biens par la force et d'intimidation quand il dirigeait la fédération libyenne de football", selon Interpol.
"En tant que commandant d'unités militaires qui auraient été impliquées dans la répression de manifestations de civils durant la révolte libyenne, Saadi Kadhafi est aussi soumis à une interdiction de voyage et un gel de ses biens ordonnés par les Nations unies en mars", a rappelé Interpol.
Le 9 septembre, Interpol avait diffusé une "notice rouge" pour demander l'arrestation de Mouammar Kadhafi, de son fils Seif Al-Islam et de son beau-frère Abdallah Al-Senoussi, ancien chef des services de renseignement, visés par un mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Sur le terrain, des combats féroces ont eu lieu mercredi soir à Syrte, ville côtière à 360 km à l'est de Tripoli que les combattants pro-CNT tentent de faire chuter depuis le 15 septembre.
Jeudi matin, un journaliste de l'AFP qui se trouvait à un km de la ligne de front du côté est de la ville pouvait entendre des tirs sporadiques de mitrailleuses.
"Il y a eu des heurts violents aujourd'hui. Nos hommes ont subi de dures attaques. Les combats ont été particulièrement intenses autour du port et à l'est de la ville de Syrte", a affirmé mercredi soir un commandant à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Il y a deux jours la prise du port avait signifié une victoire majeure dans la bataille pour le contrôle du bastion du leader déchu par les pro-CNT.
"La situation change d'un jour à l'autre. Un jour nous gagnons, le lendemain ils gagnent", a-t-il indiqué.
"Ils ont tout perdu. C'est leur dernière bataille, c'est pourquoi ils se battent férocement. Nos troupes subissent de durs coups. Aujourd'hui nous avons reculé de trois kilomètres", a-t-il souligné.
"Il y a eu un manque de coordination et un groupe de nos combattants a été touché par une roquette lancée par un de nos chars qui se trouvait derrière eux. Il y a eu trois martyrs", a-t-il par ailleurs indiqué.
Dans un autre incident lié à la désorganisation des pro-CNT, deux combattants ont été tués et 18 blessés par une roquette partie accidentellement d'un dépôt d'armes et qui a atterri dans leur chambre, selon des sources médicales dans un hôpital de campagne à environ 50 km à l'ouest de Syrte.
A Bani Walid, une oasis au relief accidenté à 170 km au sud-est de Tripoli, les forces pro-CNT sont également bloquées face à une résistance farouche et n'ont pas avancé d'un pouce depuis quelques jours, selon un journaliste de l'AFP.
Walid Khaimej, un capitaine pro-CNT, sur le front de Bani Walid, a demandé "plus d'aide de l'Otan". Mais l'Alliance a fait savoir qu'elle n'avait pas "réduit son activité en Libye" et rappelé qu'elle "n'a pas pour objectif d'apporter un soutien aux forces du CNT au sol".
Outre la demande d'arrestation de Saadi Kadhafi, la justice du nouveau pouvoir libyen a également demandé que la Tunisie lui remette l'ex-Premier ministre Al-Baghdadi Al-Mahmoudi en lançant un "mandat d'amener".
Ce dernier est encore détenu dans la prison de Mornaguia, près de Tunis, malgré son acquittement mardi.
"Son maintien en détention malgré son acquittement par la justice mardi est illégal, c'est une manoeuvre destinée à permettre l'émission du mandat d'amener", a affirmé à l'AFP un de ses avocats Me Mabrouk Kourchid.
Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, condamné le 22 septembre à six mois de prison pour entrée illégale en Tunisie, a été acquitté mardi en appel par la justice tunisienne.