Les débats entre les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'Alliance atlantique, qui ont dès le début de la crise libyenne le 15 février réagi contradictoirement, pourraient être difficiles.
La France et le Royaume Uni tentent en effet de convaincre leurs alliés que la mobilisation insuffisante de certains d'entre eux freine l'action de l'aviation contre les troupes de Kadhafi.
Se concertant mercredi soir à Paris, le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron se sont dit d'accord pour accroître "la pression militaire" sur le régime du dirigeant libyen.
La France qui avait manifesté de fortes réticences à accepter que l'Otan prenne le relais de la coalition formée le 19 mars hors des structures de l'alliance avait fini par y consentir fin mars, moyennant la garantie que les frappes aériennes ne seraient pas entravées.
Avant d'en arriver là, les débats avaient été parfois très vifs, à un point que l'on n'avait plus vu à l'Otan depuis les heurts à propos de l'intervention américaine de 2003 en Irak.
La tension est quelque peu retombée. Mais le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui a qualifié d'"insuffisante" l'action de l'Otan, a fait savoir qu'il demanderait à l'alliance d'honorer son contrat, alors que seuls six de ses 28 Etats membres (Belgique, Canada, Danemark, France, Norvège et Royaume Uni) se chargent des attaques au sol.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sera présente. Toutefois, la revendication franco-britannique ne vise pas les Etats-Unis. S'ils ont retiré comme prévu du théâtre libyen une cinquantaine de chasseurs-bombardiers le 4 avril, ils continuent d'aider puissamment l'Otan et restent en réserve.
Au total, une dizaine d'avions manquent, selon un diplomate allié.
L'autre revendication des pays qui veulent intensifier les raids aériens contre les forces kadhafistes, c'est que le commandement de l'opération Protecteur unifié puisse raccourcir le délai entre le repérage et la destruction des cibles.
La France et le Royaume Uni tentent en effet de convaincre leurs alliés que la mobilisation insuffisante de certains d'entre eux freine l'action de l'aviation contre les troupes de Kadhafi.
Se concertant mercredi soir à Paris, le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron se sont dit d'accord pour accroître "la pression militaire" sur le régime du dirigeant libyen.
La France qui avait manifesté de fortes réticences à accepter que l'Otan prenne le relais de la coalition formée le 19 mars hors des structures de l'alliance avait fini par y consentir fin mars, moyennant la garantie que les frappes aériennes ne seraient pas entravées.
Avant d'en arriver là, les débats avaient été parfois très vifs, à un point que l'on n'avait plus vu à l'Otan depuis les heurts à propos de l'intervention américaine de 2003 en Irak.
La tension est quelque peu retombée. Mais le chef de la diplomatie française Alain Juppé, qui a qualifié d'"insuffisante" l'action de l'Otan, a fait savoir qu'il demanderait à l'alliance d'honorer son contrat, alors que seuls six de ses 28 Etats membres (Belgique, Canada, Danemark, France, Norvège et Royaume Uni) se chargent des attaques au sol.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sera présente. Toutefois, la revendication franco-britannique ne vise pas les Etats-Unis. S'ils ont retiré comme prévu du théâtre libyen une cinquantaine de chasseurs-bombardiers le 4 avril, ils continuent d'aider puissamment l'Otan et restent en réserve.
Au total, une dizaine d'avions manquent, selon un diplomate allié.
L'autre revendication des pays qui veulent intensifier les raids aériens contre les forces kadhafistes, c'est que le commandement de l'opération Protecteur unifié puisse raccourcir le délai entre le repérage et la destruction des cibles.