François Baroin
"Les frappes auront lieu rapidement", a déclaré M. Baroin sur la radio RTL. "Dans quelques heures", a-t-il ensuite dit, sans vouloir préciser exactement "quand, comment, sur quelles cibles, sous quelles formes".
Cette intervention militaire "n'est pas une occupation du territoire libyen", mais "un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d'aller jusqu'au bout de son souffle de liberté et donc de la chute du régime Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"Les Français, qui étaient aux avant-postes de cette demande (d'intervention), seront naturellement cohérents avec l'intervention militaire, donc ils participeront", a ajouté le porte-parole, qui est aussi ministre du Budget.
Il a souligné que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU votée jeudi soir et approuvant le recours à la force contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans en Libye, était "une étape très importante dans cette gestion de la guerre en Libye, du massacre par Kadhafi de son peuple".
Il a également mis en avant "le rô le puissant joué par le président de la République Nicolas Sarkozy et par la France qui a été la première à souhaiter le départ de Kadhafi, qui a été la première à reconnaître le Conseil national de transition, qui a été la première à recevoir les représentants de l'opposition libyenne et qui aujourd'hui avec la Grande-Bretagne a organisé le mouvement de la communauté internationale autour d'une intervention militaire".
Il a également salué "le rô le de la Ligue arabe", sans laquelle "il aurait probablement été difficile de faire bouger la communauté internationale", notant que "mêmes les Américains étaient sur une position un peu d'attente, d'attentisme".
Quant à l'Allemagne qui s'est abstenue sur la résolution de l'ONU, M. Baroin a souligné qu'"on était déçu déjà au Conseil européen de ne pas avoir vu les Allemands nous accompagner avec les Britanniques dans cette démarche".
"Mais on ne s'y arrête pas, ce qui compte c'est ce qui a été fait cette nuit", a-t-il dit, affirmant toutefois : "Je ne suis pas sûr, compte tenu des positions de Kadhafi et de son fils, Seïf al-Islam Kadhafi, que quoi que ce soit puisse faire entendre raison à ces dictateurs terroristes et sanguinaires".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir une résolution approuvant le recours à la force contre le régime libyen, ouvrant la voie à des frappes aériennes, après plus d'un mois d'une insurrection populaire réprimée dans le sang.
Cette intervention militaire "n'est pas une occupation du territoire libyen", mais "un dispositif de nature militaire pour protéger le peuple libyen et lui permettre d'aller jusqu'au bout de son souffle de liberté et donc de la chute du régime Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"Les Français, qui étaient aux avant-postes de cette demande (d'intervention), seront naturellement cohérents avec l'intervention militaire, donc ils participeront", a ajouté le porte-parole, qui est aussi ministre du Budget.
Il a souligné que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU votée jeudi soir et approuvant le recours à la force contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans en Libye, était "une étape très importante dans cette gestion de la guerre en Libye, du massacre par Kadhafi de son peuple".
Il a également mis en avant "le rô le puissant joué par le président de la République Nicolas Sarkozy et par la France qui a été la première à souhaiter le départ de Kadhafi, qui a été la première à reconnaître le Conseil national de transition, qui a été la première à recevoir les représentants de l'opposition libyenne et qui aujourd'hui avec la Grande-Bretagne a organisé le mouvement de la communauté internationale autour d'une intervention militaire".
Il a également salué "le rô le de la Ligue arabe", sans laquelle "il aurait probablement été difficile de faire bouger la communauté internationale", notant que "mêmes les Américains étaient sur une position un peu d'attente, d'attentisme".
Quant à l'Allemagne qui s'est abstenue sur la résolution de l'ONU, M. Baroin a souligné qu'"on était déçu déjà au Conseil européen de ne pas avoir vu les Allemands nous accompagner avec les Britanniques dans cette démarche".
"Mais on ne s'y arrête pas, ce qui compte c'est ce qui a été fait cette nuit", a-t-il dit, affirmant toutefois : "Je ne suis pas sûr, compte tenu des positions de Kadhafi et de son fils, Seïf al-Islam Kadhafi, que quoi que ce soit puisse faire entendre raison à ces dictateurs terroristes et sanguinaires".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir une résolution approuvant le recours à la force contre le régime libyen, ouvrant la voie à des frappes aériennes, après plus d'un mois d'une insurrection populaire réprimée dans le sang.