Le Conseil s'est réjoui dans le texte de la résolution "d'une amélioration de la situation" en Libye et a fait part de sa détermination à s'assurer que les dizaines de milliards de dollars d'avoirs libyens gelés en février et mars "ser(aient) dès que possible mis à la disposition du peuple libyen".
Cette résolution complétée après des discussions ces derniers jours entre les quinze pays membres du Conseil, met l'accent sur les droits de l'homme, la nécessité d'inclure des femmes dans le processus de décision et la protection des immigrants africains, cibles d'attaques dans le pays.
L'ONU y prévoit aussi l'envoi d'une mission de trois mois pour aider le Conseil national de transition (CNT) à construire un nouvel Etat grâce à la rédaction d'une nouvelle constitution et à la préparation d'élections.
Par ce texte, l'ONU lève le gel des avoirs et des autres sanctions imposées à la Corporation nationale du pétrole libyen et à la compagnie pétrolière Zweitina. Même chose pour la banque centrale, la Libyan Arab Foreign Bank, la Libyan Investment Authority et la société d'investissements Libyan African Investment Portfolio.
Les mesures contre l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en fuite, sa famille et des proches collaborateurs sont en revanche maintenues.
L'ONU fait part dans cette résolution de son inquiétude sur la "prolifération des armes en Libye et son impact potentiel sur la paix et la sécurité dans la région".
La résolution prévoit néanmoins la possibilité de livraison d'armes légères pour le maintien de l'ordre et une assistance technique au gouvernement de transition libyen dans le domaine de la sécurité, ainsi que pour assurer la protection des personnels de l'ONU, des médias et des employés des ONG.
Elle stipule également que la compagnie aérienne libyenne peut reprendre ses vols, tout en respectant la zone d'interdiction des vols définie lors des sanctions adoptée par le Conseil de sécurité en février et mars.
L'ambassadeur français à l'ONU Gérard Araud a souligné que l'usage de la force demeurait possible avec la nouvelle résolution puisque les hostilités ne sont pas terminées. "C'est un jour faste pour les pays qui ont réellement contribué à la libération de la Libye de la dictature (du colonel Mouammar) Kadhafi", a-t-il déclare devant la presse.
Vendredi, l'Assemblée générale a quant à elle voté --à une majorité de 114 voix pour et 17 contre sur 193-- la remise au CNT du siège de la Libye à l'ONU, malgré l'opposition de gouvernements de gauche d'Amérique latine. Quelques pays africains avaient demandé un report de la décision.
Ce vote permettra au chef du CNT, Moustafa Abdeljalil, de prendre part à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, la semaine prochaine à New York. En marge de celle-ci, il rencontrera le président américain Barack Obama.
L'ambassadeur du Venezuela à l'ONU, Jorge Valero, a qualifié le CNT de "groupe placé sous la direction des Etats-Unis et de l'Otan qui n'a pas d'autorité légale et morale".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice s'est en revanche réjouie de ce vote. "Les Etats-Unis félicitent le peuple libyen pour cette avancée historique", a-t-elle dit, ajoutant que le nouveau régime libyen pouvait compter à l'ONU sur un ami, les Etats-Unis.
Cette résolution complétée après des discussions ces derniers jours entre les quinze pays membres du Conseil, met l'accent sur les droits de l'homme, la nécessité d'inclure des femmes dans le processus de décision et la protection des immigrants africains, cibles d'attaques dans le pays.
L'ONU y prévoit aussi l'envoi d'une mission de trois mois pour aider le Conseil national de transition (CNT) à construire un nouvel Etat grâce à la rédaction d'une nouvelle constitution et à la préparation d'élections.
Par ce texte, l'ONU lève le gel des avoirs et des autres sanctions imposées à la Corporation nationale du pétrole libyen et à la compagnie pétrolière Zweitina. Même chose pour la banque centrale, la Libyan Arab Foreign Bank, la Libyan Investment Authority et la société d'investissements Libyan African Investment Portfolio.
Les mesures contre l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en fuite, sa famille et des proches collaborateurs sont en revanche maintenues.
L'ONU fait part dans cette résolution de son inquiétude sur la "prolifération des armes en Libye et son impact potentiel sur la paix et la sécurité dans la région".
La résolution prévoit néanmoins la possibilité de livraison d'armes légères pour le maintien de l'ordre et une assistance technique au gouvernement de transition libyen dans le domaine de la sécurité, ainsi que pour assurer la protection des personnels de l'ONU, des médias et des employés des ONG.
Elle stipule également que la compagnie aérienne libyenne peut reprendre ses vols, tout en respectant la zone d'interdiction des vols définie lors des sanctions adoptée par le Conseil de sécurité en février et mars.
L'ambassadeur français à l'ONU Gérard Araud a souligné que l'usage de la force demeurait possible avec la nouvelle résolution puisque les hostilités ne sont pas terminées. "C'est un jour faste pour les pays qui ont réellement contribué à la libération de la Libye de la dictature (du colonel Mouammar) Kadhafi", a-t-il déclare devant la presse.
Vendredi, l'Assemblée générale a quant à elle voté --à une majorité de 114 voix pour et 17 contre sur 193-- la remise au CNT du siège de la Libye à l'ONU, malgré l'opposition de gouvernements de gauche d'Amérique latine. Quelques pays africains avaient demandé un report de la décision.
Ce vote permettra au chef du CNT, Moustafa Abdeljalil, de prendre part à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, la semaine prochaine à New York. En marge de celle-ci, il rencontrera le président américain Barack Obama.
L'ambassadeur du Venezuela à l'ONU, Jorge Valero, a qualifié le CNT de "groupe placé sous la direction des Etats-Unis et de l'Otan qui n'a pas d'autorité légale et morale".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice s'est en revanche réjouie de ce vote. "Les Etats-Unis félicitent le peuple libyen pour cette avancée historique", a-t-elle dit, ajoutant que le nouveau régime libyen pouvait compter à l'ONU sur un ami, les Etats-Unis.