A Benghazi (est), fief de l'opposition et deuxième ville du pays, au moins 19 personnes ont été tuées et 40 blessés dans deux explosions, à l'origine indéterminée, dans un dépô t d'armes.
Une source gouvernementale libyenne a affirmé que l'ouest du pays était "totalement sous le contrô le" du régime, mais que l'est restait "problématique".
Les insurgés ont indiqué vendredi soir avoir pris le contrô le de Ras Lanouf (300 km au sud-ouest de Benghazi) après de violentes combats avec les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi, mais Tripoli a démenti. Un médecin a fait état de "nombreux morts et blessés".
Ras Lanouf est un port pétrolier stratégique à une centaine de kilomètres de Syrte, ville natale et fief du colonel Kadhafi, qui fait face depuis plus de deux semaines à une insurrection sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a bientô t 42 ans.
A Ras Lanouf, un journaliste de l'AFP a vu des rebelles positionnés à l'extérieur du complexe pétrolier d'Harouge, des casernes et du commissariat, mais il n'était pas possible de confirmer dans l'immédiat si les rebelles contrô laient la totalité des zones résidentielles.
"Nous avons pris leurs casernes. La zone résidentielle est passée au peigne fin" pour trouver des éléments des forces pro-Kadhafi, a déclaré un combattant rebelle, Saleh Sultan.
"Ils ont fui comme des lapins. Quand nous avons commencé à avancer, ils nous ont attaqués avec des missiles Grad et des armes lourdes. Mais nous avons continué à avancer", a affirmé un autre combattant, Abdelsalam.
Mais le vice-ministre des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que Ras Lanouf était sous le "contrô le" du régime et que "tout (y était) calme".
En revanche, Zawiyah (60 km à l'ouest de Tripoli) pourrait avoir été reprise par les forces du régime. Des combats y ont opposé l'armée aux insurgés, faisant de "nombreux" morts et blessés, selon un témoin et l'opposition.
"A Zawiyah, tout est revenu à la normale", a dit M. Kaaim, affirmant que la population s'était soulevée contre "les terroristes" avec le soutien de l'armée.
Mais un militant politique de Zawiyah, Mohammad Qassem, interrogé sur la chaîne Al-Jazira, a démenti la chute de la ville, tout en reconnaissant son encerclement. Les manifestants anti-Kadhafi avaient pris le contrô le de Zawiyah dimanche.
A Tripoli, où des appels avaient été lancés pour profiter de la prière du vendredi pour se faire entendre, des affrontements ont opposé les forces de l'ordre à une centaine de manifestants scandant des slogans contre le régime, dans le quartier rebelle de Tajoura. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires, selon des témoins.
L'accès à l'internet a été coupé jeudi dans toute la Libye, pendant 30 minutes, pour la deuxième fois en deux semaines, a indiqué vendredi Arbor Networks, société spécialisée dans la surveillance du trafic.
Sur la place Verte (centre-ville), une centaine de personnes ont manifesté leur soutien au colonel, selon un journaliste de l'AFP. Des heurts limités ont opposé de petits groupes de manifestants pro et anti-Kadhafi non loin de là, a indiqué un témoin.
Au 18e jour de révolte, les insurgés avancent le long de la cô te après deux jours d'âpres combats, notamment à Brega.
"Le plan est d'avancer petit à petit dans leur direction pour les pousser à reculer. Nous ne voulons pas nous battre, nous voulons leur imposer une pression psychologique (...) Mais si nous devons tuer pour remporter cette bataille, nous le ferons", a assuré à l'AFP le colonel Bachir Abdelkader.
Un peu plus à l'est, le capitaine Chouaib al-Akaki, qui a rallié l'opposition, s'inquiétait à l'idée des combats à venir, forcément fratricides: "nous essayons de limiter les pertes des deux cô tés. En Libye, nous sommes tous parents".
L'opposition a également manifesté à Benghazi, deuxième ville du pays et fief de l'insurrection. 5.000 fidèles ont prié après un prêche lors duquel l'imam a promis que "la victoire était proche".
Vendredi soir, deux explosions ont détruit un dépô t d'armes près de Benghazi.
"Les deux explosions ont eu lieu à 18H30 (16H30 GMT)", a dit Nasser Tumi, qui enregistre les victimes dans cet hô pital. Les explosions simultanées ont eu lieu à la base militaire Al-Rajma (20 km au sud-est de Benghazi).
Un journaliste de l'AFP a vu 11 corps à la morgue de l'hô pital, certains complètement défigurés et brûlés.
"Nous avons une grosse explosion dans un dépô t d'armes. Nous ignorons s'il s'agit d'un raid aérien ou d'un sabotage", a déclaré Moustapha Gheriani, un porte-parole du Conseil national établi par l'insurrection à Benghazi. "La ville entière a tremblé".
Le cap des 100.000 réfugiés ayant franchi la frontière tuniso-libyenne pour fuir le chaos a été franchi vendredi, selon la protection civile tunisienne.
Tripoli, qui a demandé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU de suspendre les sanctions adoptées samedi contre M. Kadhafi, a par ailleurs donné son feu vert au gouvernement vénézuélien pour une commission de paix.
Une source gouvernementale libyenne a affirmé que l'ouest du pays était "totalement sous le contrô le" du régime, mais que l'est restait "problématique".
Les insurgés ont indiqué vendredi soir avoir pris le contrô le de Ras Lanouf (300 km au sud-ouest de Benghazi) après de violentes combats avec les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi, mais Tripoli a démenti. Un médecin a fait état de "nombreux morts et blessés".
Ras Lanouf est un port pétrolier stratégique à une centaine de kilomètres de Syrte, ville natale et fief du colonel Kadhafi, qui fait face depuis plus de deux semaines à une insurrection sans précédent depuis son arrivée au pouvoir il y a bientô t 42 ans.
A Ras Lanouf, un journaliste de l'AFP a vu des rebelles positionnés à l'extérieur du complexe pétrolier d'Harouge, des casernes et du commissariat, mais il n'était pas possible de confirmer dans l'immédiat si les rebelles contrô laient la totalité des zones résidentielles.
"Nous avons pris leurs casernes. La zone résidentielle est passée au peigne fin" pour trouver des éléments des forces pro-Kadhafi, a déclaré un combattant rebelle, Saleh Sultan.
"Ils ont fui comme des lapins. Quand nous avons commencé à avancer, ils nous ont attaqués avec des missiles Grad et des armes lourdes. Mais nous avons continué à avancer", a affirmé un autre combattant, Abdelsalam.
Mais le vice-ministre des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a déclaré que Ras Lanouf était sous le "contrô le" du régime et que "tout (y était) calme".
En revanche, Zawiyah (60 km à l'ouest de Tripoli) pourrait avoir été reprise par les forces du régime. Des combats y ont opposé l'armée aux insurgés, faisant de "nombreux" morts et blessés, selon un témoin et l'opposition.
"A Zawiyah, tout est revenu à la normale", a dit M. Kaaim, affirmant que la population s'était soulevée contre "les terroristes" avec le soutien de l'armée.
Mais un militant politique de Zawiyah, Mohammad Qassem, interrogé sur la chaîne Al-Jazira, a démenti la chute de la ville, tout en reconnaissant son encerclement. Les manifestants anti-Kadhafi avaient pris le contrô le de Zawiyah dimanche.
A Tripoli, où des appels avaient été lancés pour profiter de la prière du vendredi pour se faire entendre, des affrontements ont opposé les forces de l'ordre à une centaine de manifestants scandant des slogans contre le régime, dans le quartier rebelle de Tajoura. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires, selon des témoins.
L'accès à l'internet a été coupé jeudi dans toute la Libye, pendant 30 minutes, pour la deuxième fois en deux semaines, a indiqué vendredi Arbor Networks, société spécialisée dans la surveillance du trafic.
Sur la place Verte (centre-ville), une centaine de personnes ont manifesté leur soutien au colonel, selon un journaliste de l'AFP. Des heurts limités ont opposé de petits groupes de manifestants pro et anti-Kadhafi non loin de là, a indiqué un témoin.
Au 18e jour de révolte, les insurgés avancent le long de la cô te après deux jours d'âpres combats, notamment à Brega.
"Le plan est d'avancer petit à petit dans leur direction pour les pousser à reculer. Nous ne voulons pas nous battre, nous voulons leur imposer une pression psychologique (...) Mais si nous devons tuer pour remporter cette bataille, nous le ferons", a assuré à l'AFP le colonel Bachir Abdelkader.
Un peu plus à l'est, le capitaine Chouaib al-Akaki, qui a rallié l'opposition, s'inquiétait à l'idée des combats à venir, forcément fratricides: "nous essayons de limiter les pertes des deux cô tés. En Libye, nous sommes tous parents".
L'opposition a également manifesté à Benghazi, deuxième ville du pays et fief de l'insurrection. 5.000 fidèles ont prié après un prêche lors duquel l'imam a promis que "la victoire était proche".
Vendredi soir, deux explosions ont détruit un dépô t d'armes près de Benghazi.
"Les deux explosions ont eu lieu à 18H30 (16H30 GMT)", a dit Nasser Tumi, qui enregistre les victimes dans cet hô pital. Les explosions simultanées ont eu lieu à la base militaire Al-Rajma (20 km au sud-est de Benghazi).
Un journaliste de l'AFP a vu 11 corps à la morgue de l'hô pital, certains complètement défigurés et brûlés.
"Nous avons une grosse explosion dans un dépô t d'armes. Nous ignorons s'il s'agit d'un raid aérien ou d'un sabotage", a déclaré Moustapha Gheriani, un porte-parole du Conseil national établi par l'insurrection à Benghazi. "La ville entière a tremblé".
Le cap des 100.000 réfugiés ayant franchi la frontière tuniso-libyenne pour fuir le chaos a été franchi vendredi, selon la protection civile tunisienne.
Tripoli, qui a demandé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU de suspendre les sanctions adoptées samedi contre M. Kadhafi, a par ailleurs donné son feu vert au gouvernement vénézuélien pour une commission de paix.