Dans le même temps, des combats ponctuels ont eu lieu sur le front Est et à Tripoli, au moment où les appels internationaux à la réconciliation et au renoncement à toute vengeance se sont multipliés, aussi bien du cô té de l'Union européenne, des Nations unies que de l'Union africaine.
Alors que la traque de l'ex-homme fort Mouammar Kadhafi se poursuit, un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens voire Kadhafi lui-même est passé vendredi en Algérie par la ville frontalière Ghadamès, a affirmé l'agence officielle égyptienne Mena, citant une source militaire rebelle libyenne.
"On pense qu'elles (les voitures) transportent de hauts responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils", a-t-elle dit.
L'Algérie n'a pas reconnu le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, et n'a jamais demandé officiellement le départ de Mouammar Kadhafi, disant observer une "stricte neutralité" dans le conflit.
Dans l'ouest du pays, les rebelles, qui ont promis une récompense de près de 1,7 million de dollars pour la tête de Kadhafi, mort ou vivant, ont remporté une nouvelle victoire en prenant le contrô le vendredi soir du poste de Ras Jdir frontalier avec la Tunisie.
"Plus d'une centaine de rebelles sont arrivés à Ras Jdir. Il n'y a pas eu de véritable clash, les loyalistes ont pris la poudre d'escampette", a déclaré une source gouvernementale tunisienne à l'AFP.
Sur le front Est, les pro-Kadhafi, qui avaient reculé de plus d'une centaine de km il y a quelques jours, résistent encore à Ben Jawad, à 140 km à l'est de Syrte, bombardant les rebelles, bloqués à Ras Lanouf, une vingtaine de kilomètres plus à l'est, selon un correspondant de l'AFP.
Les loyalistes dans la région de Syrte, bastion du régime et où pourrait aussi se cacher Mouammar Kadhafi, continuent de résister en tirant des roquettes pour bloquer l'avancée des rebelles.
A Tripoli, la violence a décru. Quelques coups de feu ont résonné au loin, parfois une explosion.
Selon Abdel Nagib Mlegta, responsable des opérations militaires de la rébellion à Tripoli, l'insurrection contrô le "95%" de la capitale, où il ne reste que "quelques poches de résistance" autour de l'aéroport ainsi que dans les quartiers de Salaheddine et d'Abou Salim.
D'après Amnesty International, après six mois de combats acharnés, les rebelles comme les pro-Kadhafi pratiquent tortures et mauvais traitements.
Elle a aussi fait état d'exécutions sommaires de "nombreux prisonniers" dans deux camps près de Tripoli utilisés par la brigade dirigée par l'un des fils Kadhafi, Khamis.
Selon M. Mlegta, des gardes ont tué à la grenade plus de 150 prisonniers avant de s'enfuir du QG de Mouammar Kadhafi tombé mardi.
Parallèlement, 17 patients ont été évacués d'un hô pital de Tripoli, où au moins 80 personnes sont décédées apparemment faute de soins parce que des pro-Kadhafi avaient pris l'établissement et tenu le personnel soignant à distance pendant six jours.
Dans le quartier d'Abou Salim, des cadavres de combattants pro-Kadhafi pourrissaient au soleil, dont plusieurs ligotés, tués par balle dans le dos. Des exécutions sommaires, ont confirmé des rebelles.
Des journalistes de l'AFP ont assisté à des tabassages d'une violence extrême de partisans présumés du régime qui n'ont dû leur survie, peut-être temporaire, qu'à la présence des médias.
"Il ne doit pas y avoir de représailles", a exigé la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
Lors des premières prières du vendredi sans Kadhafi à Tripoli, les imams ont aussi appelé au calme. "Cette révolution a été celle de la liberté et de l'islam, alors il ne doit pas y avoir de revanche", a affirmé cheikh Wanis Mabrouk, un imam célèbre pour ses diatribes contre le régime.
"Il y a une nécessité urgente de rétablir l'ordre et la stabilité", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Si les autorités libyennes le demandent, nous devons être prêts à les aider à organiser une force de police (...)".
Sur le plan diplomatique, le CNT, qui a installé son gouvernement à Tripoli, a reçu de nouveaux soutiens. Mais l'Union africaine refuse toujours de reconnaître sa légitimité.
"Il y a encore des combats (...). Donc nous ne pouvons pas dire que (le CNT) est la force qui est légitime maintenant", a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma, s'exprimant au nom de l'UA qui a appelé à un "gouvernement de transition incluant toutes les parties".
Pour le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, la victoire des rebelles ne sera acquise que "lorsque toute menace de violence contre les populations civiles aura été écartée et lorsque Kadhafi aura été neutralisé". "L'Otan ne doit pas baisser la garde".
Alors que la traque de l'ex-homme fort Mouammar Kadhafi se poursuit, un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens voire Kadhafi lui-même est passé vendredi en Algérie par la ville frontalière Ghadamès, a affirmé l'agence officielle égyptienne Mena, citant une source militaire rebelle libyenne.
"On pense qu'elles (les voitures) transportent de hauts responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils", a-t-elle dit.
L'Algérie n'a pas reconnu le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, et n'a jamais demandé officiellement le départ de Mouammar Kadhafi, disant observer une "stricte neutralité" dans le conflit.
Dans l'ouest du pays, les rebelles, qui ont promis une récompense de près de 1,7 million de dollars pour la tête de Kadhafi, mort ou vivant, ont remporté une nouvelle victoire en prenant le contrô le vendredi soir du poste de Ras Jdir frontalier avec la Tunisie.
"Plus d'une centaine de rebelles sont arrivés à Ras Jdir. Il n'y a pas eu de véritable clash, les loyalistes ont pris la poudre d'escampette", a déclaré une source gouvernementale tunisienne à l'AFP.
Sur le front Est, les pro-Kadhafi, qui avaient reculé de plus d'une centaine de km il y a quelques jours, résistent encore à Ben Jawad, à 140 km à l'est de Syrte, bombardant les rebelles, bloqués à Ras Lanouf, une vingtaine de kilomètres plus à l'est, selon un correspondant de l'AFP.
Les loyalistes dans la région de Syrte, bastion du régime et où pourrait aussi se cacher Mouammar Kadhafi, continuent de résister en tirant des roquettes pour bloquer l'avancée des rebelles.
A Tripoli, la violence a décru. Quelques coups de feu ont résonné au loin, parfois une explosion.
Selon Abdel Nagib Mlegta, responsable des opérations militaires de la rébellion à Tripoli, l'insurrection contrô le "95%" de la capitale, où il ne reste que "quelques poches de résistance" autour de l'aéroport ainsi que dans les quartiers de Salaheddine et d'Abou Salim.
D'après Amnesty International, après six mois de combats acharnés, les rebelles comme les pro-Kadhafi pratiquent tortures et mauvais traitements.
Elle a aussi fait état d'exécutions sommaires de "nombreux prisonniers" dans deux camps près de Tripoli utilisés par la brigade dirigée par l'un des fils Kadhafi, Khamis.
Selon M. Mlegta, des gardes ont tué à la grenade plus de 150 prisonniers avant de s'enfuir du QG de Mouammar Kadhafi tombé mardi.
Parallèlement, 17 patients ont été évacués d'un hô pital de Tripoli, où au moins 80 personnes sont décédées apparemment faute de soins parce que des pro-Kadhafi avaient pris l'établissement et tenu le personnel soignant à distance pendant six jours.
Dans le quartier d'Abou Salim, des cadavres de combattants pro-Kadhafi pourrissaient au soleil, dont plusieurs ligotés, tués par balle dans le dos. Des exécutions sommaires, ont confirmé des rebelles.
Des journalistes de l'AFP ont assisté à des tabassages d'une violence extrême de partisans présumés du régime qui n'ont dû leur survie, peut-être temporaire, qu'à la présence des médias.
"Il ne doit pas y avoir de représailles", a exigé la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
Lors des premières prières du vendredi sans Kadhafi à Tripoli, les imams ont aussi appelé au calme. "Cette révolution a été celle de la liberté et de l'islam, alors il ne doit pas y avoir de revanche", a affirmé cheikh Wanis Mabrouk, un imam célèbre pour ses diatribes contre le régime.
"Il y a une nécessité urgente de rétablir l'ordre et la stabilité", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Si les autorités libyennes le demandent, nous devons être prêts à les aider à organiser une force de police (...)".
Sur le plan diplomatique, le CNT, qui a installé son gouvernement à Tripoli, a reçu de nouveaux soutiens. Mais l'Union africaine refuse toujours de reconnaître sa légitimité.
"Il y a encore des combats (...). Donc nous ne pouvons pas dire que (le CNT) est la force qui est légitime maintenant", a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma, s'exprimant au nom de l'UA qui a appelé à un "gouvernement de transition incluant toutes les parties".
Pour le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, la victoire des rebelles ne sera acquise que "lorsque toute menace de violence contre les populations civiles aura été écartée et lorsque Kadhafi aura été neutralisé". "L'Otan ne doit pas baisser la garde".