Moustapha Abdeljalil
"Abdeljalil a beaucoup de questions à répondre. Le régime n'a pas changé. Ce sont toujours les mêmes qui oppriment et marginalisent les villes", a déclaré Tahani al-Sharif, une avocate de Benghazi, à un correspondant de l'AFP sur place.
"Le CNT doit démissionner", "Abdeljalil doit partir", scandaient les manifestants, réunis sur la place du centre de Benghazi qui a vu les premiers rassemblements anti-Kadhafi le 15 février.
Selon Mme Sharif, cette colère monte depuis que le président du CNT a affirmé que les nouvelles autorités libyennes étaient prêtes à pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi qui ont combattu les rebelles pendant le conflit meurtrier qui a provoqué la chute et la mort de Kadhafi.
"Abdeljalil nous demande de pardonner aux combattants de Kadhafi. Est-ce qu'il dirait la même chose si son fils avait été tué ou blessé pendant la révolution?", a-t-elle insisté.
Samedi, M. Abdeljalil avait ouvert à Tripoli une conférence sur la justice et la réconciliation en affirmant que les nouvelles autorités étaient prêtes à pardonner à leurs anciens adversaires.
"Nous sommes capables de pardon et de tolérance, nous sommes capables d'absorber nos frères qui ont combattu les révolutionnaires et nous sommes aussi capables d'absorber tous ceux qui ont commis un acte ou une parole à l'encontre de cette révolution", a-t-il déclaré.
Dimanche, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait fait part de sa préoccupation devant un "manque de transparence" des nouvelles autorités libyennes, en particulier au sujet des lois adoptées pendant la période de transition, l'attribuant essentiellement à un manque d'organisation.
"Le CNT doit démissionner", "Abdeljalil doit partir", scandaient les manifestants, réunis sur la place du centre de Benghazi qui a vu les premiers rassemblements anti-Kadhafi le 15 février.
Selon Mme Sharif, cette colère monte depuis que le président du CNT a affirmé que les nouvelles autorités libyennes étaient prêtes à pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi qui ont combattu les rebelles pendant le conflit meurtrier qui a provoqué la chute et la mort de Kadhafi.
"Abdeljalil nous demande de pardonner aux combattants de Kadhafi. Est-ce qu'il dirait la même chose si son fils avait été tué ou blessé pendant la révolution?", a-t-elle insisté.
Samedi, M. Abdeljalil avait ouvert à Tripoli une conférence sur la justice et la réconciliation en affirmant que les nouvelles autorités étaient prêtes à pardonner à leurs anciens adversaires.
"Nous sommes capables de pardon et de tolérance, nous sommes capables d'absorber nos frères qui ont combattu les révolutionnaires et nous sommes aussi capables d'absorber tous ceux qui ont commis un acte ou une parole à l'encontre de cette révolution", a-t-il déclaré.
Dimanche, l'organisation Human Rights Watch (HRW) avait fait part de sa préoccupation devant un "manque de transparence" des nouvelles autorités libyennes, en particulier au sujet des lois adoptées pendant la période de transition, l'attribuant essentiellement à un manque d'organisation.