"Il y a eu une importante explosion et un grand incendie. Plus de 100 personnes ont été tuées et 50 autres blessées", a déclaré M. Mohamed, faisant état de "dizaines de corps carbonisés".
Selon lui, l'explosion s'est produite, alors que plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue pour faire le plein de leur voiture, à proximité du réservoir.
"Nous ne sommes toujours pas en mesure d'éteindre l'incendie", a-t-il encore dit, ajoutant que l'explosion a été provoquée par une étincelle provenant d'un générateur d'électricité.
De nombreux Libyens étaient venus ces derniers jours s'enquérir des leurs après la chute de Syrte, dernier bastion du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi où il avait été tué jeudi, a précisé M. Mohamed.
Après des semaines de bombardements de l'Otan et de combats, la ville de Syrte était dévastée, et toujours parsemée lundi de centaines de cadavres. Aucun bâtiment n'était indemne et des
avenues entières étaient inondées par des canalisations éventrées.
Les quelques centaines d'habitants revenus, pour la plupart seulement chercher quelques maigres affaires qui n'auraient pas été pillées, criaient leur colère contre les forces pro-CNT, l'Otan et
le président français Nicolas Sarkozy, qui a été à la pointe de la mobilisation internationale.
Selon lui, l'explosion s'est produite, alors que plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue pour faire le plein de leur voiture, à proximité du réservoir.
"Nous ne sommes toujours pas en mesure d'éteindre l'incendie", a-t-il encore dit, ajoutant que l'explosion a été provoquée par une étincelle provenant d'un générateur d'électricité.
De nombreux Libyens étaient venus ces derniers jours s'enquérir des leurs après la chute de Syrte, dernier bastion du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi où il avait été tué jeudi, a précisé M. Mohamed.
Après des semaines de bombardements de l'Otan et de combats, la ville de Syrte était dévastée, et toujours parsemée lundi de centaines de cadavres. Aucun bâtiment n'était indemne et des
avenues entières étaient inondées par des canalisations éventrées.
Les quelques centaines d'habitants revenus, pour la plupart seulement chercher quelques maigres affaires qui n'auraient pas été pillées, criaient leur colère contre les forces pro-CNT, l'Otan et
le président français Nicolas Sarkozy, qui a été à la pointe de la mobilisation internationale.