Aucun délégué de la rébellion libyenne n'était présent en milieu de matinée, a constaté l'AFP.
La délégation gouvernementale libyenne est dirigée par le Secrétaire général du Congrès général du peuple, Mohamed Abou el-Kassim Zouaï, accompagné par quatre ministres.
Des représentants de l'Union européenne et de la Ligue arabe participent à la réunion, ainsi que les ministres des affaires étrangères des pays membres du comité de l'UA spécialement mis en place pour suivre la situation en la Libye (Afrique du Sud, Congo, Mauritanie, Mali et Ouganda).
"La situation est d'une gravité extrême, tant pour ce pays que pour la région dans son ensemble", a affirmé dans son discours d'ouverture le président de la Commission de l'UA, Jean Ping.
Cette rencontre a pour but de "favoriser un échange de vues orienté vers l'action sur la situation en Libye et de rechercher les voies et moyens d'une sortie de crise rapide (...)", a expliqué M. Ping.
Réuni le 19 mars mars à Nouakchott, le comité de l'UA sur la Libye, composé de cinq chefs d'Etat, avait appelé à "la cessation immédiate de toutes les hostilités", au lendemain de frappes aériennes lancées par une coalition internationale en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à protéger les civils libyens.
L'UA est opposée à l'"intervention militaire extérieure" actuellement en cours en Libye, menée par une coalition dirigée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, et a appelé à plusieurs reprises les parties libyennes au "dialogue".
"Plus le conflit se prolonge, plus le risque est grand", a estimé M. Ping: "d'où l'urgence que revêt la recherche d'une solution durable à la crise, dans le respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Libye et dans celui des aspirations légitimes du peuple libyen".
Le comité de l'UA "a développé une feuille de route, à la fois réaliste et adéquate", qui propose "la cessation immédiate de toutes les hostilités", la "coopération des autorités libyennes concernées pour faciliter l'acheminement" de l'aide humanitaire et "la protection des ressortissants étrangers, y compris les travailleurs migrants africains", a-t-il rappelé.
Elle prévoit également "l'adoption et la mise en oeuvre des réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle", a souligné M. Ping, pour qui "l'UA a constamment souligné la légitimité des aspirations du peuple libyen à la démocratie".
L'organisation africaine "entend inscrire son action sur la Libye dans le cadre d'un partenariat avec tous les acteurs internationaux concernés", ceci pour aboutir à "la mise en place et la gestion d'une période de transition (...) qui devra déboucher sur l'élection d'institutions démocratiques".
"En dernière instance, c'est aux Libyens qu'il appartiendra de définir, par le dialogue, la meilleure voie à suivre pour réaliser leurs aspirations", a conclu le président de la Commission de l'UA.
La délégation gouvernementale libyenne est dirigée par le Secrétaire général du Congrès général du peuple, Mohamed Abou el-Kassim Zouaï, accompagné par quatre ministres.
Des représentants de l'Union européenne et de la Ligue arabe participent à la réunion, ainsi que les ministres des affaires étrangères des pays membres du comité de l'UA spécialement mis en place pour suivre la situation en la Libye (Afrique du Sud, Congo, Mauritanie, Mali et Ouganda).
"La situation est d'une gravité extrême, tant pour ce pays que pour la région dans son ensemble", a affirmé dans son discours d'ouverture le président de la Commission de l'UA, Jean Ping.
Cette rencontre a pour but de "favoriser un échange de vues orienté vers l'action sur la situation en Libye et de rechercher les voies et moyens d'une sortie de crise rapide (...)", a expliqué M. Ping.
Réuni le 19 mars mars à Nouakchott, le comité de l'UA sur la Libye, composé de cinq chefs d'Etat, avait appelé à "la cessation immédiate de toutes les hostilités", au lendemain de frappes aériennes lancées par une coalition internationale en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à protéger les civils libyens.
L'UA est opposée à l'"intervention militaire extérieure" actuellement en cours en Libye, menée par une coalition dirigée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, et a appelé à plusieurs reprises les parties libyennes au "dialogue".
"Plus le conflit se prolonge, plus le risque est grand", a estimé M. Ping: "d'où l'urgence que revêt la recherche d'une solution durable à la crise, dans le respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Libye et dans celui des aspirations légitimes du peuple libyen".
Le comité de l'UA "a développé une feuille de route, à la fois réaliste et adéquate", qui propose "la cessation immédiate de toutes les hostilités", la "coopération des autorités libyennes concernées pour faciliter l'acheminement" de l'aide humanitaire et "la protection des ressortissants étrangers, y compris les travailleurs migrants africains", a-t-il rappelé.
Elle prévoit également "l'adoption et la mise en oeuvre des réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle", a souligné M. Ping, pour qui "l'UA a constamment souligné la légitimité des aspirations du peuple libyen à la démocratie".
L'organisation africaine "entend inscrire son action sur la Libye dans le cadre d'un partenariat avec tous les acteurs internationaux concernés", ceci pour aboutir à "la mise en place et la gestion d'une période de transition (...) qui devra déboucher sur l'élection d'institutions démocratiques".
"En dernière instance, c'est aux Libyens qu'il appartiendra de définir, par le dialogue, la meilleure voie à suivre pour réaliser leurs aspirations", a conclu le président de la Commission de l'UA.