Et à Tripoli, le N.2 du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a annoncé qu'un nouveau gouvernement de transition serait formé dans l'"espace d'une semaine à dix jours".
Près de 48 heures après l'ultimatum du CNT aux villes encore fidèles à Mouammar Kadhafi pour déposer les armes, les forces du nouveau régime n'ont lancé aucune offensive d'envergure, mais des affrontements meurtriers ont été signalés à Bani Walid.
Saadi Kadhafi, ancien footballeur qui a aussi dirigé une unité d'élite de l'armée, se trouvait dans un convoi intercepté dimanche par l'armée nigérienne dans le nord du pays, a annoncé le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou.
Des proches de Mouammar Kadhafi et d'anciens généraux ont déjà trouvé refuge au Niger, qui a cependant assuré qu'il respecterait ses engagements auprès de la justice internationale si des Libyens recherchés se trouvaient sur son sol.
D'autres proches du dirigeant en fuite pourraient se trouver à Bani Walid, dans le désert à 170 km au sud-est de Tripoli, où les combattants pro-CNT ont massé des forces dimanche.
Des affrontements ont été signalés dans plusieurs quartiers de la ville. Au poste médical de Ouichtata, un village près de Bani Walid, des sources pro-CNT ont évoqué un bilan de 5 morts et 15 blessés dans leurs rangs.
Mais selon un commandant pro-CNT, Atiya Ali Tarhouni, la grande offensive annoncée depuis des jours n'était pas encore lancée: "Aujourd'hui nous sommes toujours en stand-by, nous attendons les ordres".
"Toute la zone a été armée par Kadhafi et il y a des tireurs embusqués partout (...) et nous ne pouvons pas atteindre les hauteurs parce qu'ils nous tirent dessus", a raconté un combattant, Sami Saadi Abou Roueiss.
Tout l'après-midi, une radio pro-Kadhafi de la ville a appelé les habitants à la résistance, diffusant en boucle le même message: "Ils viennent pour nous tuer. Ils veulent répandre la corruption et la destruction partout. Allez-y aujourd'hui, aujourd'hui, aujourd'hui. Maintenant que vous êtes armés, il n'y a pas d'excuses. C'est l'heure du jihad".
Sur le front ouest de Syrte, des centaines de combattants bien armés rassemblés à Hicha, à 90 km de Misrata, ont commencé à marcher vers Syrte, la région natale de Mouammar Kadhafi, selon un journaliste de l'AFP.
Les habitants faisaient le signe de la victoire au passage des combattants, qui ont retiré des bâtiments le drapeau vert, symbole de l'ancien régime, puis enlevé un barrage pro-Kadhafi en négociant avec des responsables locaux.
Sur le front est de Syrte, les combattants pro-CNT étaient encore à une soixantaine de kilomètres de la ville et n'avançaient que par sauts de puce. Selon un commandant du front ayant requis l'anonymat, il n'y aura "pas de grande offensive avant une semaine".
Après l'échec de négociations en vue d'une reddition pacifique des villes pro-Kadhafi comme Bani Walid, Syrte et Sebha (centre), Moustapha Abdeljalil, président du CNT, avait donné samedi le feu vert aux combattants: "Maintenant, la situation est entre les mains des combattants révolutionnaires".
Sur le plan politique, la visite de M. Abdeljalil samedi à Tripoli, sa première dans la capitale depuis le début de la révolte contre Mouammar Kadhafi en février, était très attendue par les partisans du CNT, qui espèrent qu'elle aidera à apaiser les rivalités apparues entre les groupes rebelles.
Des combattants à Misrata, la troisième ville de Libye, ont commencé à contester l'autorité du CNT, qui siège pour l'instant à Benghazi, refusant par exemple de remettre des chars abandonnés.
"Nous devons mettre toutes nos forces ensemble pour libérer les villes" encore aux mains des pro-Kadhafi, a déclaré M. Abdeljalil. Et "nous ne devons pas oublier que Mouammar Kadhafi est toujours vivant et qu'il a toujours de l'argent et de l'or pour corrompre les gens".
Malgré tout, 12 personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kadhafi au sud-ouest de Tripoli.
Sur fond de rivalités anciennes, ces affrontements ont opposé des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP des responsables locaux.
Selon un responsable de Gharyane, les pro-CNT de la ville et de Kikla sont tombés dans une embuscade alors qu'ils venaient récupérer des armes lourdes à Al-Assabaa, une ville longtemps fidèle au colonel Kadhafi. Un responsable d'Al-Assabaa a annoncé que le CNT était intervenu pour calmer la situation.
A Tripoli, 15 corps ont été découverts dimanche dans deux fosses communes, a rapporté un photographe de l'AFP. Un habitant avait rapporté avoir vu des gens inhumer des corps le 20 août, au début de l'assaut des combattants du CNT sur Tripoli, mais l'identité des victimes restait indéterminée.
Près de 48 heures après l'ultimatum du CNT aux villes encore fidèles à Mouammar Kadhafi pour déposer les armes, les forces du nouveau régime n'ont lancé aucune offensive d'envergure, mais des affrontements meurtriers ont été signalés à Bani Walid.
Saadi Kadhafi, ancien footballeur qui a aussi dirigé une unité d'élite de l'armée, se trouvait dans un convoi intercepté dimanche par l'armée nigérienne dans le nord du pays, a annoncé le ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou.
Des proches de Mouammar Kadhafi et d'anciens généraux ont déjà trouvé refuge au Niger, qui a cependant assuré qu'il respecterait ses engagements auprès de la justice internationale si des Libyens recherchés se trouvaient sur son sol.
D'autres proches du dirigeant en fuite pourraient se trouver à Bani Walid, dans le désert à 170 km au sud-est de Tripoli, où les combattants pro-CNT ont massé des forces dimanche.
Des affrontements ont été signalés dans plusieurs quartiers de la ville. Au poste médical de Ouichtata, un village près de Bani Walid, des sources pro-CNT ont évoqué un bilan de 5 morts et 15 blessés dans leurs rangs.
Mais selon un commandant pro-CNT, Atiya Ali Tarhouni, la grande offensive annoncée depuis des jours n'était pas encore lancée: "Aujourd'hui nous sommes toujours en stand-by, nous attendons les ordres".
"Toute la zone a été armée par Kadhafi et il y a des tireurs embusqués partout (...) et nous ne pouvons pas atteindre les hauteurs parce qu'ils nous tirent dessus", a raconté un combattant, Sami Saadi Abou Roueiss.
Tout l'après-midi, une radio pro-Kadhafi de la ville a appelé les habitants à la résistance, diffusant en boucle le même message: "Ils viennent pour nous tuer. Ils veulent répandre la corruption et la destruction partout. Allez-y aujourd'hui, aujourd'hui, aujourd'hui. Maintenant que vous êtes armés, il n'y a pas d'excuses. C'est l'heure du jihad".
Sur le front ouest de Syrte, des centaines de combattants bien armés rassemblés à Hicha, à 90 km de Misrata, ont commencé à marcher vers Syrte, la région natale de Mouammar Kadhafi, selon un journaliste de l'AFP.
Les habitants faisaient le signe de la victoire au passage des combattants, qui ont retiré des bâtiments le drapeau vert, symbole de l'ancien régime, puis enlevé un barrage pro-Kadhafi en négociant avec des responsables locaux.
Sur le front est de Syrte, les combattants pro-CNT étaient encore à une soixantaine de kilomètres de la ville et n'avançaient que par sauts de puce. Selon un commandant du front ayant requis l'anonymat, il n'y aura "pas de grande offensive avant une semaine".
Après l'échec de négociations en vue d'une reddition pacifique des villes pro-Kadhafi comme Bani Walid, Syrte et Sebha (centre), Moustapha Abdeljalil, président du CNT, avait donné samedi le feu vert aux combattants: "Maintenant, la situation est entre les mains des combattants révolutionnaires".
Sur le plan politique, la visite de M. Abdeljalil samedi à Tripoli, sa première dans la capitale depuis le début de la révolte contre Mouammar Kadhafi en février, était très attendue par les partisans du CNT, qui espèrent qu'elle aidera à apaiser les rivalités apparues entre les groupes rebelles.
Des combattants à Misrata, la troisième ville de Libye, ont commencé à contester l'autorité du CNT, qui siège pour l'instant à Benghazi, refusant par exemple de remettre des chars abandonnés.
"Nous devons mettre toutes nos forces ensemble pour libérer les villes" encore aux mains des pro-Kadhafi, a déclaré M. Abdeljalil. Et "nous ne devons pas oublier que Mouammar Kadhafi est toujours vivant et qu'il a toujours de l'argent et de l'or pour corrompre les gens".
Malgré tout, 12 personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kadhafi au sud-ouest de Tripoli.
Sur fond de rivalités anciennes, ces affrontements ont opposé des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP des responsables locaux.
Selon un responsable de Gharyane, les pro-CNT de la ville et de Kikla sont tombés dans une embuscade alors qu'ils venaient récupérer des armes lourdes à Al-Assabaa, une ville longtemps fidèle au colonel Kadhafi. Un responsable d'Al-Assabaa a annoncé que le CNT était intervenu pour calmer la situation.
A Tripoli, 15 corps ont été découverts dimanche dans deux fosses communes, a rapporté un photographe de l'AFP. Un habitant avait rapporté avoir vu des gens inhumer des corps le 20 août, au début de l'assaut des combattants du CNT sur Tripoli, mais l'identité des victimes restait indéterminée.