Ligue des champions: les ambitions du PSG à l'épreuve du Barça


Mardi 2 Avril 2013 - 11:03
Reuters


Paris - Le PSG rêve de devenir à moyen terme un grand d'Europe et même s'il ne semble pas encore prêt à gagner la Ligue des champions, il va pouvoir tester ses ambitions mardi face au FC Barcelone en quart de finale aller de la plus prestigieuse compétition européenne.


Ligue des champions: les ambitions du PSG à l'épreuve du Barça
Depuis l'arrivée des propriétaires qataris au printemps 2011, le PSG a basculé dans une nouvelle dimension grâce à des moyens financiers colossaux.

En l'espace de deux ans, les Qataris ont donné au club un entraîneur d'envergure internationale, Carlo Ancelotti, des joueurs de grand talent comme Zlatan Ibrahimovic ou Thiago Silva, avec derrière la tête une idée folle: rapporter à Paris, d'ici cinq ans, le trophée de la Ligue des champions.

Arrivé cet hiver pour un contrat de cinq mois, David Beckham fait partie intégrante de ce projet audacieux et pour lui, nul doute que le PSG a les armes pour le réaliser.

"Ce club a beaucoup d'aspirations, notamment celle d'aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. On a les joueurs, c'est évident, on a la mentalité, sans aucun doute. Maintenant, c'est à nous de le prouver sur le terrain", résume l'ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre.

"Après, il est certain que contre le FC Barcelone, ce sera très difficile mais aussi très excitant. Il n'y a pas un joueur qui ne rêve d'affronter la meilleure équipe du monde avec les meilleurs joueurs de la planète."

Du rêve. Voici ce qu'inspire le Barça à tous les joueurs et les supporters du club parisien depuis le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions.

Le club a reçu entre 700.000 et un million de demandes pour des places selon les sources, dont certaines s'échangent au marché noir entre 500 et 1.200 euros.

Personne ne veut rater la venue de Lionel Messi et consorts au Parc des Princes, de cette équipe qui pratique le plus beau football en Europe depuis cinq ans, basé sur une possession de balle sans partage et sur les buts en série de son quadruple Ballon d'or argentin.

Même si les Catalans seront les favoris logiques de cette confrontation, le PSG a quelques petites raisons d'y croire.

"RIEN N'EST FAIT"

Le club de la capitale peut ainsi convoquer l'histoire car la dernière fois que les Parisiens ont croisé les Catalans en Ligue des champions, en quart de finale déjà, le PSG de Luis Fernandez avait éliminé avec brio le grand Barça de Johan Cruyff en 1995 (3-2 sur les deux rencontres).

De même, le leader de la Liga a montré cette saison quelques signes inquiétants qui ont laissé croire à un certain déclin de sa superbe.

Chose assez inhabituelle, le Barça s'est incliné à deux reprises cette saison à l'extérieur en C1, face au Celtic en phase de groupes puis contre l'AC Milan en huitième de finale aller.

Et même s'il a corrigé Milan au match retour, même s'il domine largement son championnat, il a perdu trois fois cette saison contre le Real Madrid, qui a réussi à le faire déjouer.

"Dans le football, tout est possible. Il faudra réaliser deux grands matches, être très concentrés et nous pourrons espérer nous qualifier. C'est l'unique manière de passer ce tour. Rien n'est fait", prédit Javier Pastore, qui a déjà côtoyé Lionel Messi en sélection argentine.

"C'est complètement faisable. Bien sûr il s'agit de la meilleure équipe du monde, avec des joueurs fantastiques mais cela reste un match de football et dans ce sport, tout est possible", renchérit Kévin Gameiro.   

"On sait qu'ils adorent avoir le ballon mais nous, on a une bonne équipe pour jouer en contre donc je pense qu'il faudra jouer là-dessus. On n'aura pas beaucoup d'occasions mais on va essayer de jouer tous les coups à fond."

Au rayon des atouts dont dispose le PSG avant le choc de mardi soir figure le fait que trois des siens ont déjà joué sous les couleurs du Barça et le connaissent par coeur: Ibrahimovic et Maxwell. Thiago Motta, gêné par des douleurs aux adducteurs et au mollet, n'a pas été retenu pour le match aller.

Mais pour le Suédois, autorisé à jouer ce quart de finale aller après avoir vu sa suspension réduite, c'est avant tout la présence de Carlo Ancelotti qui risque de peser dans la balance.

"Comment les battre ? Bonne question. Je crois qu'il faudra rester très concentrés sur notre jeu. Mais on a surtout un coach qui va mettre une tactique spécialement en place pour ce match", a prévenu l'international suédois.


           

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