Abdelbaset al-Megrahi
Ces accusations ont été rejetées par les autorités écossaises.
"Je suis la victime innocente de pratiques politiques douteuses, d'une enquête ratée et d'errements judiciaires", déclare le Libyen dans "Megrahi : You are my jury" ("Megrahi : Vous êtes mes jurés"), un livre du chercheur John Ashton, qui s'est investi dans sa défense pendant trois ans.
Abdelbaset al-Megrahi, 59 ans, avait été condamné en 2001 à la prison à vie pour son implication dans l'explosion d'un avion de la Pan Am au-dessus de la petite ville de Lockerbie qui avait fait 270 morts.
Il avait été libéré par la justice écossaise pour des raisons humanitaires en 2009, des médecins lui ayant diagnostiqué un cancer en phase terminale. Il vit toujours en Libye, dans un état semi-comateux.
Sa libération avait soulevé une vague d'indignation, notamment dans les familles des victimes.
D'après ce livre, dix jours avant qu'Abdelbaset al-Megrahi n'abandonne son appel, une délégation libyenne avec, entre autres, le ministre des Affaires étrangères libyen d'alors Abdelati al-Obeidi, avait rencontré le ministre écossais de la Justice Kenny MacAskill.
Cette délégation a ensuite rendu visite au prisonnier, affirme ce dernier.
Abdelati al-Obeidi a alors déclaré que le ministre écossais "lui avait laissé entendre qu'il serait plus facile d'obtenir une libération pour motifs humanitaires" si le condamné abandonnait son appel, explique Abdelbaset al-Megrahi dans le livre.
"J'avais le droit légalement de poursuivre mon appel, mais je ne pouvais prendre ce risque. Cela a signifié pour moi l'abandon de ma quête de justice", poursuit-il.
"Nous pouvons affirmer catégoriquement que le gouvernement écossais n'a jamais été impliqué de quelque manière que ce soit dans le retrait de l'appel de M. al-Megrahi", a déclaré un porte-parole.
Mais les partis d'opposition ont demandé à Kenny MacAskill de s'expliquer devant le Parlement.
"Ces accusations sont sidérantes et impliqueraient que le ministre écossais de la Justice dispensait des conseils juridiques pour aider un homme condamné pour meurtre à sortir de prison", a déclaré Ruth Davidson, qui est à la tête des conservateurs écossais.
Des proches des 270 personnes tuées dans l'attentat ont pour leur part estimé que le livre de John Ashton semait le doute sur des preuves-clés ayant été retenues contre le Libyen.
"Des montagnes de preuves ne semblent pas exactes et ont besoin d'être examinées", a ainsi commenté Jim Swire, dont la fille Flora figure parmi les morts.
"Je suis la victime innocente de pratiques politiques douteuses, d'une enquête ratée et d'errements judiciaires", déclare le Libyen dans "Megrahi : You are my jury" ("Megrahi : Vous êtes mes jurés"), un livre du chercheur John Ashton, qui s'est investi dans sa défense pendant trois ans.
Abdelbaset al-Megrahi, 59 ans, avait été condamné en 2001 à la prison à vie pour son implication dans l'explosion d'un avion de la Pan Am au-dessus de la petite ville de Lockerbie qui avait fait 270 morts.
Il avait été libéré par la justice écossaise pour des raisons humanitaires en 2009, des médecins lui ayant diagnostiqué un cancer en phase terminale. Il vit toujours en Libye, dans un état semi-comateux.
Sa libération avait soulevé une vague d'indignation, notamment dans les familles des victimes.
D'après ce livre, dix jours avant qu'Abdelbaset al-Megrahi n'abandonne son appel, une délégation libyenne avec, entre autres, le ministre des Affaires étrangères libyen d'alors Abdelati al-Obeidi, avait rencontré le ministre écossais de la Justice Kenny MacAskill.
Cette délégation a ensuite rendu visite au prisonnier, affirme ce dernier.
Abdelati al-Obeidi a alors déclaré que le ministre écossais "lui avait laissé entendre qu'il serait plus facile d'obtenir une libération pour motifs humanitaires" si le condamné abandonnait son appel, explique Abdelbaset al-Megrahi dans le livre.
"J'avais le droit légalement de poursuivre mon appel, mais je ne pouvais prendre ce risque. Cela a signifié pour moi l'abandon de ma quête de justice", poursuit-il.
"Nous pouvons affirmer catégoriquement que le gouvernement écossais n'a jamais été impliqué de quelque manière que ce soit dans le retrait de l'appel de M. al-Megrahi", a déclaré un porte-parole.
Mais les partis d'opposition ont demandé à Kenny MacAskill de s'expliquer devant le Parlement.
"Ces accusations sont sidérantes et impliqueraient que le ministre écossais de la Justice dispensait des conseils juridiques pour aider un homme condamné pour meurtre à sortir de prison", a déclaré Ruth Davidson, qui est à la tête des conservateurs écossais.
Des proches des 270 personnes tuées dans l'attentat ont pour leur part estimé que le livre de John Ashton semait le doute sur des preuves-clés ayant été retenues contre le Libyen.
"Des montagnes de preuves ne semblent pas exactes et ont besoin d'être examinées", a ainsi commenté Jim Swire, dont la fille Flora figure parmi les morts.