Christian Paris et Annie Bobinet, respectivement directeur administratif et financier (DAF) et directrice des Ressources Humaines (DRH) de l'entreprise d'ingénierie métallurgique Siemens VAI MT, sont retenus depuis 16H00 par des salariés affirmant être "mandatés par l'ensemble du personnel" face au "blocage des négociations".
"On leur a apporté de la nourriture et des boissons", a assuré à l'AFP Jean-Jacques Servanton, délégué CFDT, selon lequel les deux cadres "s'attendaient à ce qui allait se passer car depuis quelques mois nous dénonçons le blocage des négociations".
"Il n'y a pas eu réellement de négociations lors de la réunion de clôture aujourd'hui (lundi) car le président Bernhard Fonseka, qui a toujours présidé les réunions, n'était pas présent", a déploré le syndicaliste.
"Le CCE ne reconnaît pas le mandat de pouvoir donné à M. Paris, car il n'a pas la moindre petite marge de négociation et n'a fait que répéter ce que l'on sait déjà, que rien n'est négociable", a-t-il ajouté.
"Les discussions sont en cours, on comprend l'émotion que ce projet peut susciter et on veut maintenir le dialogue", soulignait lundi soir la direction de Siemens VAI MT.
"L'idée de renforcer le site de Montbrison (Loire) est de réaffirmer notre activité industrielle en France", ajoutait-on.
"Nous avons interdiction de sortir de la salle pour répondre à des revendications précises du personnel", avait déclaré dans l'après-midi Mme Bobinet, jointe par téléphone.
Les discussions reprises sous la contrainte étaient de nouveaux interrompues vers 18H30.
"Le comportement des salariés qui nous retiennent est correct et d'autres manifestent à l'extérieur avec des feux de Bengale", avait assuré pour sa part Christian Paris, également joint par téléphone.
"Ils nous ont fait savoir que nous serions retenus tant qu'il n'y aurait pas d'évolution des négociations dans le sens qu'ils souhaitent, notamment sur le montant de la prime supra-légale pour les personnes licenciées", a-t-il dit.
Les deux cadres ont reçu dans la soirée la visite du maire de Saint-Chamond, Philippe Kizirian (PS) et du député François Rochebloine (NC), en contact avec la préfecture de la Loire et le ministère de l'industrie.
Les salariés exigent notamment que les effectifs ne descendent pas sous la barre des 476, que le site de Saint-Chamond ne soit pas fermé et qu'il n'y ait pas de nouveau plan social pendant cinq ans.
"On leur a apporté de la nourriture et des boissons", a assuré à l'AFP Jean-Jacques Servanton, délégué CFDT, selon lequel les deux cadres "s'attendaient à ce qui allait se passer car depuis quelques mois nous dénonçons le blocage des négociations".
"Il n'y a pas eu réellement de négociations lors de la réunion de clôture aujourd'hui (lundi) car le président Bernhard Fonseka, qui a toujours présidé les réunions, n'était pas présent", a déploré le syndicaliste.
"Le CCE ne reconnaît pas le mandat de pouvoir donné à M. Paris, car il n'a pas la moindre petite marge de négociation et n'a fait que répéter ce que l'on sait déjà, que rien n'est négociable", a-t-il ajouté.
"Les discussions sont en cours, on comprend l'émotion que ce projet peut susciter et on veut maintenir le dialogue", soulignait lundi soir la direction de Siemens VAI MT.
"L'idée de renforcer le site de Montbrison (Loire) est de réaffirmer notre activité industrielle en France", ajoutait-on.
"Nous avons interdiction de sortir de la salle pour répondre à des revendications précises du personnel", avait déclaré dans l'après-midi Mme Bobinet, jointe par téléphone.
Les discussions reprises sous la contrainte étaient de nouveaux interrompues vers 18H30.
"Le comportement des salariés qui nous retiennent est correct et d'autres manifestent à l'extérieur avec des feux de Bengale", avait assuré pour sa part Christian Paris, également joint par téléphone.
"Ils nous ont fait savoir que nous serions retenus tant qu'il n'y aurait pas d'évolution des négociations dans le sens qu'ils souhaitent, notamment sur le montant de la prime supra-légale pour les personnes licenciées", a-t-il dit.
Les deux cadres ont reçu dans la soirée la visite du maire de Saint-Chamond, Philippe Kizirian (PS) et du député François Rochebloine (NC), en contact avec la préfecture de la Loire et le ministère de l'industrie.
Les salariés exigent notamment que les effectifs ne descendent pas sous la barre des 476, que le site de Saint-Chamond ne soit pas fermé et qu'il n'y ait pas de nouveau plan social pendant cinq ans.