Ce livre inédit, édité par Langages du Sud, révèle à travers ses 200 pages des œuvres éblouissantes de plus de 80 artistes africains connus et reconnus dans tous les domaines de la création, peinture, sculpture, photo et vidéo, offrant ainsi un large panorama de l’art contemporain en Afrique, un continent à la fois multiple et unique.
L’art, reflet d’une Afrique unie dans la diversité
Cette envergure fait de l’ouvrage, de l’avis de l’écrivain et penseur ivoirien Yacouba Konaté, président honoraire de l’Association internationale des critiques d’art, un véritable document de travail, qui "apporte une pierre importante dans la construction des archives de la mémoire de l’art contemporain africain" et aide à positionner les arts visuels africains dans le champ des savoirs.
Dans la préface qu’il intitule : "Sur les épaules des grands maîtres", Konaté observe que l’œuvre présente des atouts indéniables qui se rapportent tout à la fois à la pertinence du propos, à l’opportunité du contexte et à l’expertise des auteurs, qui ont dédié leur vie à l’art et entendent désormais unir leur voix à celle des autres artistes pour faire entendre une Afrique unie.
L’ouvrage, qui fournit des fiches détaillées sur le parcours de chacun des artistes répertoriés dans un style savamment élaboré, est en effet un des rares livres qui traitent de la création artistique en Afrique dans son ensemble, Maghreb et Afrique sub-saharienne compris, pionniers et jeunes générations.
Les co-auteurs, Mehdi Qotbi, peintre et président de la Fondation Nationale des Musées (FNM) et André Magnin, un des plus grands experts internationaux de l’art africain, qui ont apporté des regards croisés sur ces artistes contemporains, délivrent aussi à travers le choix des magnifiques oeuvres proposées, un message universel, celui de la liberté dans l’art.
La scène artistique marocaine particulièrement fertile
Les artistes africains jouissent d’une liberté qui s’est perdue dans l’art occidental, relève André Magnin, également commissaire d’exposition indépendant, qui a constitué The Pigozzi Collection, un fonds de 15.000 œuvres entièrement dédié à l’art africain.
Ces artistes "sont fiers de leurs racines, pétris de leur propre culture, de leurs croyances, de la lumière, de leur environnement. Leurs oeuvres sont imprégnées de leur contexte culturel, politique, religieux, de leurs rencontres et de leur expérience. Ils créent ce qu’ils ont dans la tête (...) ils sont les héritiers de quatre millénaires d’art", s’enorgueillit-il.
La diversité et la liberté des artistes africains, qui écrivent leur propre histoire sans se soucier des codes établis, enrichissent l’histoire mondiale des arts, se réjouissent Qotbi et Magnin.
“Lumières africaines, élan contemporain” fait aussi la part belle aux artistes marocains, des précurseurs tels Ahmed Cherkaoui, Jilali Gharbaoui, Mohamed Kacimi, Farid Belkahia, Chaibiya Talal, Hossein Miloudi aux plus jeunes, dont Mounir Fati, Hassan Hajjaj, Mohamed El Baz, Lalla Essaydi ou encore feu Leila Alaoui.
Le Maroc a choisi la culture comme l’une de ses priorités et il est actuellement, avec l’Egypte, l’un des pays d’Afrique du Nord où l’on trouve le plus de créateurs dans toutes les disciplines, avec une scène artistique particulièrement fertile, fait observer Mehdi Qotbi.
Parmi les raisons de ce foisonnement, il cite notamment un marché de l’art qui fonctionne bien, des galeries bien en vue, des collectionneurs, des spécialistes et un public demandeur.
Agréable à feuilleter et à lire, sous une couverture aux couleurs chatoyantes bleue et jaune d’un grand raffinement, estampillée d’une carte artistique du continent africain, l’ouvrage “Lumières Africaines, l’élan contemporain” enrichit à juste titre la bibliothèque artistique et culturelle africaine.
L’ouvrage constitue à ce titre un outil précieux entre les mains du connaisseur comme du profane, pour plonger dans un monde magnifique fait de beauté, de créativité et de rêve. Une manière de magnifier cette Afrique aux richesses intarissables qui ne demandent qu’à être révélées.
L’art, reflet d’une Afrique unie dans la diversité
Cette envergure fait de l’ouvrage, de l’avis de l’écrivain et penseur ivoirien Yacouba Konaté, président honoraire de l’Association internationale des critiques d’art, un véritable document de travail, qui "apporte une pierre importante dans la construction des archives de la mémoire de l’art contemporain africain" et aide à positionner les arts visuels africains dans le champ des savoirs.
Dans la préface qu’il intitule : "Sur les épaules des grands maîtres", Konaté observe que l’œuvre présente des atouts indéniables qui se rapportent tout à la fois à la pertinence du propos, à l’opportunité du contexte et à l’expertise des auteurs, qui ont dédié leur vie à l’art et entendent désormais unir leur voix à celle des autres artistes pour faire entendre une Afrique unie.
L’ouvrage, qui fournit des fiches détaillées sur le parcours de chacun des artistes répertoriés dans un style savamment élaboré, est en effet un des rares livres qui traitent de la création artistique en Afrique dans son ensemble, Maghreb et Afrique sub-saharienne compris, pionniers et jeunes générations.
Les co-auteurs, Mehdi Qotbi, peintre et président de la Fondation Nationale des Musées (FNM) et André Magnin, un des plus grands experts internationaux de l’art africain, qui ont apporté des regards croisés sur ces artistes contemporains, délivrent aussi à travers le choix des magnifiques oeuvres proposées, un message universel, celui de la liberté dans l’art.
La scène artistique marocaine particulièrement fertile
Les artistes africains jouissent d’une liberté qui s’est perdue dans l’art occidental, relève André Magnin, également commissaire d’exposition indépendant, qui a constitué The Pigozzi Collection, un fonds de 15.000 œuvres entièrement dédié à l’art africain.
Ces artistes "sont fiers de leurs racines, pétris de leur propre culture, de leurs croyances, de la lumière, de leur environnement. Leurs oeuvres sont imprégnées de leur contexte culturel, politique, religieux, de leurs rencontres et de leur expérience. Ils créent ce qu’ils ont dans la tête (...) ils sont les héritiers de quatre millénaires d’art", s’enorgueillit-il.
La diversité et la liberté des artistes africains, qui écrivent leur propre histoire sans se soucier des codes établis, enrichissent l’histoire mondiale des arts, se réjouissent Qotbi et Magnin.
“Lumières africaines, élan contemporain” fait aussi la part belle aux artistes marocains, des précurseurs tels Ahmed Cherkaoui, Jilali Gharbaoui, Mohamed Kacimi, Farid Belkahia, Chaibiya Talal, Hossein Miloudi aux plus jeunes, dont Mounir Fati, Hassan Hajjaj, Mohamed El Baz, Lalla Essaydi ou encore feu Leila Alaoui.
Le Maroc a choisi la culture comme l’une de ses priorités et il est actuellement, avec l’Egypte, l’un des pays d’Afrique du Nord où l’on trouve le plus de créateurs dans toutes les disciplines, avec une scène artistique particulièrement fertile, fait observer Mehdi Qotbi.
Parmi les raisons de ce foisonnement, il cite notamment un marché de l’art qui fonctionne bien, des galeries bien en vue, des collectionneurs, des spécialistes et un public demandeur.
Agréable à feuilleter et à lire, sous une couverture aux couleurs chatoyantes bleue et jaune d’un grand raffinement, estampillée d’une carte artistique du continent africain, l’ouvrage “Lumières Africaines, l’élan contemporain” enrichit à juste titre la bibliothèque artistique et culturelle africaine.
L’ouvrage constitue à ce titre un outil précieux entre les mains du connaisseur comme du profane, pour plonger dans un monde magnifique fait de beauté, de créativité et de rêve. Une manière de magnifier cette Afrique aux richesses intarissables qui ne demandent qu’à être révélées.