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"Ni 62, ni 67, la retraite à 60 ans!", scandaient à Paris les jeunes manifestants, qui étaient au nombre de 4.000 selon la police, 17.000 selon l'UNEF (Union nationale des étudiants de France).
Avec les syndicats lycéens UNL et FIDL, l'UNEF avait appelé à une journée nationale de mobilisation. Des rassemblements étaient prévus à Caen, Grenoble, Lille, Nantes, Perpignan, Rennes, Rouen ou encore Saint-Etienne.
Dans la capitale, le cortège a relié la faculté de Jussieu à la place Denfert-Rochereau, dans une ambiance bon enfant. "La jeunesse se lève pour que la réforme rentre au bercail", pouvait-on lire sur une pancarte.
"L'histoire récente a montré qu'une loi, même votée, on pouvait revenir dessus", a déclaré à l'Associated Press le président de l'UNEF, Jean-Baptiste Prévost, interrogé sur le vote prochain du projet de loi au Sénat. "Je pense à ce qui s'est passé avec le Contrat première embauche (CPE)".
A Toulouse, 2.500 jeunes -selon la police- se sont joints à la journée d'action départementale à laquelle avait appelé l'intersyndicale CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, UNSA, CFTC, FSU, Solidaires. Les forces de l'ordre ont recensé 8.000 manifestants au total dans les rues de la Ville Rose, les organisateurs 35.000.
Bloquée mardi par des étudiants, fermée mercredi pour "raisons de sécurité", l'université Toulouse-Le Mirail a suspendu jeudi pour une journée de plus ses activités pédagogiques et administratives. Sur le campus, que fréquente d'habitude 23.000 étudiants, seul le bâtiment de l'Arche reste pour l'instant accessible "afin d'assurer les débats citoyens", selon la direction de la faculté.
A Bordeaux, la mobilisation lycéenne et étudiante était en hausse. La police recensait jeudi 3.500 manifestants, contre 3.000 mardi. Les organisateurs estimaient, eux, que le cortège contre la réforme des retraites rassemblait 5.000 participants.
"Nous sommes là contre la réforme des retraites et aussi pour nous révolter contre ce gouvernement", tempêtait Baptiste, 17 ans, en terminale au lycée Victor-Louis de Talence (Gironde). "Je ne veux pas mourir au travail!" s'emportait Cassandra, 16 ans, venue du lycée Bel Orme à Bordeaux.
A Marseille, la manifestation lycéenne a réuni 500 personnes, selon la police. Il s'agissait essentiellement d'élèves du centre ville, les autres restant bloqués en périphérie en l'absence de transports en commun.
Dans la matinée, l'aéroport de Marseille-Provence, à Marignane (Bouches-du-Rhô ne), a été bloqué pendant plus de trois heures par des barrages de manifestants hostiles à la réforme des retraites. Des personnels de l'aéroport, d'Air France, de la grande distribution, des raffineries, mais aussi des chô meurs, des agents du port, de la pétrochimie, des enseignants et des postiers ont participé à cette action de 5h à 8h30. Ils sont partis spontanément à l'arrivée des forces de l'ordre.
Ensuite, en fin de matinée, un millier de manifestants se sont rassemblés sur le Vieux Port.
Un peu partout en France, à la veille des vacances de la Toussaint, les automobilistes avaient toujours du mal à trouver de l'essence. Sur les plus de 12.300 stations-service que compte la France, 2.790 étaient "en arrêt ponctuel", a rapporté jeudi après-midi le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, contre 3.190 mercredi.
Lors des questions au gouvernement au Sénat, M. Borloo a fait état d'une "lente amélioration qui n'est pas homogène". "Pour ce week-end, il y a une attention particulière pour l'alimentation sur les autoroutes", a-t-il assuré. Le Premier ministre François Fillon tiendra une nouvelle réunion sur l'approvisionnement en carburant vendredi matin, a indiqué Matignon dans un communiqué.
Avec les syndicats lycéens UNL et FIDL, l'UNEF avait appelé à une journée nationale de mobilisation. Des rassemblements étaient prévus à Caen, Grenoble, Lille, Nantes, Perpignan, Rennes, Rouen ou encore Saint-Etienne.
Dans la capitale, le cortège a relié la faculté de Jussieu à la place Denfert-Rochereau, dans une ambiance bon enfant. "La jeunesse se lève pour que la réforme rentre au bercail", pouvait-on lire sur une pancarte.
"L'histoire récente a montré qu'une loi, même votée, on pouvait revenir dessus", a déclaré à l'Associated Press le président de l'UNEF, Jean-Baptiste Prévost, interrogé sur le vote prochain du projet de loi au Sénat. "Je pense à ce qui s'est passé avec le Contrat première embauche (CPE)".
A Toulouse, 2.500 jeunes -selon la police- se sont joints à la journée d'action départementale à laquelle avait appelé l'intersyndicale CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, UNSA, CFTC, FSU, Solidaires. Les forces de l'ordre ont recensé 8.000 manifestants au total dans les rues de la Ville Rose, les organisateurs 35.000.
Bloquée mardi par des étudiants, fermée mercredi pour "raisons de sécurité", l'université Toulouse-Le Mirail a suspendu jeudi pour une journée de plus ses activités pédagogiques et administratives. Sur le campus, que fréquente d'habitude 23.000 étudiants, seul le bâtiment de l'Arche reste pour l'instant accessible "afin d'assurer les débats citoyens", selon la direction de la faculté.
A Bordeaux, la mobilisation lycéenne et étudiante était en hausse. La police recensait jeudi 3.500 manifestants, contre 3.000 mardi. Les organisateurs estimaient, eux, que le cortège contre la réforme des retraites rassemblait 5.000 participants.
"Nous sommes là contre la réforme des retraites et aussi pour nous révolter contre ce gouvernement", tempêtait Baptiste, 17 ans, en terminale au lycée Victor-Louis de Talence (Gironde). "Je ne veux pas mourir au travail!" s'emportait Cassandra, 16 ans, venue du lycée Bel Orme à Bordeaux.
A Marseille, la manifestation lycéenne a réuni 500 personnes, selon la police. Il s'agissait essentiellement d'élèves du centre ville, les autres restant bloqués en périphérie en l'absence de transports en commun.
Dans la matinée, l'aéroport de Marseille-Provence, à Marignane (Bouches-du-Rhô ne), a été bloqué pendant plus de trois heures par des barrages de manifestants hostiles à la réforme des retraites. Des personnels de l'aéroport, d'Air France, de la grande distribution, des raffineries, mais aussi des chô meurs, des agents du port, de la pétrochimie, des enseignants et des postiers ont participé à cette action de 5h à 8h30. Ils sont partis spontanément à l'arrivée des forces de l'ordre.
Ensuite, en fin de matinée, un millier de manifestants se sont rassemblés sur le Vieux Port.
Un peu partout en France, à la veille des vacances de la Toussaint, les automobilistes avaient toujours du mal à trouver de l'essence. Sur les plus de 12.300 stations-service que compte la France, 2.790 étaient "en arrêt ponctuel", a rapporté jeudi après-midi le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, contre 3.190 mercredi.
Lors des questions au gouvernement au Sénat, M. Borloo a fait état d'une "lente amélioration qui n'est pas homogène". "Pour ce week-end, il y a une attention particulière pour l'alimentation sur les autoroutes", a-t-il assuré. Le Premier ministre François Fillon tiendra une nouvelle réunion sur l'approvisionnement en carburant vendredi matin, a indiqué Matignon dans un communiqué.
