Sur environ 200 salariés présents vendredi dans un dépôt de bus de Lyon, lors d'un vote à main levée, seule une dizaine s'est déclarée contre la proposition de l'intersyndicale (CGT-FO-CFDT-CFTC-UNSA) de reprendre le travail dès lundi.
Les représentants de l'intersyndicale ont toutefois menacé de "poursuivre le mouvement avec d'autres formes d'actions" si la direction ne suspendait pas immédiatement deux procédures disciplinaires en cours contre des grévistes, et n'acceptait pas la nomination d'un médiateur "en vue de vraies négociations", selon l'expression d'un délégué syndical.
Les grévistes devaient ensuite se rendre au siège de Keolis, entreprise gestionnaire des TCL, pour manifester leur soutien à l'un d'entre eux convoqué dans la matinée en commission disciplinaire.
Le matin, dès 04h30, à l'heure de prise du premier service, des salariés avaient commencé à se rassembler devant la grille du dépôt, que la direction avait maintenue ouverte grâce à de solides chaînes cadenassées, afin d'entraver la sortie des autobus conduits par des non-grévistes.
L'ambiance était parfois tendue, ponctuée d'échanges d'insultes entre certains grévistes et d'autres salariés.
Cette grève, très perturbante pour les usagers et marquée par la destruction d'une trentaine d'autobus dans l'incendie criminel d'un dépôt dans la nuit de mardi à mercredi, est le dernier épisode d'un bras de fer engagé depuis juin 2008 après la dénonciation par Keolis Lyon des accords collectifs alors en vigueur.
Les syndicats dénoncent "le refus catégorique" d'une médiation de la part de la direction qui a pourtant affirmé, de son côté, "être dans un processus de dialogue".
Les représentants de l'intersyndicale ont toutefois menacé de "poursuivre le mouvement avec d'autres formes d'actions" si la direction ne suspendait pas immédiatement deux procédures disciplinaires en cours contre des grévistes, et n'acceptait pas la nomination d'un médiateur "en vue de vraies négociations", selon l'expression d'un délégué syndical.
Les grévistes devaient ensuite se rendre au siège de Keolis, entreprise gestionnaire des TCL, pour manifester leur soutien à l'un d'entre eux convoqué dans la matinée en commission disciplinaire.
Le matin, dès 04h30, à l'heure de prise du premier service, des salariés avaient commencé à se rassembler devant la grille du dépôt, que la direction avait maintenue ouverte grâce à de solides chaînes cadenassées, afin d'entraver la sortie des autobus conduits par des non-grévistes.
L'ambiance était parfois tendue, ponctuée d'échanges d'insultes entre certains grévistes et d'autres salariés.
Cette grève, très perturbante pour les usagers et marquée par la destruction d'une trentaine d'autobus dans l'incendie criminel d'un dépôt dans la nuit de mardi à mercredi, est le dernier épisode d'un bras de fer engagé depuis juin 2008 après la dénonciation par Keolis Lyon des accords collectifs alors en vigueur.
Les syndicats dénoncent "le refus catégorique" d'une médiation de la part de la direction qui a pourtant affirmé, de son côté, "être dans un processus de dialogue".