L'ancien président de la République Marc Ravalomanana qui affirme ne jamais avoir formellement démissionné a officialisé la désignation d'un premier ministre ce jeudi.
Un décret, signé du président renversé, a été lu devant ses partisans sur la Place de la Démocratie.
Selon l'ancien chef d'État qui est intervenu au téléphone, Manandafy Rakotonirina serait le seul premier ministre légal, reconnu par l'ensemble de la Communauté internationale.
Pendant ce temps Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, peine à désigner les autres membres de son gouvernement, l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, vient d'officialiser la désignation d'un nouveau premier ministre.
Dans un autre décret, Marc Ravalomanana affirme n'avoir jamais formellement démissionné, le directoire militaire à qui il avait transféré les pleins pouvoirs ne s'étant jamais constitué, constate ledit décret.
En exil sur le continent africain depuis trois semaines après avoir remis les pleins pouvoirs à un directoire militaire, l'ancien chef d'État justifie la nomination d'un premier ministre par le fait qu'il demeure le président de la République de Madagascar.
Manandafy Rakotonirina est une personnalité connue dans le milieu politique malgache depuis le début des années 1970. Il dirige l'un des plus anciens partis existant à Madagascar.
Ayant été de tous les mouvements populaires de rue ayant abouti à la chute des divers dirigeants malgaches en 1972, puis en 1991 et en 2002, Manandafy Rakotonirina, s'est trouvé en 2009 du côté du pouvoir.
Lorsque Marc Ravalomanana a quitté Madagascar, l'homme et les cadres de son parti n'ont pas hésité à diriger le mouvement de rue appelant au retour de Marc Ravalomanana au pouvoir, éclipsant même les cadres de l'ancien parti présidentiel.
« A partir de maintenant, c'est moi qui donne les ordres, et nous renverserons coûte que coûte ce pouvoir », a promis Manandafy Rakotonirina aux manifestants de la Place de la démocratie.
Et c'est du palais d'Andafiavaratra, palais du premier ministre au XIXème siècle, à l'époque monarchique, qu'il compte diriger son gouvernement.
Un décret, signé du président renversé, a été lu devant ses partisans sur la Place de la Démocratie.
Selon l'ancien chef d'État qui est intervenu au téléphone, Manandafy Rakotonirina serait le seul premier ministre légal, reconnu par l'ensemble de la Communauté internationale.
Pendant ce temps Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, peine à désigner les autres membres de son gouvernement, l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana, vient d'officialiser la désignation d'un nouveau premier ministre.
Dans un autre décret, Marc Ravalomanana affirme n'avoir jamais formellement démissionné, le directoire militaire à qui il avait transféré les pleins pouvoirs ne s'étant jamais constitué, constate ledit décret.
En exil sur le continent africain depuis trois semaines après avoir remis les pleins pouvoirs à un directoire militaire, l'ancien chef d'État justifie la nomination d'un premier ministre par le fait qu'il demeure le président de la République de Madagascar.
Manandafy Rakotonirina est une personnalité connue dans le milieu politique malgache depuis le début des années 1970. Il dirige l'un des plus anciens partis existant à Madagascar.
Ayant été de tous les mouvements populaires de rue ayant abouti à la chute des divers dirigeants malgaches en 1972, puis en 1991 et en 2002, Manandafy Rakotonirina, s'est trouvé en 2009 du côté du pouvoir.
Lorsque Marc Ravalomanana a quitté Madagascar, l'homme et les cadres de son parti n'ont pas hésité à diriger le mouvement de rue appelant au retour de Marc Ravalomanana au pouvoir, éclipsant même les cadres de l'ancien parti présidentiel.
« A partir de maintenant, c'est moi qui donne les ordres, et nous renverserons coûte que coûte ce pouvoir », a promis Manandafy Rakotonirina aux manifestants de la Place de la démocratie.
Et c'est du palais d'Andafiavaratra, palais du premier ministre au XIXème siècle, à l'époque monarchique, qu'il compte diriger son gouvernement.