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Ces trois derniers jours, les violences ont fait au moins cinq morts et une cinquantaine de blessés.
La Communauté internationale qui craint que Madagascar ne sombre dans une guerre civile estime que les assises nationales qui devaient débuter aujourd'hui constituent l'unique et dernière chance pour la Grande Ile de résoudre pacifiquement la crise politique que traverse le pays.
Et comme pour obliger les Malgaches à suivre cette voie, elle a annoncé hier qu’elle conditionne ses aides futures à la réussite de cette conférence nationale.
Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes a pourtant décidé de reporter la réunion à une date ultérieure.
"Les conditions nécessaires à leur bon déroulement ne sont pas réunies", explique-t-on du côté des dirigeants du conseil.
La situation reste effectivement encore tendue à Madagascar.
L’opposition avait annoncé son intention de boycotter la rencontre.
Certaines organisations de la société civile n’ont pas caché leur scepticisme par rapport à la précipitation dans laquelle la conférence nationale était organisée.
Confusion
Sur le terrain, les militaires mutins ont pris possession d’un autre symbole de la Défense nationale.
Ils ont installé dans les locaux de l’état-major de l’armée leur chef d’état-major et en renvoyant celui que le président Ravalomanana avait désigné, il y a moins d’un mois.
En ville, la situation est tout aussi confuse.
Les scènes de violence et de pillage continuent d’émailler le quotidien des Tananariviens.
En plus des centres commerciaux et des magasins, les pillards s’en prennent également aux domiciles des hommes politiques avant de tenter de les incendier si les forces de l’ordre n’interviennent pas à temps.
Les affrontements entre civils tendent également à prendre de l’ampleur.
En trois jours, les séries de violences enregistrées dans la capitale malgache ont fait au moins cinq morts et plus de cinquante blessés.
La Communauté internationale qui craint que Madagascar ne sombre dans une guerre civile estime que les assises nationales qui devaient débuter aujourd'hui constituent l'unique et dernière chance pour la Grande Ile de résoudre pacifiquement la crise politique que traverse le pays.
Et comme pour obliger les Malgaches à suivre cette voie, elle a annoncé hier qu’elle conditionne ses aides futures à la réussite de cette conférence nationale.
Le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes a pourtant décidé de reporter la réunion à une date ultérieure.
"Les conditions nécessaires à leur bon déroulement ne sont pas réunies", explique-t-on du côté des dirigeants du conseil.
La situation reste effectivement encore tendue à Madagascar.
L’opposition avait annoncé son intention de boycotter la rencontre.
Certaines organisations de la société civile n’ont pas caché leur scepticisme par rapport à la précipitation dans laquelle la conférence nationale était organisée.
Confusion
Sur le terrain, les militaires mutins ont pris possession d’un autre symbole de la Défense nationale.
Ils ont installé dans les locaux de l’état-major de l’armée leur chef d’état-major et en renvoyant celui que le président Ravalomanana avait désigné, il y a moins d’un mois.
En ville, la situation est tout aussi confuse.
Les scènes de violence et de pillage continuent d’émailler le quotidien des Tananariviens.
En plus des centres commerciaux et des magasins, les pillards s’en prennent également aux domiciles des hommes politiques avant de tenter de les incendier si les forces de l’ordre n’interviennent pas à temps.
Les affrontements entre civils tendent également à prendre de l’ampleur.
En trois jours, les séries de violences enregistrées dans la capitale malgache ont fait au moins cinq morts et plus de cinquante blessés.
