Mahmoud Ahmadinejad et Ayatollah Mahmoud Hachémi Chahroudi
Le président s'est déjà attiré les critiques de conservateurs pour avoir rendu publics dimanche à la télévision les noms de candidats à six postes du cabinet.
Ces critiques ont porté aussi bien sur la qualification de ces personnes que sur le fait que leurs noms aient été rendus publics avant que le Parlement n'en soit informé.
"A en juger par les six noms présentés, on peut supposer que le cabinet ne satisfera pas à l'exigence d'un gouvernement efficace et ce n'est pas un bon signe", a averti mardi un des principaux députés conservateurs, Ahmad Tavakoli, souvent critique à l'égard du président.
Il a aussi interprété l'intervention télévisée de Ahmadinejad dimanche comme une façon "d'exercer une pression sur le Parlement".
Ce dernier attendait la liste des candidats avant la fin de l'après-midi mercredi, mais elle n'est pas arrivée dans les temps.
Un membre de la direction du Parlement, Hamid Reza Haji Babaï, a averti que si cette liste n'arrivait pas "avant la fin de la journée (...) ce serait une violation de la loi et nous lui enverrons un avertissement", selon l'agence Fars.
Il revient théoriquement au Parlement de rendre la liste publique dimanche seulement avant de se prononcer, par un vote de confiance à la majorité simple, sur chaque candidat une semaine plus tard.
Les noms des six candidats déjà annoncés constituent un défi à ceux qui, y compris dans le camp conservateur, attendaient que le président privilégie la compétence à la fidélité à sa personne.
Ahmadinejad a souhaité obtenir la confirmation à leurs postes de Ali Akbar Mehrabian pour l'Industrie et de Shamseddine Hosseini à l'Economie.
Il avait eu le plus grand mal à les imposer lors de son premier mandat, de nombreux députés, y compris conservateurs, les jugeant peu qualifiés pour ces postes clés.
Selon le conseiller du vice-président pour les affaires parlementaires, Iraj Nadimi, M. Ahmadinejad entend proposer Massoud Mir Kazemi au poste de ministre du Pétrole, selon l'agence de presse du Parlement.
Ministre du Commerce sortant, rien n'indique qu'il ait une quelconque expérience dans ce domaine.
Quant à Mohammad Aliabadi, qui serait proposé à l'Energie, il a passé une bonne partie de sa carrière dans les organisations sportives de l'Etat.
Dimanche le président a proposé un fidèle pour occuper le poste sensible des Renseignements, Heydar Moslehi, en remplacement de Gholam Hossein Mohsen Ejeie, limogé au début août.
Un membre influent de la commission de la Sécurité nationale du Parlement, Hassan Sobhaninia, a critiqué ce choix mardi.
"Selon la loi, le ministre des Renseignements doit être un mojtahed (religieux apte à interpréter la charia), mais le choix du président ne remplit pas cette condition", a dit ce député sur le site du Parlement.
Le président avait créé la surprise en annonçant dimanche que son futur cabinet comporterait au moins trois femmes. Si elles obtiennent la confiance du Parlement, elles seront les premières femmes ministres de l'histoire du régime.
Ahmadinejad a évoqué les noms de Fatemeh Adjorlou pour le ministère de la Protection et des Affaires sociales et de Marzieh Vahid Dastjerdi pour la Santé.
Tavakoli a critiqué le choix de Adjorlou.
Ahmadinejad a été réélu au premier tour de la présidentielle du 12 juin, mais ses adversaires modérés et réformateurs ont contesté sa légitimité en dénonçant une fraude massive.
L'élection a été suivie par des manifestations sans précédent depuis la fondation de la République islamique en 1979.
Ces critiques ont porté aussi bien sur la qualification de ces personnes que sur le fait que leurs noms aient été rendus publics avant que le Parlement n'en soit informé.
"A en juger par les six noms présentés, on peut supposer que le cabinet ne satisfera pas à l'exigence d'un gouvernement efficace et ce n'est pas un bon signe", a averti mardi un des principaux députés conservateurs, Ahmad Tavakoli, souvent critique à l'égard du président.
Il a aussi interprété l'intervention télévisée de Ahmadinejad dimanche comme une façon "d'exercer une pression sur le Parlement".
Ce dernier attendait la liste des candidats avant la fin de l'après-midi mercredi, mais elle n'est pas arrivée dans les temps.
Un membre de la direction du Parlement, Hamid Reza Haji Babaï, a averti que si cette liste n'arrivait pas "avant la fin de la journée (...) ce serait une violation de la loi et nous lui enverrons un avertissement", selon l'agence Fars.
Il revient théoriquement au Parlement de rendre la liste publique dimanche seulement avant de se prononcer, par un vote de confiance à la majorité simple, sur chaque candidat une semaine plus tard.
Les noms des six candidats déjà annoncés constituent un défi à ceux qui, y compris dans le camp conservateur, attendaient que le président privilégie la compétence à la fidélité à sa personne.
Ahmadinejad a souhaité obtenir la confirmation à leurs postes de Ali Akbar Mehrabian pour l'Industrie et de Shamseddine Hosseini à l'Economie.
Il avait eu le plus grand mal à les imposer lors de son premier mandat, de nombreux députés, y compris conservateurs, les jugeant peu qualifiés pour ces postes clés.
Selon le conseiller du vice-président pour les affaires parlementaires, Iraj Nadimi, M. Ahmadinejad entend proposer Massoud Mir Kazemi au poste de ministre du Pétrole, selon l'agence de presse du Parlement.
Ministre du Commerce sortant, rien n'indique qu'il ait une quelconque expérience dans ce domaine.
Quant à Mohammad Aliabadi, qui serait proposé à l'Energie, il a passé une bonne partie de sa carrière dans les organisations sportives de l'Etat.
Dimanche le président a proposé un fidèle pour occuper le poste sensible des Renseignements, Heydar Moslehi, en remplacement de Gholam Hossein Mohsen Ejeie, limogé au début août.
Un membre influent de la commission de la Sécurité nationale du Parlement, Hassan Sobhaninia, a critiqué ce choix mardi.
"Selon la loi, le ministre des Renseignements doit être un mojtahed (religieux apte à interpréter la charia), mais le choix du président ne remplit pas cette condition", a dit ce député sur le site du Parlement.
Le président avait créé la surprise en annonçant dimanche que son futur cabinet comporterait au moins trois femmes. Si elles obtiennent la confiance du Parlement, elles seront les premières femmes ministres de l'histoire du régime.
Ahmadinejad a évoqué les noms de Fatemeh Adjorlou pour le ministère de la Protection et des Affaires sociales et de Marzieh Vahid Dastjerdi pour la Santé.
Tavakoli a critiqué le choix de Adjorlou.
Ahmadinejad a été réélu au premier tour de la présidentielle du 12 juin, mais ses adversaires modérés et réformateurs ont contesté sa légitimité en dénonçant une fraude massive.
L'élection a été suivie par des manifestations sans précédent depuis la fondation de la République islamique en 1979.