La page Facebook de la police faisait état de 514 arrestations, une bonne partie ayant été arrêtés à partir de vendredi minuit dans divers endroits de la capitale.
Il y a eu quelques échauffourées et des cris quand ceux qui résistaient ont été embarqués dans des voitures de police, selon un photographe de l'AFP.
"Ils ont été arrêtés principalement pour des rassemblements illégaux dans divers endroits de la capitale," selon un porte-parole de la police, Ramli Mohamed Yoosuf.
"La police nous a arrêtés, Ambiga et moi", a indiqué à l'AFP l'opposante Maria Chin Abdullah, au moment où la police la transférait en fourgon vers une destination inconnue, avec sa compatriote Ambiga Streenivasan, 55 ans, leader du Bersih, la coalition organisant la manifestation.
Mme Ambiga Streenivasan a reçu en 2009 le prix du Département d'Etat américain récompensant des femmes de courage pour leur action en faveur de la justice sociale et des droits de l'Homme.
La police, qui avait bouclé une partie des rues de la ville, a d'abord tiré des gaz lacrymogènes sur environ 2.000 manifestants rassemblés sur la place Merdeka, selon un journaliste de l'AFP. Brandissant un drapeau malaisien, les protestataires scandaient "Reformasi" et "Dieu est grand".
La police a utilisé à nouveau les gaz lacrymogènes et le canon à eau pour tenter de disperser quelque 8.000 manifestants qui étaient parvenus à contourner les barrages de police pour se rassembler devant la gare d'autobus de Puduraya, selon des reporters de l'AFP.
Les organisateurs ont dit qu'ils avaient l'intention gagner le stade de Merdeka au moment où la foulle grossissait.
Mukhriz Mahathir, un membre influent du parti unique, a défendu l'attitude des autorités et accusé les manifestants de provoquer la police pour la forcer à utiliser des lacrymogènes et l'accuser ensuite d'avoir la main lourde.
La police a interpellé quelque 150 personnes ces quinze derniers jours, les accusant d'appeler à manifester. Les rassemblements politiques sont interdits en Malaisie sans autorisation préalable. La plupart d'entre elles ont ensuite été relâchées.
Annoncée depuis plusieurs semaines, la manifestation est organisée par une soixantaine d'organisations réunies sous la bannière Bersih 2.0 ("Propre") et soutenues par des partis d'opposition. Elles réclament que les prochaines élections générales, prévues d'ici à 2013, soient "libres et transparentes".
La Malaisie, fédération de 28 millions d'habitants, est dirigée par le Barisan Nasional (Front national), une coalition multi-ethnique de 14 partis, depuis son indépendance en 1957. L'opposition, qui avait réalisé une percée aux dernières élections en 2008, est à la tête de plusieurs Etats.
"Pourquoi le gouvernement tente-t-il d'intimider les citoyens", a demandé à l'AFP un manifestant, Mohamad Manij Abdullah, 50 ans, homme d'affaires.
Un étudiant, Chew Ai Nee, 30 ans, a ajouté: "Nous sommes obligés de prendre la rue parce qu'on ne nous donne aucune possibilité de s'exprimer en faveur du changement. Le gouvernement ne peut pas nous faire taire quand nous marchons".
Il y a eu quelques échauffourées et des cris quand ceux qui résistaient ont été embarqués dans des voitures de police, selon un photographe de l'AFP.
"Ils ont été arrêtés principalement pour des rassemblements illégaux dans divers endroits de la capitale," selon un porte-parole de la police, Ramli Mohamed Yoosuf.
"La police nous a arrêtés, Ambiga et moi", a indiqué à l'AFP l'opposante Maria Chin Abdullah, au moment où la police la transférait en fourgon vers une destination inconnue, avec sa compatriote Ambiga Streenivasan, 55 ans, leader du Bersih, la coalition organisant la manifestation.
Mme Ambiga Streenivasan a reçu en 2009 le prix du Département d'Etat américain récompensant des femmes de courage pour leur action en faveur de la justice sociale et des droits de l'Homme.
La police, qui avait bouclé une partie des rues de la ville, a d'abord tiré des gaz lacrymogènes sur environ 2.000 manifestants rassemblés sur la place Merdeka, selon un journaliste de l'AFP. Brandissant un drapeau malaisien, les protestataires scandaient "Reformasi" et "Dieu est grand".
La police a utilisé à nouveau les gaz lacrymogènes et le canon à eau pour tenter de disperser quelque 8.000 manifestants qui étaient parvenus à contourner les barrages de police pour se rassembler devant la gare d'autobus de Puduraya, selon des reporters de l'AFP.
Les organisateurs ont dit qu'ils avaient l'intention gagner le stade de Merdeka au moment où la foulle grossissait.
Mukhriz Mahathir, un membre influent du parti unique, a défendu l'attitude des autorités et accusé les manifestants de provoquer la police pour la forcer à utiliser des lacrymogènes et l'accuser ensuite d'avoir la main lourde.
La police a interpellé quelque 150 personnes ces quinze derniers jours, les accusant d'appeler à manifester. Les rassemblements politiques sont interdits en Malaisie sans autorisation préalable. La plupart d'entre elles ont ensuite été relâchées.
Annoncée depuis plusieurs semaines, la manifestation est organisée par une soixantaine d'organisations réunies sous la bannière Bersih 2.0 ("Propre") et soutenues par des partis d'opposition. Elles réclament que les prochaines élections générales, prévues d'ici à 2013, soient "libres et transparentes".
La Malaisie, fédération de 28 millions d'habitants, est dirigée par le Barisan Nasional (Front national), une coalition multi-ethnique de 14 partis, depuis son indépendance en 1957. L'opposition, qui avait réalisé une percée aux dernières élections en 2008, est à la tête de plusieurs Etats.
"Pourquoi le gouvernement tente-t-il d'intimider les citoyens", a demandé à l'AFP un manifestant, Mohamad Manij Abdullah, 50 ans, homme d'affaires.
Un étudiant, Chew Ai Nee, 30 ans, a ajouté: "Nous sommes obligés de prendre la rue parce qu'on ne nous donne aucune possibilité de s'exprimer en faveur du changement. Le gouvernement ne peut pas nous faire taire quand nous marchons".