"Nous n'avons pas été consultés. (...) Par conséquent, nous ne nous estimons pas concernés par cette résolution et lorsque les différentes parties voudront l'appliquer, ils devront traiter avec ceux qui sont en charge sur le terrain", c'est-à-dire le Hamas, a déclaré un haut responsable du groupe, Ayman Taha.
Les tirs de roquettes palestiniennes prouvent que la résolution de l'ONU ne peut pas fonctionner, a pour sa part déclaré Ehoud Olmert, ajoutant que l'armée israélienne continuerait de défendre ses citoyens. "Les tirs de roquettes ce matin ne font que démontrer que cette décision de l'ONU est impossible à réaliser et que les organisations palestiniennes meurtrières ne s'y conformeront pas", a-t-il dit dans un communiqué.
Dan Gillerman, ancien ambassadeur à l'ONU, chargé par le gouvernement israélien de la communication sur l'offensive contre le Hamas, avait dans un premier temps estimé qu'Israël ne devait pas tenir compte de la résolution dans la mesure où elle ne "garantit pas une trêve permanente et l'arrêt des attaques terroristes" contre Israël. "C'est une résolution très décevante pour Israël d'autant plus que les Etats-Unis se sont abstenus, sans imposer de veto", a-t-il poursuivi dans une interview à la radio publique. "Nous avons engagé cette offensive pour donner la paix et la sécurité aux habitants du sud d'Israël et je n'imagine pas que nous l'arrêtions sans avoir atteint cet objectif" a-t-il souligné.
Le Hamas appelle à une nouvelle journée de la colère
Malgré la résolution de l'ONU, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël ont continué vendredi. Quinze Palestiniens ont été tués depuis avant l'aube, dont deux femmes et une fillette ainsi que six membres d'une même famille, selon des sources médicales palestiniennes. Des navires de guerre israéliens ont bombardé également des cibles en bordure de mer à Gaza, selon des témoins.
L'Office de l'ONU pour la coordination humanitaire, citant "plusieurs témoignages", a affirmé dans un communiqué que "le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens dans une seule maison à Zeitoun en leur ordonnant de rester à l'intérieur. Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison, tuant environ trente" personnes. L'armée a dit enquêter sur cet incident. Le conflit a déjà coûté la vie à plus de 780 Palestiniens et à 13 Israéliens en deux semaines.
A Jérusalem-Est, la police israélienne s'est déployée en force après un nouvel appel du Hamas à une "journée de colère" contre l'offensive à Gaza, dans la Ville sainte et en Cisjordanie occupée bouclée totalement jusqu'à dimanche par l'armée.
Les tirs de roquettes palestiniennes prouvent que la résolution de l'ONU ne peut pas fonctionner, a pour sa part déclaré Ehoud Olmert, ajoutant que l'armée israélienne continuerait de défendre ses citoyens. "Les tirs de roquettes ce matin ne font que démontrer que cette décision de l'ONU est impossible à réaliser et que les organisations palestiniennes meurtrières ne s'y conformeront pas", a-t-il dit dans un communiqué.
Dan Gillerman, ancien ambassadeur à l'ONU, chargé par le gouvernement israélien de la communication sur l'offensive contre le Hamas, avait dans un premier temps estimé qu'Israël ne devait pas tenir compte de la résolution dans la mesure où elle ne "garantit pas une trêve permanente et l'arrêt des attaques terroristes" contre Israël. "C'est une résolution très décevante pour Israël d'autant plus que les Etats-Unis se sont abstenus, sans imposer de veto", a-t-il poursuivi dans une interview à la radio publique. "Nous avons engagé cette offensive pour donner la paix et la sécurité aux habitants du sud d'Israël et je n'imagine pas que nous l'arrêtions sans avoir atteint cet objectif" a-t-il souligné.
Le Hamas appelle à une nouvelle journée de la colère
Malgré la résolution de l'ONU, les attaques israéliennes dans la bande de Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes sur Israël ont continué vendredi. Quinze Palestiniens ont été tués depuis avant l'aube, dont deux femmes et une fillette ainsi que six membres d'une même famille, selon des sources médicales palestiniennes. Des navires de guerre israéliens ont bombardé également des cibles en bordure de mer à Gaza, selon des témoins.
L'Office de l'ONU pour la coordination humanitaire, citant "plusieurs témoignages", a affirmé dans un communiqué que "le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens dans une seule maison à Zeitoun en leur ordonnant de rester à l'intérieur. Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison, tuant environ trente" personnes. L'armée a dit enquêter sur cet incident. Le conflit a déjà coûté la vie à plus de 780 Palestiniens et à 13 Israéliens en deux semaines.
A Jérusalem-Est, la police israélienne s'est déployée en force après un nouvel appel du Hamas à une "journée de colère" contre l'offensive à Gaza, dans la Ville sainte et en Cisjordanie occupée bouclée totalement jusqu'à dimanche par l'armée.