"Je suis tout à fait conscient que si une intervention militaire dans le Nord n'est pas bien conçue et exécutée, elle pourrait aggraver une situation humanitaire dejà extrêmement fragile et entraîner aussi de graves violations des droits de l'homme", écrit M. Ban.
"Elle pourrait aussi risquer de ruiner toute chance d'une solution politique négociée à cette crise, qui reste le meilleur espoir d'assurer la stabilité à long terme au Mali", ajoute-t-il.
Tout en estimant qu'une opération armée internationale pour chasser les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali "sera sans doute nécessaire en dernier recours contre les plus extrémistes" d'entre eux, M. Ban souligne que "des questions fondamentales (..) restent en suspens". Elle concernent "la manière dont la force sera dirigée, entretenue, entrainée, équipée et financée", précise-t-il.
M. Ban souligne que les plans pour mettre sur pied la force internationale ainsi que pour renforcer les forces armées maliennes "doivent être précisés davantage".
Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention, en se fondant notamment sur ce rapport.
"Elle pourrait aussi risquer de ruiner toute chance d'une solution politique négociée à cette crise, qui reste le meilleur espoir d'assurer la stabilité à long terme au Mali", ajoute-t-il.
Tout en estimant qu'une opération armée internationale pour chasser les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali "sera sans doute nécessaire en dernier recours contre les plus extrémistes" d'entre eux, M. Ban souligne que "des questions fondamentales (..) restent en suspens". Elle concernent "la manière dont la force sera dirigée, entretenue, entrainée, équipée et financée", précise-t-il.
M. Ban souligne que les plans pour mettre sur pied la force internationale ainsi que pour renforcer les forces armées maliennes "doivent être précisés davantage".
Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention, en se fondant notamment sur ce rapport.