L'Union européenne, discrète jusqu'à présent, a proposé lundi d'organiser une réunion internationale au niveau ministériel sur le Mali le 5 février à Bruxelles, avec la participation de l'Union africaine, de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'ONU.
Les Européens avaient décidé jeudi d'accélérer le déploiement des 450 Européens d'une mission chargée de remettre sur pied l'armée malienne, afin de la rendre opérationnelle "au plus tard à la mi-février".
Sur le terrain, les 2.150 soldats français de l'opération Serval déjà présents au Mali progressent vers le Nord au côté des troupes maliennes.
Une colonne d'une trentaine de véhicules blindés dans laquelle se trouvaient quelque 200 soldats maliens et français est entrée à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, sans rencontrer de résistance, selon le journaliste de l'AFP accompagnant les militaires.
Des habitants sont sortis saluer l'arrivée des soldats, certains immortalisant l'événement en prenant des photos avec des téléphones portables. Soldats français et maliens avançaient avec prudence, craignant notamment la présence de mines ou de pièges.
Des habitants avaient affirmé à l'AFP que les islamistes, qui s'étaient emparés par surprise de la ville le 14 janvier, l'avaient abandonné après des frappes aériennes françaises, le 17.
A Paris, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé la reprise du contrôle de Diabali, de même que celle de Douentza, à 800 km au nord-ouest de Bamako.
"Cette avancée de l'armée malienne vers les villes tenues par leurs ennemis constitue une réussite militaire certaine pour le gouvernement de Bamako et pour les forces françaises, intervenant en soutien dans ces opérations", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Douentza, qui se trouve à environ 100 km de Konna (centre), reprise jeudi par l'armée malienne aux islamistes, était tombée sans combats le 1er septembre aux mains du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Elle se trouve sur une route stratégique d'où peuvent être menées des opérations vers les grandes villes du Nord, Tombouctou, Gao et Kidal, prises fin mars 2012 par les groupes jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont mis en déroute l'armée malienne.
Repli des islamistes vers Kidal
Plusieurs sources ont fait état d'un repli des islamistes depuis le centre du pays vers Kidal, dans l'extrême nord-est, à 1.500 km de Bamako, près de la frontière algérienne. Kidal avait été la première ville du Nord conquise par les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes, qui en avaient ensuite évincé leurs anciens alliés.
De nouveaux pays ont répondu dimanche aux demandes d'aide logistique et financière de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour le déploiement de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), qui à terme, sera composée de quelque 6.000 soldats africains.
Le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, a appelé la communauté internationale à "se mobiliser" pour boucler le financement de la Misma. Selon lui, une "première évaluation" situe les besoins à "environ 500 millions de dollars" (375 millions d'euros).
Le financement des opérations de la Misma était évalué jusque-là entre 150 et 200 millions d'euros. L'Union européenne (UE) a décidé d'y participer à hauteur de 50 millions d'euros.
Quelque 2.000 soldats de la Misma doivent être déployés d'ici au 26 janvier, mais jusqu'à présent, moins de 200 sont arrivés à Bamako.
Le président tchadien Idriss Deby Itno a rencontré dimanche le premier contingent de 200 soldats tchadiens, sur 2.000 promis, stationnés sur une base militaire à Niamey (Niger) avant qu'ils n'aillent au Mali.
Les Tchadiens, aguerris et rompus au combat dans le désert, devraient apporter une forte plus-value à la Misma.
Les Européens avaient décidé jeudi d'accélérer le déploiement des 450 Européens d'une mission chargée de remettre sur pied l'armée malienne, afin de la rendre opérationnelle "au plus tard à la mi-février".
Sur le terrain, les 2.150 soldats français de l'opération Serval déjà présents au Mali progressent vers le Nord au côté des troupes maliennes.
Une colonne d'une trentaine de véhicules blindés dans laquelle se trouvaient quelque 200 soldats maliens et français est entrée à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, sans rencontrer de résistance, selon le journaliste de l'AFP accompagnant les militaires.
Des habitants sont sortis saluer l'arrivée des soldats, certains immortalisant l'événement en prenant des photos avec des téléphones portables. Soldats français et maliens avançaient avec prudence, craignant notamment la présence de mines ou de pièges.
Des habitants avaient affirmé à l'AFP que les islamistes, qui s'étaient emparés par surprise de la ville le 14 janvier, l'avaient abandonné après des frappes aériennes françaises, le 17.
A Paris, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé la reprise du contrôle de Diabali, de même que celle de Douentza, à 800 km au nord-ouest de Bamako.
"Cette avancée de l'armée malienne vers les villes tenues par leurs ennemis constitue une réussite militaire certaine pour le gouvernement de Bamako et pour les forces françaises, intervenant en soutien dans ces opérations", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Douentza, qui se trouve à environ 100 km de Konna (centre), reprise jeudi par l'armée malienne aux islamistes, était tombée sans combats le 1er septembre aux mains du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Elle se trouve sur une route stratégique d'où peuvent être menées des opérations vers les grandes villes du Nord, Tombouctou, Gao et Kidal, prises fin mars 2012 par les groupes jihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont mis en déroute l'armée malienne.
Repli des islamistes vers Kidal
Plusieurs sources ont fait état d'un repli des islamistes depuis le centre du pays vers Kidal, dans l'extrême nord-est, à 1.500 km de Bamako, près de la frontière algérienne. Kidal avait été la première ville du Nord conquise par les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes, qui en avaient ensuite évincé leurs anciens alliés.
De nouveaux pays ont répondu dimanche aux demandes d'aide logistique et financière de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour le déploiement de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), qui à terme, sera composée de quelque 6.000 soldats africains.
Le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, a appelé la communauté internationale à "se mobiliser" pour boucler le financement de la Misma. Selon lui, une "première évaluation" situe les besoins à "environ 500 millions de dollars" (375 millions d'euros).
Le financement des opérations de la Misma était évalué jusque-là entre 150 et 200 millions d'euros. L'Union européenne (UE) a décidé d'y participer à hauteur de 50 millions d'euros.
Quelque 2.000 soldats de la Misma doivent être déployés d'ici au 26 janvier, mais jusqu'à présent, moins de 200 sont arrivés à Bamako.
Le président tchadien Idriss Deby Itno a rencontré dimanche le premier contingent de 200 soldats tchadiens, sur 2.000 promis, stationnés sur une base militaire à Niamey (Niger) avant qu'ils n'aillent au Mali.
Les Tchadiens, aguerris et rompus au combat dans le désert, devraient apporter une forte plus-value à la Misma.